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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 février 2018
Une comédie dramatique drôle, merveilleusement bien interprété, inventif et visuellement superbe avec une très belle histoire d'amour, un excellent casting et un scénario brillant.
Un sujet intéressant (spoiler: amour entre un homme et un logiciel... ) mais très mal abordé. Rythme trainant en d'interminables longueurs, idéal pour ceux qui veulent s'endormir. Certains passages peuvent heurter des oreilles chastes.
C'est epoustouflant, si vous aimez Black Mirror, vous aimeriez sans doute Her. C'est tres puissant; on s'attache tres vite aux personnages et on se sent impuissant face aux evenements qui se produisent ! C'est futuriste, mais bizarrement tres realiste, ça peut se passer dans 5 ans comme dans 3 mois. C'est d'une telle puissance et ça remet au gout du jour les comedies romantiques. C'est tres poetique, et tres cru !
"Her" est un film d'intelligence artificielle qui vraiment fait preuve d'innovation et ne se retranche pas dans des trucs qu'on a déjà vu ou des clichés monumentaux. Il est l'un des meilleurs films de 2014. Non vraiment, "Her" est un très bon film qui passe aussi bien en VF qu'en VO. Y'a pas trop de comédie dedans, voir même quasiment pas, mais au niveau de la romance, c'est très bien écrit, c'est très émouvant et comme je disais, ne se lance pas dans des clichés. La réa est très bonne, la mise en scène est vraiment bien gérée et tout l'aspect futuriste est bien développé et est super intéressant. Au niveau des acteurs, Joaquin Phoenix est parfait, il dégage une forte émotion ce qui fait qu'on s'attache à son personnage, Scarlett Johansson dans le rôle de Samantha est très bien aussi, bien qu'elle n'apparaisse pas physiquement, même Amy Adams et Chris Pratt qui ont des rôles secondaires sont corrects et sympas. Le reste des acteurs, Rooney Mara, Olivia Wilde, Matt Letscher, Kristen Wiig... est très bien aussi. Dans la VF, c'est Audrey Fleurot qui fait la voix de Samantha et ça marche très bien aussi. Vraiment, le film fait preuve d'une grande originalité et m'a marqué assez profondément. Même si ça peut être long par moment, on s'ennuie pas devant tellement l'histoire est prenante et intéressante. La musique est jolie et apporte une dose de beauté au film. Donc pour conclure, "Her" est un film très bien écrit et original que je vous recommande absolument. Ça donne un côté novateur à la romance, ça a vraiment bien mérité son oscar pour meilleur scénario original, en aucun cas le côté dramatique est bâclé, y'a une belle mise en scène, bref, c'est un film à voir et à surtout ne pas jeter aux oubliettes !
Je n’avais jamais pleuré pour une relation entre quelqu’un et son ordinateur avant ce film. Joaquin Phoenix impérial (comme à chaque fois) et la voix de Scarlett Johansson te transporte tout au long de ce bijou
Ce film se déroulant dans un Los Angeles du futur prouve qu'il est possible de proposer une œuvre de science-fiction crédible avec une relative économie de moyens, et sans verser dans la surenchère d'effets spéciaux et de pirouettes technologiques grandiloquentes. Ici l'atmosphère, les décors et la lumière sont sobres, et pourtant on y croit. La société semble avoir écarté toute forme de violence visible et il n'est jamais question d'argent ni de commerce. Ce qui ronge les individus – et en premier lieu Joachin Phoenix, superbe dans un rôle complexe – c'est leur incapacité à communiquer entre eux et à nouer des relations durables, bref, c'est leur incommensurable solitude. Pour faire face à ce manque, les ordinateurs ont pris le relais sur les êtres humains et peuvent entamer des relations amoureuses avec eux. En questionnant les possibilités de l'intelligence artificielle autant que les solitudes de nos sociétés, Spike Jonze réalise un film fort et intelligent, conte philosophique fragile et émouvant porté par la voix de Scarlett Johansson.
Ce film d'une extrême sensibilité réussi le tour de force de nous faire vivre une relation amoureuse en en explorant tous les recoins de la psyché humaine..et machinique. Sur un principe particulièrement casse gueule il nous plonge d'abord dans les affres de l'humain face à la machine qui paraît d'abord "handicapée" par son abscence de corps. Puis un renvoersement totalement inattendu se produit: ce n'est plus la machine qui est handicapée mais bien l'homme qui paraît si petit, si borné face aux possibilités inouies du programme informatique. Je n'avais jamais ressenti avec une telle acuité les questionnements sur nos propres limites et sur la question éternelle de l'amour.
Film au scénario futuriste et original, J. Phoenix joue très bien son rôle. Cependant il y a des petites longeurs, j'ai un peu décroché à la fin du film. par contre il m'a beaucoup touché et émue. C'est une belle histoire d'amour dramatique qui fait réfléchir sur notre futur.
Comédie romantique au scénario original puisqu'il s'agit d'une histoire entre un humain et son minitel dans un futur proche. En gros un téléphone rose interactif du 21ème siècle. Joaquim Phoenix est franchement bon dans son interprétation d'humain empli de tristesse et de solitude, cette vision finalement inquiétante d'un monde ultra-connecté pousse à la réflexion tellement les rapports humains semblent avoir quasiment disparus. Malgré ça, je n'ai pas accroché à cette histoire d'amour virtuel et voir un individu parler seul dans son coin à une voix dans sa tête pendant tout un film m'a apparu trop long. Il n'y avait pas besoin de se projeter dans le futur, ni de faire intervenir un OS intelligent, pour faire un film émouvant sur fond de solitude (sentimentale).
Plusieurs dizaines d'années ont permis au cinéma d'explorer les différentes facettes de l'intelligence artificielle, c'est avec une surprise rare que je ressors de Her en découvrant qu'il s'agisse du film traitant le mieux de ce sujet à l'heure actuelle. A travers la relation amoureuse entre un homme et une intelligence artificielle, Spike Jonze brise tout net dès le début la frontière entre l'Homme et la Machine, artificielle mais capable de réellement avoir des sentiments dans sa capacité d'évoluer pour être sociable. Les préjugés forgés par une éternité de narration pessimiste dans le genre de la science-fiction sont effacés quand il met (enfin) en évidence l'absence totale de différence entre une émotion humaine et une émotion programmée par une entité certes mécanique mais conçue pour être autonome. L'amalgame humain/machine est d'autant plus troublant voir rassurant que chaque I.A se comporte plus vivant et sincère que n'importe quel humain capable d'éprouver des sentiments négatifs. Jonze met les deux castes sur un pied d'égalité, tous imparfaits et aussi humains les uns que les autres à l'exception du numérique supérieur par son absence de limite. L'unicité des deux est rendu aussi sensorielle que chaleureuse grâce à sa mise-en-scène organique mêlant toujours la machine à la vie donnée par ses mouvements de caméra dans la jungle urbaine à l'architecture presque vivante dans ses formes rondes inconstantes. Cet environnement bénéficie de l'absence de contexte, le futur est montré comme idéal, seules les idées préconçues représentent un obstacle puisqu'il n'y a aucun rapport de force entre les deux formes de vies qui ne demandent qu'à êtres aimées. Les Systèmes d'Exploitation sont seulement des âmes rattachées à la machine, conduisant comme une révélation complètement logique de leur état à une fin ingénieuse et superbement bien pensée. Tout ça uniquement à partir d'une simple histoire d'amour, un film doux et visionnaire, peut-être même révolutionnaire.
Film fantastico-romantique. Un homme, sorte d'écrivain public par internet, dans un monde futuriste, comme il est seul (divorcé) accepte une proposition commerciale où il dialoguerait avec une femme virtuelle. Et à force de parler à cette "entité" invisible mais oralement présente, il en devient amoureux, spoiler: et même jaloux en apprenant que cette voix de femme/machine communique en même temps à des milliers d'autres individus comme lui. Alors il la quitte.
Sorte de conte fantastique. La femme aimée n'est qu'une voix. Jonze nous décrit ici un monde irréel où les gens ne se parlent qu'à travers une machine, et ne se parlent plus réellement. L'idée générale est très compréhensible : l'absence de contact humain ne peut se remplacer virtuellement : une machine n'a pas de sentiments. Les gens sont malheureux non pas parce qu'ils entretiennent des conversations virtuelles, mais parce qu'ils n'ont rien à se dire. Ils ne parlent que d'eux-mêmes. La culture, ils ne connaissent pas. Ce ne sont que des dialogues d'égo, d'égotiques. Est-ce vraiment cela que Jonze veut dénoncer ? Il dénonce un monde inhumain, et il en accuse la machine et la virtualité. Nulle part n'est posé l'intérêt culturel pour les arts, l'histoire, la géographie etc. La réalisation est très honnête, mais elle n'a rien d'extraordinaire. C'est très bien filmé, la ville de Los Angeles est très cinégénique. Décors froids, un acteur assez terne malgré tout. Une seule idée. Décevant, malgré des éloges de beaucoup.
Un très bon film de science-fiction. Scarlett Johansson fait la voix d'une forme d'intelligence articielle. Joaquin Phoenix incarne un homme qui vit un amour ambigu. L'inventivité de Spike Jonze est surprenante et inattendue.
Ce film n'a pas hérité de l'Oscar du meilleur scénario pour rien… en effet celui-ci a été intensément recherché et on sent le dur et long travail qu'a été fourni pour établir un film de ce genre.
Chaque plan de ce film est mémorable, les couleurs sont assez chaudes et on peut remarquer que lors ce que Théodore interagit avec l'OS, l'arrière plan est flouté de manière à ce que le spectateur est la sensation qu'il n'y qu'eux, et uniquement eux. Le décor est aussi très intéressant d'un point de vue artistique, étant donné qu'il s'agit d'une ville hybride composée de plusieurs quartiers de différentes villes américaines… Il y a donc eu peu d'images de synthèse ce qui rend la réalisation encore plus belle.
Pour en revenir au casting, l'acteur Joaquin Phœnix tiens son rôle à merveille… De plus la voix de l'OS et ma foi plutôt troublante, mais troublante dans un bon sens… À savoir que j'ai vu uniquement la version française oú cette voix est interprétée par Audrey Fleurot. C'est une voix plutôt marquante, sensuelle et omniprésente dans le film à tel point que son interlocutrice en deviendrait presque visible.
D'un point de vue philosophique, ça reste un film qui donne à réfléchir… Théodore tombe éperdument amoureux d'une simple voix au final; voix qui sort de son téléphone portable et autres matériels technologiques, ce qui nous fait vaguement penser à nous aujourd'hui avec nos propre téléphones portables… Ça dénoncera aussi d'un côté l'accessibilité au niveau des réseaux sociaux étant donné spoiler: que Théodore découvrira que son OS entretien aussi des relations amoureuses avec des centaines de personnes . Ce film donne à réfléchir sur le fait qu'il est possible de tomber amoureux virtuellement, mais qu'il y aura quand même un vide, un vide au niveau de la visibilité, du toucher, du contact… mais d'un autre côté le fantasme continuel de pouvoir voir ou toucher une personne qui n'existe pas peut être tellement fascinant qu'il peut entretenir une relation comme celle-ci... ce film donne à réfléchir sur nous-mêmes avec nos propres téléphones portables… En effet, ce film nous montre que nous pouvons nous faire "larguer" par une machine... quand notre téléphone portable rencontre des problèmes techniques, oú qu'on ne possède plus de batterie, nous ressentons un certain stress, le stress de ne plus avoir notre téléphone en parfait état de marche... stress qui est régi par la société de consommation que nous sommes… et ce film nous le démontre. Nous entretenons tous une relation « sentimentale» avec notre téléphone portable. Il reste juste une question à cela, cela nous procure-t-il du plaisir ou au contraire de la souffrance ?...
Le meilleure rôle de Joaquim Phoenix. La réalisation et le scénario sont excellent. Un grand film habile. La solitude que ressent le personnage est très bien exploité. C'est aussi tout une réflexion sur les dérive de notre société de plus en plus en proie à des méthodes 2.0 pour aimé comme si l'humain et ses nombreux vice n'était plus suffisant. Notre quête de la perfection peu, nous aussi, nous conduire à abandonné l'humain au profit d'un "super humain". La question du fantasme est aussi bien pensé dans cette oeuvre, le héros en proie à une morosité ou le désir n'est plus s'abandonne au fantasme, celui d'aimer une voix qu'il et qui se sur-humanise. Conclusion, plus on devient humain, ou plutôt, plus on se rapproche de soi même et de notre potentiel, moins l'on peut vivre avec l'autre ?