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    Paradis Perdu
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    28 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    Quel rapport avec le titre ? Ce film est d'un ennui ... MORTEL !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    olalala les critiques !!!! les mecs la !!! 3 plompes pour lire !! un avis pas une these !! enfin merci quand meme !!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 420 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Premier long-métrage pour Eve Deboise (qui signe aussi le scénario) qui nous plonge au fin fond du sud de la France, dans une pépinière isolée où Lucie, 17 ans, et son père vivent en quasi autarcie. Depuis le départ brutal et inexpliqué de la mère, le lien entre le père et la fille se sont resserrés mais une étrange tension sexuelle plane tout autour d’eux (on en vient à imaginer le pire, tel l’inceste, mais il n’en sera rien, Eve Deboise évite le superflu et ainsi tout débordement graveleux). Leur petite vie paisible va cependant s’en retrouver chamboulée le jour où la mère décide de revenir au domicile (au risque de briser la parfaite entente qu’il y régnait). Eve Deboise est parvenue avec beaucoup de simplicité à retranscrire un univers empreint de violence et de non-dits. Pauline Etienne & Olivier Rabourdin y sont pour beaucoup dans leur interprétation tout en retenue au cœur des magnifiques paysages que nous offre le tournage en extérieur à l’orée de la forêt.
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2012
    un drame naturiste très réussi, si on aime ce genre. c'est bien joué, tous les acteurs sont justes. simple et efficace, mais je pense que ça aurait été plus emballant si l'histoire s'était déroulée ailleurs qu'à la campagne. même si c'est assez joli, il s'en dégage un certain ennui. une ville, je pense, aurait donné plus de "rythme visuel".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Paradis Perdu souffre sans doute de la pauvreté de son sujet mais parvient, à travers quelques scènes, à toucher une intensité inattendue...
    gemini-hell
    gemini-hell

    27 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2012
    « Paradis Perdu » ou huis-clos en plein air. En effet, l’immense espace dans lequel évolue la jeune héroïne du film, semble peser sur elle comme une lourde chape de plomb. L’âge ingrat ? L’éveil de la féminité ? Les soubresauts internes provoqués par l’éclatement de la structure familiale ? Une présence paternelle quelque peu envahissante ? Autant de raisons pour amener Lucie vers une émancipation proche. Premier film plutôt réussi malgré son sujet peu novateur. Mais l’écriture est de qualité et la rigueur du récit, portée par son trio d’acteurs particulièrement bien choisi, donne lieu à quelques scènes fortes notamment celles avec la séquestration de la mère.
    tixou0
    tixou0

    712 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    La nature qui entoure l’habitat des Lopez n’a rien de « paradisiaque » : pépinière crapoteuse, vastes espaces en friche et broussailles, région désolée et venteuse. Il faut s’éloigner pour avoir une vision d’Eden : un torrent sur fond apaisé de montagnes délicatement embrumées, dans un écrin de verdure. Le « Paradis Perdu », c’est ce temps béni où Hugo pouvait communiquer en toute sensualité avec cette unique enfant (et enfant unique), ce temps de l’innocence des relations père/fille, banni depuis que Lucie est devenue une femme. Seule image résiduelle de la candeur passée : les baignades dans le torrent, où père et fille continuent de se glisser nus (mais à distance maintenant) dans l’onde pure, avant de paresser au soleil (la belle affiche du film résume bien le propos, qui montre Lucie et Hugo se tournant le dos, l’ado au premier plan et son père beaucoup plus loin, presque réduit à une silhouette). Un « Paradis retrouvé » contrôlé et symbolique. Quand, désinhibé par le champagne de son anniversaire, Hugo danse avec Lucie d’un peu trop près, l’ambiguïté sexuelle gagne dangereusement en lisibilité, et seule l’ivresse patente du père sauve peut-être la fille d’un assaut irréparable. Lucie part dans les bois alors qu’Hugo s’est effondré sur son lit, suivant au clair de lune la piste d’Akim (Ouassini Embarek) chassé plus tôt par ce dernier, mais dont elle vient d’entendre le bruit du vélo et accroche en route son tablier à une basse branche d’arbre - elle faisait la vaisselle avant de se mettre en chemin : geste symbolique encore, d’une émancipation annoncée. Après des retrouvailles mouvementées avec Sonia, le vélo ayant été dérobé par celle-ci, la jeune fille guidera Akim vers le lieu où l’attend son cousin, grâce à un raccourci à travers la campagne. Au petit matin, elle s’offrira (avec douceur) au garçon qu’elle sait ne plus jamais revoir. Hugo est un mari trompé devenu après le départ de sa femme un homme frustré, en pleine confusion des sentiments vis-à-vis de la seule figure féminine qui lui soit familière désormais, sa propre fille. Occupé un matin à relancer la pompe destinée à remplir le puits grâce auquel il irrigue ses plantations, il voit débarquer d’un taxi l’infidèle qui lui dit qu’elle voulait voir sa fille (le puits est éloigné du « chalet » miteux où vivent les Lopez, flanqué de quelques baraquements du même style et même d’une caravane où Lucie a établi sa chambre, et la jeune fille est partie prendre une leçon de conduite avec Gérard, l’un des seuls amis d’Hugo et père divorcé, mais décontracté, de la petite Cheryl qu’elle garde volontiers). Quelques échanges d’amabilités plus loin (Sonia aurait quitté son amant), le mari s’emporte, pousse sans ménagement sa femme dans une cabane proche où il entrepose ses outils et referme le cadenas qui en condamne la porte. Sonia est prisonnière ! Ayant renoncé à s’échapper par une « fenêtre » trop étroite qu’elle a réussi à dégager dans l’un des murs de sa geôle, privée de portable car son sac est resté sur la margelle du puits, elle s’épuise à hurler qu’on la délivre, totalement seule alentour. Sa détention connaît plusieurs épisodes, au rythme des visites d’Hugo, qui la ravitaille et offre de la déposer en ville, à la condition qu’elle parte définitivement. Un refus de Sonia, la pompe qu’Hugo oublie d’arrêter, une livraison qui l’éloigne : l’eau est en train de noyer les semis. Lucie charge Akim d’aller stopper l’inondation, ne pouvant le faire elle-même car elle garde Cheryl. Les événements se précipitent : le journalier trouve la prisonnière mais ne peut, faute de clé, ouvrir le cadenas. C’est alors que revient Hugo qui apprenant l’expédition de son employé le congédie aussitôt. Il devra retourner au puits (à sec jusqu’au lendemain) et en profite pour le curer. Tandis que (nouvelle image symbolique) le pépiniériste descend dans le puits (et en lui, dans le même temps), Sonia vocifère depuis son réduit. Elle fait une nouvelle tentative pour en sortir, en s’exhibant, poitrine découverte, à sa fenêtre. Se passe alors une hallucinante scène d’amour (abrégé par l’étroitesse du guichet) entre la recluse et son geôlier aux mains noires de la vase du fond du puits : bref moment d’égarement pour Hugo aux sens agacés, superbement mis en scène. Sonia rate encore son coup, et ce n’est que la nuit suivante que Lucie délivrera sa mère, après avoir récupéré la clé du cadenas cachée sur lui par Hugo qui cuvait, comme on l’a vu plus haut. Séquence forte où la captive sort de sa cage plus en fauve en furie qu’en oisillon blessé, comme son physique délicat permettait de l’imaginer, et où elle tente de restaurer son emprise sur le destin de sa fille. Le « couple » père/fille s’est construit sans la mère, partie depuis de longs mois quand débute l’histoire. Aussi son retour ne peut qu’être perturbateur, en bouleversant l’équilibre atteint (même si fondé sur l’équivoque, trouble, voire périlleux). Intruse, puis recluse, elle finira confuse (?) une fois relâchée. On la croyait enfuie à nouveau, et très loin, pédalant avec énergie sur son vélo volé. On la retrouve ramassant du linge près du chalet, père et fille étant allés une nouvelle fois se réfugier dans leur thébaïde d’eau et de frondaisons. Assise près de la maison tout juste ébauchée qu’Hugo lui avait promis de construire au début de leur mariage, elle caresse un des chats familiers des aîtres (le noir, bien sûr). Est-ce un retour au bercail de l’épouse prodigue ? Elle a en fait une tout autre stratégie en tête, qui va précipiter l’envol de Lucie. Le père troublé, la violence à fleur de peau, c’est Olivier Rabourdin, solide comédien de théâtre, et acteur chevronné de cinéma et de télévision (il a ainsi été un des moines dans « Des hommes et des dieux », le frère Christophe), la mère indigne, c’est Florence Thomassin, à la carrière comparable (surtout dans des seconds rôles), gracile et sauvage à la fois : tous les deux sont excellents. Leur fille de fiction, c’est Pauline Etienne. La jeune Belge (23 ans) a déjà une (courte) filmographie intéressante (voir par exemple « Le Bel Âge » et « Qu’un seul tienne et les autres suivront », ce dernier lui ayant valu le Prix Lumière du Meilleur espoir féminin). Après « Claire » et « Laura », voici « Lucie », brune comme son père, fille saine habituée au grand air et encore embarrassée de sa féminité naissante, calme, voire placide, une « eau dormante » mais qui peut muter (le finale le démontrant amplement, avec son visage, si fermé jusque-là, qui s’éclaire intensément). Hugo et sa fille forment un tandem « raccord » au physique, et ce sont aussi deux « taiseux », deux introvertis, en contraste flagrant avec l’« autre » - c’est finalement Sonia, la blonde vénitienne, que l’on entend le plus, et le plus fort (alors qu’on la voit le moins) ! Ce drame à 3 personnages (le duo père/fille, et la mère en électron libre) présente d’indéniables qualités d’écriture (ce qui ne surprend pas de la part d’une scénariste confirmée), une utilisation optimisée des éclairages (luminosité brute du Roussillon, éclatante et changeante à la fois, ombres des intérieurs, irréalité proche du fantastique du clair de lune) autant que de la musique (une des « Danses Slaves » de Dvořák en version orchestrale particulièrement, en fil rouge romantique, langoureuse et obsédante), une « géométrie » judicieuse et paradoxale jouant sur de petits espaces clos (la cabane, mais aussi les différents « cubes » constituant le foyer des Lopez) implantés au cœur d’espaces naturels infinis, pour mieux souligner l’enfermement mental des personnages, et la symbolisation, ainsi qu’indiqué à plusieurs reprises, est souvent inventive. On pourra seulement regretter une tendance générale à l’épure, à l’allègement (de l’aveu de la cinéaste, elle n’a cessé de rogner les « effets » au montage). Dialogues rares (la gestuelle étant souvent préférée à la parole), une austérité et finalement une grande cérébralité (où la retenue établit une distance qui freine avec dommages l’empathie) : en bref, un dosage émotion/sens un rien déséquilibré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    J’en reviens pas : Je viens de rencontrer la grâce. Vu enfin dans un film français ce que je ne croyais trouver que dans les cinématographies étrangères ! J’ai souvent dit ici mes emballements, mes émotions de spectatrice (Oslo 31 aout, Barbara, La Petite Venise…). Paradis perdu est de ce niveau. Incroyablement simple et délicat, un prodige de premier film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    L’air de rien, Pauline Etienne ("Qu’un seul tienne et les autres suivront", "Le bel âge)" est en train de prendre la place qu’occupait jadis Sandrine Bonnaire dans le cinéma d’auteur. Air d’enfance et corps de femme. Visage rieur et regard farouche. Une héroïne à la fois solaire et ombrageuse. Paradis Perdu, 1er long-métrage de la scénariste Eve Deboise, se nourrit de sa beauté adolescente et de son jeu singulier, désarmant de naturel. Il lui offre aussi sans doute le plus beau rôle qu’elle ait eu à ce jour.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    Jolie petit film qui se laisse regarder et on aprecie le scenario et le jeu des comediens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Vu en avant-première au Max Linder, il y a 3 semaines. L'émotion dans la salle était palpable. Je ne comprends pas les tiédeurs d'une certaine presse. La critique du Monde est même hallucinante, on dirait que la journaliste a vu un autre film. Ou qu’elle a décidé de se payer un carton, se faire un petit plaisir. Sur le dos d’une réalisatrice que personne ne connaît, ça ne peut pas porter à conséquence, hein ?... Mais je ne suis pas d’accord. Ce film est un vrai bijou. Tourné aux plus belles heures du jour, dans une nature magnifiée par la lumière de l’été, s’attachant comme jamais aux visages, aux corps, au silence même, Paradis Perdu signe vraiment la révélation d’un auteur. Avec ce premier film ambitieux (mais pas très moderne, c’est sûr, pas très tendance), Eve Deboise montre déjà une impressionnante maitrise : écriture très tenue, sens du cadre, direction d’acteurs. Olivier Rabourdin est parfait en homme perdu, en père aimant, mais qui aime trop et trop mal. Il marque le film de son incroyable présence physique, mélange très crédible de grande douceur et d’une violence toujours prête à éclater. A ses côtés, Pauline Etienne incarne Lucie, jeune fille butée et lumineuse, saisie ici à la veille de son envol.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    On dirait le Sud. Le temps dure longtemps, et la vie sûrement plus d’un million d’années. Et toujours en été… L’affiche le suggère et les premières séquences aussi : Ici (quelque part au pied des Pyrénées) c’est le Paradis. Du moins, pour Lucie et son père, ça l’était avant que la mère ne les quitte. Ça l’est encore un peu, tant ces deux-là se sont soudés pour continuer malgré tout, rester debout ensemble, et faire vivre la petite exploitation familiale qui visiblement bat de l’aile. Avec délicatesse et audace, la réalisatrice dit les douleurs enfouies, les émotions troubles, la violence et le désir. "Paradis Perdu" est un sacré film, sensuel et bouleversant !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2012
    Un film touchant par sa simplicité. Un jeu d’acteur vrai qui nous fait oublier la caméra, on se croirait presque parmi eux. En revanche, l’élément perturbateur n’a pas un immense impact ce qui rend l’histoire moins captivante…
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