Je n'avais pas les mots, je ne les ai toujours pas, alors j'ai pensé que ces quelques pensées (ce bazar structuré) viendrait rendre compte de mon instant devant Elle, Her.
Love Will Tear Us Apart
Ô solitude, de ton regard se pleure la voix de chaque baiser volé.
Si ton cœur isolé se casse, tends l'oreille à la pureté d'une Pensée.
En attendant que d'autres mots, plus adéquats, rendent compte de sa beauté,
HER retient mes larmes dans l’éphémère souffle d’une sensibilité.
J’ai pleuré. Je m’y suis enfoncé.
J’ai aimé. Je m’y suis abandonné.
Peut-être par identification.
De la difficulté de s'exprimer dans un monde en cocon.
De ces regards de céladon, se perce une intonation
Cherchant dans le désir, la voix d’une émotion.
Pour l’amour d’une poétesse.
Que de ce film se forge une délicatesse.
La fièvre dans le sang,
Comme un ouragan dormant,
Sous cet épistolaire mur du silence,
Et ses effets à perte de sens.
Sans se voir,
Sans se toucher,
S’éprendre de toi
Par la puissance d’une voix.
Et de sa pertinence sur "l'amour"
Une impossible définition.
Que de cette belle illusion,
S’offre une belle de jour.
D’une Albertine disparue,
Se transportent des lettres perdues.
Toujours cette voix intérieure,
Face à l’incompréhension du cœur.
D’une mélodie à sa tromperie,
N’y ressentir qu’une expression de l’esprit.
Incontrôlable sensation,
Dans un corps d’interactions.
A l’écran de sa superbe
Un être s’anime.
Avant que ne se perde
Un affect dans l’abîme.
Du jeu à la fiction du réel,
Sur l’épure d’une joue artificielle,
S’y trompent des pleurs,
A jamais dissipés dans l’âme des songeurs.
Et qu’à ce réconfort programmé,
Ne reste qu’un abandon holographié.
Une rupture en émoi ;
Une blessure et un choix.
Celui d’embrasser le réel,
Plutôt que l’immatériel.
Au soulèvement technologique,
S’enfermer dans une bulle de pas-nique,
Ou embrasser cette poésie d’inconscience.
Une vérité : S'écouter avant de consulter
Pour que s’anticipe une existence
Devenue notre propre réalité.
L’amour, cet instant éphémère,
Où l’âme s’envole
Et le cœur dévoile son arbitraire.
Des pulsations de bonheur,
24 fois à la seconde.
Comme le regard d’un voyeur
Au passage d’une blonde.
Laissons donc le silence emplir ces mots,
Et laissons l’Amour à sa juste place :
Dans le suspens d’une émotion.