Derniers Avis sur Piggy

Au visionnage de ce film, on pense tout de même pas mal à « Fight Club » avec ce protagoniste faible confronté à un environnement ultra-violent et qui aura un mentor pour y faire face (Tyler Durden vs Piggy). Et, comme dans « Fight Club », on se demandera longtemps si ce protagoniste existe ou s’il provient du cerveau du jeune et fragile Joe, venant de perdre son frère. Toutefois, la comparaison s’arrêtera là car le métrage de David Fincher était autrement mieux écrit, plus ambitieux et disposant de plus de moyens. Ici, on a affaire à un thriller assez mou car trop bavard au début et dont la fin, par ailleurs inévitable, semble prévue d’avance. Pourtant, l’idée du tiraillement du personnage principal après un deuil et perpétuellement confronté à la violence était assez intéressant, mais pas assez bien traité à l’écran, la faute à trop de longueurs dans le script et aussi à des acteurs peu charismatiques. On retiendra tout de même la bonne prestation de Paul Anderson (déjà vu dans « Peaky Blinders »), excellent en Piggy. Pour le reste, on repassera car on se sera tout de même pas mal ennuyé devant ce film au doux parfum de déjà-vu !

Unique long métrage de Kieron Hawkes, ce Piggy a une saveur toute particulière, son climat poisseux aidant. On suit les mésaventures d'un jeune anglais, seul et désabusé par le quotidien dont le frère est assassiné à la suite d'une embrouille bénigne. Et c'est suite à sa rencontre avec le bien-nommé Piggy, sombre ami du défunt, que son existence va être bouleversé, ainsi que son comportement. Paul Anderson en Piggy est assez impressionnant alors que Martin Compston est beaucoup plus dans la retenue, de ce fait on assiste de manière plus réaliste à sa métamorphose. Au delà de ça et même s'il reste très violent, beaucoup de scènes sont suggérées, un bon point, cela ne dessert absolument pas le climat de violence et de tension de cette partie de Londres. Par contre le rythme du film peut en rebuter plus d'un, ça parait un rien long et quelque peu lent. Au final, on s'aperçoit à quel point un drame peut changer quelqu'un et libérer un trop plein de rage présent depuis un moment en lui, et pour ce qui est du personnage de Piggy, je vous laisse découvrir d'où il vient et où il va sans vous en dire trop, ni même dans quels films le réalisateur à eu l'air de puiser son inspiration ... Par contre si vous aimez je ne saurais que trop vous conseiller Dead Man's Shoes dans le même genre et assez méconnu.

"Piggy" est un film excellent, et c'est bien dommage qu'il ne soit pas plus connu, il le mériterait. (Bon, déjà, il faut remarquer que l'affiche dessert grandement le film. En la regardant on s'imaginerait plus un film d'horreur cheap, du genre un torture-porn où le mec séquestre des nanas stupides dans sa cave avec toutes les gentillesses qui vont avec... Alors que ça n'a rien à voir! Attention, il y a quand même des scènes pas vraiment agréables à regarder...)
On a ici affaire à un drame psychologique. L'histoire d'un jeune homme sans histoire, quasi invisible à la société et qui va commencer à agir par la force des choses... Son frère ayant été tué après une altercation qui a mal tournée avec une bande... Tout change au moment de sa rencontre avec Piggy, le soi-disant ami d'enfance de son frère, un homme charismatique et énigmatique qui va commencer à gouverner d'une certaine manière sa vie...
Et à partir de là ça devient passionnant (le film souffre tout de même de certaines longueurs, notamment au début), la quête de vengeance de Joe, autant concrète que psychologique, sa découverte de lui-même mais aussi, sa lente descente aux enfers spoiler: (contrairement à un Narrateur dans un certain "Fight Club"...! Il faut voir le film pour comprendre.)
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"Piggy" est aussi admirablement bien servi par sa réalisation (une BO lente et grave, des lumières ternes ou sombres, ainsi qu'une utilisation des hors-champ vraiment percutante, je pense que si certaines scènes avaient été montrées telles quelles ça n'aurait pas eu le même impact: spoiler: un simple dégoût à la place d'un réel sentiment d'horreur et d'angoisse.
) et enfin par des performances d'acteurs excellentes, et surtout une, celle de Paul Anderson qui signe ici un Piggy tantôt intriguant, tantôt fascinant mais surtout effrayant. Magnifique. (Merci à "Peaky Blinders" de me l'avoir fait découvrir, lui aussi gagne à être connu!)
Bref, "Piggy" est un film à voir, qui va bien au-delà d'une affiche pour le moins hasardeuse (je me répète mais elle est vraiment hideuse!^^).

Excellent thriller britannique avec de très bons acteurs, une histoire de vengeance qui parait simple au début mais qui cache enfaite une certaine complexitée.
C'est violent, réaliste, bien filmé et accompagnée de jolies musiques.
En plus de ça, superbe twist final... J'ai adoré! Seul point négatif, quelques longueurs de temps en temps.

"piggy" est un film très interessant, une histoire qui parrait classique dans un premier temps mais qui cache une vrai complexité, le film nous plonge dans une atmosphere sombre et etrange et sans imposer au spectateur une solution et en ne cedant jamais a la violence gratuite, c'est subtil, paul anderson est terrifiant, les personnages sont bien ecris, bref une exelente surprise bien au dessus des thrillers façon torture-porn racoleur .

Joe, un jeune homme timide et discret, se laisse porté par sa vie londonienne dans la simplicité et la mélancolie. Très peu friand de violence, il se méfie de tout le monde et fuit toutes altercations. Un jour son frère se fait assassiné, et un ancien ami de celui-ci refait subitement surface...Joe va être alors emporté dans un engrenage mortel..''Piggy'' est un film psychologique, à l'ambiance sombre et brute. Captivant grâce à ses jeux de lumière, des scènes violentes, ainsi qu'une belle photographie et une bande-son prenante. Petite déception quand au manque de jusque-boutisme, qui fait d'ailleurs défaut à nombre de films, par exemple mettre davantage en avant les rapports entre les personnages, ect..Sinon film à voir sans hésiter.

Structure classique, lumière potassante. On s'ennuierait d'avantage si on ne gambergeait pas autant aux multiples dénouements envisageables - Schizophrénie, arrestation, perte de la petite amie, conflit direct avec Piggy (Paul Anderson excellent) - tout aussi classiques, voir trop attendus. Finalement, Kieron Hawkes maîtrise son premier film qui ne déçoit pas d'avantage, voir surprend et on en retiendra un état social palpable et convainquant, avec une direction assurée.

La Grande Bretagne aime les sujets sociaux, les difficultés humaines et la violence qui naît des conflits intérieurs. Avec Piggy, Kieron Hawkes s'engouffre dans le genre du thriller sombre, très sombre et dans lequel son personnage principal ne sortira pas indemne. Piggy est un film étrange, qui s'articule autour de deux personnages à priori antithétiques et qui donne une vision trouble des rapports les liant. Brutal dans sa réflexion, sensible dans sa narration, le métrage se tire une balle dans le pied en refusant toute forme de compromis.

Joe est un jeune homme qui se sent loin des autres. De nature, il est un couard, il a peur des hommes et évite de croiser leurs regards. Après une altercation dans un pub, son frère John est assassiné. Arrive alors un dénommé Piggy qui se dit ami du défunt, il prend sous son aile le pleutre Joe et l'éduque en vue de venger sa chair...

Un flashforward, une narration en voix off, un type charmant mais réservé et le récit d'une vengeance qui va changer le héros, Piggy commence bien. C'est, de plus, filmé avec talent (le directeur de la photo, James Friend qui a travaillé sur Action Ou Vérité et The Hike semble vraiment se bonifier) et le montage de Benjamin Turner rend crédible une histoire habilement agencée. En outre, il y'a de la qualité dans la direction d'acteurs (étonnant Paul Anderson, Martin Compston tout en retenue). Enfin, les hors champs dans les séquences violentes permettent une suggestion lourde de sens (attention c'est quand même dur parfois). Néanmoins, Piggy est long et certaines scènes ralentissent la gradation dramatique, de même que la lente description peut ennuyer. Mais la fin, dans un climax plein de retenue, donne de la saveur à cette bobine particulière. 3/5