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Renaud Grimoult
26 abonnés
155 critiques
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0,5
Publiée le 4 février 2013
Les études du prof Stanley Milgram sur la soumission à l'autorité ont donné de grandes matières à réflexion, et de superbes films. Par exemple, comment des nazis ont pu transformer des pères de famille en SS sans pitié...Mais alors là, c'est carrément n'importe quoi. D'ailleurs pour les demandes les plus "tarés" du lieutenant, rien n'est montré, pourquoi ? Parce que c'est impossible ! Ou alors le gars qui surveille est déjà un psychopathe. Et à la fin, on ne demande pas A LA VICTIME "pourquoi vous n'avez pas dit non", c'est au tortionnaire à qui on demande ça, quand la victime à supplié et est le plus souvent menacée ou forcée. N'importe quoi, faire un film chiant et pourri qui détourne même le sujet lui même et les vrais questions que l'on pourrait se poser. Un film nocif.
Ou comment voir des protagonistes exécuter bêtement les ordres d'un psychopathe pendant tout le film sans même penser une seule fois qu'il s'agit d'un canular. Quand je pense que l'histoire est inspirée de faits réels...
Je ne suis pas convaincu par ce huit clos qui relate un fait réel survenu au usa. Même si le réalisateur arrive à installer le malaise , le mal être avec succès le scénario n’est pas pour autant très intéressant il ne se passe pas vraiment grand chose sauf ces scènes un peu perverses et les réactions diverses des protagonistes , de la manipulation de l’être , et notre acceptation d’agir quitte à faire des choses folles impitoyable face à une forme d ’autorité. Le rythme est vraiment trop lent et j’ai l’impression de tomber dans une forme de débilité quand aux réactions des personnages. Je n’ai pas vraiment aimé.
Quand Jean Yves Lafesse fait des émules, J Yves Lafesse quk aurait aussi été inspiré par I COMME ICARE, à propos des fameuses scènes de test de soumission à l'autorité.
J'ai trouvé le film excellent surtout du fait que ça soit inspiré d'un fait réel. Comment des gens ont pu être aussi stupide et naïf pour pouvoir faire des choses pareilles c'est vraiment très frustrant et révoltant, les gens sont ils aussi influençables que ça surtout que ça c'est reproduit près de 100 fois c'est incroyable... Pour revenir au film c'est un huit clos psychologique très réussi qui monte crescendo avec des personnages simples mais crédibles et des acteurs excellents.
Si le début inquiète légèrement tant il brasse parfois du vide, Craig Zobel nous rassure rapidement sur ses intentions en nous faisant rentrer brutalement dans le vif du sujet, aussi douloureux que passionnant. Il n'était pourtant pas évidemment de créer un tel malaise avec un décor si minimaliste : le réalisateur le fait avec beaucoup de talent, appuyé par des comédiens aussi justes qu'impliqués. Seulement, et ce alors que l'intérêt de « Compliance » est jusqu'alors total, on s'inquiète déjà un peu tant on se demande comment un tel thème va pouvoir tenir la distance. Hélas, ce ressenti va se confirmer, et la crédibilité du récit en prendre un coup. J'ai en effet eu beaucoup de mal à croire à la suite des événements, et aussi forts et terrifiants soient-ils, je n'ai pu m'empêcher de trouver cela un peu gros, comme si Zobel était prêt à tout pour aller jusqu'au bout de sa démonstration. Paradoxalement, cela est aussi un atout du film : apparemment conscient de cette faiblesse, le réalisateur semble en jouer parfois, à l'image de ce Kevin refusant de rentrer dans le rang, ou encore ce simple refus de l'homme à tout faire qui exposera en quelques secondes l'absurdité et l'horreur totale de la situation. Malgré ces défauts et parfois ce léger ennui, je dois d'ailleurs avouer que l'entreprise a du sens et doté d'un discours fort sur la faiblesse des hommes, prêts aux pires humiliations au nom d'une présumée « morale ». Bref, un film indépendant souffrant de presque tous les défauts d'un film indépendant, mais qui n'en a pas moins des choses intelligentes à dire et qui les dit plutôt bien, à l'image d'une fin en disant long sur notre façon de penser et d'agir : honorable.
Inspiré d'une histoire vraie le film débute justement sur une épitaphe peu discrète comme pour prévenir que l'invraisemblance de l'histoire est pourtant vraie et qu'il faut absolument y croire. On est donc dans un petit fast-food où la patronne reçoit un coup de fil d'un policier qui lui donne dse instructions pour cloitrer une de ses employées qui seraient soupçonnée de vol. Le flic ordonne donc différentes choses qu'on devine évidemment peu légales que la patronne bien qu'hésitante va mettre en place jusqu'au dénouement attendu. La force du film réside dans ce huis clos tendu où on se dit de plus en pluys que non ce n'est pas possible, ils ne vont pas y croire et/ou ils ne vont pas le faire... Mais il semble que si, la nature humaine est ainsi faite, et ça fait peur. Le problème c'est qu'on a toujours du mal à y croire... Un rappel des faits réels semblent donc obligatoire... En 2004, aux Etats-Unis un homme appelle la gérante d'un fast-food pour lui signaler qu'une de ses vendeuses a commis un vol. L'homme se fait passer pour un policier et va, par téléphone, donner des instructions qui vont aller de pis en pis dans l'humiliation. En près de 10 ans 70 affaires ont été mis à jour... Incroyable mais vrai !... Le film raconte un de ces faits, c'est difficle d'y croire tellement les personnages sont crédules, voir définitivement cons. Le problème réside dans cette invraisemblance. Il aurait fallu trouver une chose spécifique pour donner une densité et une cohérence plus profonde car les personnes du fast-food plonge trop vite dans l'engrenage. Sinon le huis clos reste efficace, ça fait froid dans le dos et l'idée du libre-arbitre entre manipulation et obéissance prend uen ampleur non dissimulée.
Le problème avec Compliance est que je n'ai jamais adhéré à l'histoire. Malgré le fait que l'on nous présente cela comme une histoire vraie (bien en gros sur l'écran du début du film), je n'y ai pas cru une seule seconde. Le prétexte est vraiment trop gros. Comment peut-on se laisser berner au téléphone par un canular pareil. Même aux USA la police ne procède pas comme cela... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-compliance-110719212.html
Surfant sur la vague des films « inspiré de faits réels », Craig Zobel délivre une œuvre dérangeante, vouée au questionnement. Car elle pêche de manière cruciale par la crédibilité fragile de certains passages, la manipulation, dans ce contexte précis, à ses limites, quelle que soit l’autorité représentée, (ici les scènes du personnage de Van), autorité qui n’a aucune forme justifiée dans sa mise en scène, ni lieu d’être. Passé outre cette barrière formelle et importante, Zobel par une réalisation quasi documentaire, parfaitement rythmée, découpée, faisant la part belle aux cadres, réussit à instaurer une ambiance nauséeuse de ce fait banal à la dérive impressionnante, si remis dans son contexte. Dans quelle mesure un film prend du relief, lorsque ce dernier est enclin à une projection réelle, ici un fait divers, donc presque voyeur dans sa détermination à séduire le spectateur ? là est sans doute le sujet de Compliance. Si l’écriture ne semble pas aboutie dans sa forme contextuelle, le sens affûté des dialogues conjugués à la précision de la mise en scène de Zobel donnent à Compliance cet air de film d’« après coup ». Une fois le problème narratif effacé, ressort en filigrane le propos même du long métrage, comment l’ordre, l’autorité sur un plan moral et hiérarchique peut établir un droit de manipulation sur autrui ? Loin d’être inintéressant le film manque de très peu son effet le plus entier lors de certaines scènes invraisemblables qui font sortir le spectateur de ce climat malsain et oppressant. Sans pour autant oublier, comme souvent, de montrer le visage humain et commun dont la perversité peut s’habiller. A ce titre, l’intégralité de la distribution offre un jeu tout en saveur et d’une crédibilité appuyée. Si Craig Zobel devra confirmer sur un scénario plus solide, Compliance est l’exemple même du film à méditer avant de trop vite le refuser. http://requiemovies.over-blog.com/
Le pouvoir...ou plutôt l'abus de pouvoir. C'est le sujet de fond de Compliance, un film au scénario très simple qui divise pourtant. Et je le suis moi même tant le film a pu me mettre mal à l'aise et m'énerver à la fois. Une opposition qui reflète ses qualités mais aussi ses défauts. Si la narration et les dialogues sont réussis, les réactions des personnages pourtant très bien joués ont de quoi énerver surtout lorsqu'on voit jusqu'où les choses vont. Un agacement qui pourrait véritablement desservir le film mais qui a mon sens, nous rend bien plus concernés par les événements malsains qui se déroulent sous nos yeux. Fort d'un facile "basé sur des faits réels" dès le commencement, on est conditionné pour s'insurger contre ce qui suivra. Un petit ajout accrocheur qui a au moins le chance de servir un film plutôt réussit.
Une mise en scène sobre en forme de huis clos mais extrêmement réaliste. L'atmosphère de "compliance" est hautement malsaine et le scénario s’appuie sur plusieurs ressorts : jusqu'ou peut t'on aller par respect de l'autorité ? à quelle vitesse une manipulation un peu intelligente peut t'elle priver quelqu'un de son libre arbitre ? ou encore l'humiliation conduit t'elle automatiquement à la révolte ? Si on en croit les réponses apportées dans "compliance", l'âme humaine n'en sort pas grandie. Un film qui fait froid dans le dos et suscite le malaise mais fort bien réalisé. A classer dans les drames (pas vraiment thriller) psychologiques..... 4 / 5
Dès les premières minutes, le spectateur comprend le pot aux roses ; le film n'a alors plus aucun intérêt. Pour qu'il devienne une réflexion sur la manipulation, il aurait fallu que les personnages soient un peu crédibles, un peu moins stupides. Même si c'est tiré d'un fait divers, comme dit le critique de "Positif", le vrai n'est pas toujours vraisemblable.
"Compliance", petit film rusé, s'interroge sur la capacité de l'homme à résister à l'autorité. spoiler: Un petit malin au téléphone reproduit in vivo, hors du contexte d'un laboratoire, l'expérience fameuse de "soumission à l'autorité" du docteur Stanley Milgram réalisée entre 1960 et 1963. Celle-ci montre que sur un groupe de personne choisies au hasard, la majorité d'entre elles sont capables, placées dans un certain contexte d'obéir aveuglément à une autorité qui une fois reconnue, les conduit à commettre des actes qu'elles réprouveraient en temps ordinaire . Ce n'est pas la première fois que le cinéma s'empare de cette expérience, Henri Verneuil l'avait reprise in extenso dans son film politique d'anticipation "I comme Icare" en 1979. spoiler: C'est dans le cadre banal d'un fast-food que Craig Zobel soumet sa gérante à une situation de stress qui va de fil en aiguille conduire à un drame né d'un canular malsain. La situation telle qu'est nous est présentée paraît souvent improbable et l'on se dit que personne ne peut décemment croire à cet interrogatoire de police musclé réalisé par téléphone . L'expérience de Milgram nous incite pourtant à la plus grande circonspection et chacun d'entre nous doit se dire que rien n'est impossible à la nature humaine. spoiler: L'auteur du canular qui jouit du contrôle absolu qu'il prend sur ses victimes joue habilement sur la psychologie de chacun qu'il arrive très rapidement à cerner à partir de questions judicieusement posées sur un ton très autoritaire, rempli de menaces à peine voilées. Le suspense nait justement de cette invraisemblance qui finit par taper sur les nerfs et dont on se demande quand elle va s'arrêter. Tout ceci est en effet très malin de la part de Zobel qui pousse son propos jusqu'aux limites du voyeurisme quand l'auteur du canular est sur la voie d'obtenir la transgression ultime qu'il recherche. Zobel nous met alors particulièrement mal à l'aise. Heureusement, il s'arrête au bon moment pour clore sa démonstration et nous libérer enfin du poids qui nous étouffait depuis une heure. C'est donc une belle réussite que chacun d'entre nous ferait bien de ne pas railler car tout ceci est malheureusement bien possible comme le précise le petit texte mis en surimpression avec le générique.
Si vous ne voulez pas connaître le sujet du film, arrêtez vous de lire immédiatement cet article, parce que je vais le dévoiler ici, maintenant, tout de suite : un canular pervers pousse une gérante de fast-food à humilier (puis à faire violer indirectement) une employée, simplement en obéissant aux ordres d'un faux policier donnant des consignes par téléphone. L'histoire est tirée de plus de 70 cas similaires s'étant déroulés aux USA.
Vous voyez immédiatement ce qui vient à l'esprit de tout spectateur normalement constitué : obéir aux .... la suite ici : http://0z.fr/mlU8k