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Rainfall_Shadow
41 abonnés
393 critiques
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4,5
Publiée le 12 janvier 2014
Au risque de froisser JF avec qui je l ai vu :-).. ce film est rafraîchissant, on y découvre des paysages époustouflant, des idées de voyage et au final une histoire qui nous donne à réfléchir aux priorités de notre vie... un très joli film !
Très bon film, un Ben Stiller comme on veut plus souvent. Alternant rire et images superbes, j'ai beaucoup aimé le rythme du film. Le montage du début du film m'as proprement fait halluciner. Même le générique au début était impressionnant dans l'ingéniosité de la mise en scène. La transition avec la pellicule était proprement fantastique par exemple.
Scénario original, mêlant avec justesse humour, émotion et phénomènes de société. Très belle réalisation dans laquelle le film et la photographie sont liés l'un à l'autre. Et le contraste des paysages entre la ville, et les étendues nordiques du Groenland et de l' Islande est parfait pour mettre en valeur ces deux techniques de l' image.
Un film aux paysages sublime et à l'histoire envoûtante. Un Ben Stiller hors du commun, complètement fascinant. Et pour rajouter une touche de bonheur, une bande son incroyablement magique ! J'adhère !
On passe un bon moment sans se prendre la tête devant "La vie rêvée de Walter Mitty". J'avoue que je m'attendais à plus grand et à encore plus rêver mais c'est frais, léger et l'approche est très originale, surtout venant de la part de Ben Stiller qui nous surprend vraiment pour le coup.
Un film qui fait du bien. Certes pas un chef d oeuvre absolu mais une bonne bande son et une reprise originale d un vieux film resitue dans le contexte de la faillite du magazine Life dans sa version papier. La chute de l histoire est bien trouvée. Le responsable photo du film est un petit genie et nous regale d images à couper le souffle. Malgré quelques faiblesses dans le jeu, certains y trouveront une motivation à goûter à la vie. Bien joué Ben
Grosse surprise de début d'année avec ce film riche en poésie et plein de bonne humeur et de bons sentiments. Tout est très bien dosé de sorte que ça ne dégouline pas, rendant l'expérience d'autant plus superbe. L'histoire est en soit assez simple et basique, mais elle exploite une approche assez fun avec ce type qui s'imagine des choses extraordinaires (ces moments de déconnexions valent le détour tellement elles sont WTF). Et cela aura un rôle dans la suite parce qu'au final, on n'arrive plus à discerner le vrai du faux. A cela s'ajoute un humour aussi très bien dosé, avec son lot de moments purement hilarants et pourtant prévisibles, ses scènes cocasses ou ses répliques à mourir de rire. Mais surtout, l'histoire se pose comme un hommage à la presse écrite, qui a tendance à virer au numérique. On suit le personnage dans son périple, avec des étapes plus extraordinaires les unes que les autres, nous faisant littéralement voyager à travers le monde. La devise du magazine LIFE est reprise plusieurs fois dans le film et se trouve là-aussi au cœur même de l’histoire car elle est la leçon de cette histoire, si on peut dire. Ben Stiller est surprenant dans son rôle : sans être extraordinaire, il arrive néanmoins à être très vrai dans son personnage dans toutes les scènes, aussi bien les plus comiques que les plus romantiques ou spectaculaires. Le reste du casting s'en sort convenablement. La musique, elle aussi est une surprise, mêlant morceaux collant parfaitement à la situation et BO magnifique, un vrai bonheur. Les décors sont également sensationnels, nous montrant des pays aussi magnifiques que le Groenland, l'Islande ou les montagnes afghanes. Mais ceux aux US sont pas mal non, notamment les locaux de LIFE. Et la mise en scène qui là aussi, surprend : sans être exceptionnelle ou génialissime, elle est cependant maîtrisée de bout en bout et propose de nombreux plans vraiment superbes, aidant tantôt à installer cette poésie, tantôt cet effet comique, tantôt cette dose de bonne humeur qu'on prend tout le long du film. Bref, un feel-good movie qui accumule pleins de petits détails vraiment super, le rendant au final exceptionnel.
La Vie rêvée de Walter Mitty est un plaisir simple. Aucun reproche particulier pour cette oeuvre graphiquement épurée, drôle et profondément émouvante. Quintessence, qui est le nom d'un des morceaux de sa magnifique bande-son signée Theodore Shapiro, est un terme qui sied bien au film. Paroxysme atteint sur la scène du bar au Groenland : hilarante et symbole à elle seule du talent Ben Stiller. Je retiendrai aussi l'affrontement imaginaire entre Ted et Walter, totalement délirant, la reprise de Space Oddity par Kristen Wiig alias Cheryl, aérienne, ou encore la toute fin du film qui fait verser quelques chaudes larmes. Un vrai moment de bonheur. Merci.
Un très bon film à voir au cinéma pour profiter à fond de la photographie et des cadrages. Ben Stiller nous livre un film qui n'est pas une comédie avec gags et situations burlesques, mais plutôt une fable sur l'accomplissement, le fait de se trouver (ou de se retrouver). Le film emprunte un peu à la poésie, un peu au jeu de piste, un peu au film d'aventures. Les effets spéciaux sont utilisés à bon escient, et le rythme est parfait. Un très bon cocktail en somme. Quelques passages atteignent des sommets d'émotions selon moi (et ce sont des scènes-clés du film) : spoiler: La scène où Mitty s'embarque dans l'hélicoptère sur Space Oddity de David Bowie, la scène où Mitty rencontre (enfin) le photographe, et la scène finale où l'on voit la couverture du dernier numéro de Life. . Mention spéciale au pilote d'hélicoptère groenlandais (un excellent acteur, surtout en VO) et à Sean Penn , particulièrement bien filmé.
Plus de 60 ans après la première adaptation de la nouvelle de James Thurber, revoici Walter Mitty et ses rêves éveillés pour un nouveau film cette fois-ci produit, réalisé et interprété par Ben Stiller. Le comique américain a depuis longtemps prouvé qu'il était capable d'être à l'aise derrière la caméra et de livrer des films fabuleux, en témoignent l'hilarant Zoolander, qui se moquait éperdument du monde de la mode, et surtout l'excellent Tonnerre sous les Tropiques, qui touchait du doigt l'entreprise hollywoodienne et ses blockbusters aux tournages chaotiques. Alors, que nous réserve l'artiste pour sa cinquième réalisation ? Il s'intéresse ici à un timide développeur de négatifs chez le célèbre magasine Life, rabaissé par tout le monde, fou amoureux d'une collègue de travail, mais souffrant de rêves éveillés intempestifs où il vit des aventures extraordinaires qui ne font que lui rappeler d'avantage sa morne existence. Pourtant un jour, il va devoir parcourir le monde pour une vraie aventure afin de retrouver un négatif perdu et sauver son emploi. Il part donc au Groenland et va commencer à vivre des péripéties aussi déjantées qu'inattendues, faisant par ailleurs progressivement disparaître ses lubies somatiques. Dès les premières minutes, aucun doute : on est bel et bien dans un film de Ben Stiller. Humour savamment dosé, mise en scène soignée, parfois clippesque, décor réel bigger than life... Le réalisateur vit dans un monde contemporain et n'hésite pas à le filmer sans retenue. Les effets spéciaux et autres séquences d'action sont réussis, notamment dans les passages fantasmés par Walter comme le sauvetage d'un chien dans un immeuble en flammes ou encore l'impressionnant combat entre Walter et son boss Ted visiblement inspiré par les apocalyptiques affrontements de Dragon Ball Z. Mais le long-métrage est aussi scénaristiquement palpitant, bien loin de l'histoire simpliste de la nouvelle originale ou du thème d'espionnage du premier film et beaucoup plus touchant dans son message. Ajoutant des pointes d'humour hilarantes et des plans visuellement parfaits, Stiller touche une fois de plus dans le mille et prouve qu'il peut facilement passer du drame à la comédie avec un dosage exemplaire. Bref, La Vie rêvée de Walter Mitty est une réussite qui complète une filmographie déjà bien complète pour l'éternel Greg Furniker.
Ground control to Ben Stiller. C’est quand le cinéphile ne regarde plus le ciel pour attendre les comètes que les ovnis apparaissent. La vie rêvée de Walter Mitty est l’un de ces ovnis inclassables qui peuvent surprendre les spectateurs et apporter de la fraicheur là où la plupart des scénarios sentent le réchauffé et des films tournés non plus pour le plaisir du cinéma mais pour la récolte des billets verts. Il faut être un grand cinéphile pour se souvenir du film de 1947 avec Danny Kaye. Ce n’est cependant pas un remake mais une adaptation de l’histoire originale. Walter Mitty est un homme enfermé dans son quotidien, ne voyageant qu’à travers les négatifs des photos qui défilent sous ses yeux dans son bureau du journal Life. Il rêve d’une vie moins ordinaire, et y trouve une forme d’évasion avec le courage et le brin de folie pour faire et dire ce qu’il n’ose pas dans la vie de tous les jours. Un quotidien bousculé le jour où, alors que le journal va publier son dernier numéro, il perd le négatif d’une photo envoyée par un photographe qui parcourt le monde, photo qui devait faire la une du journal. Walter Mitty va alors se lancer dans un voyage autour du monde et vivre une vie qu’il n’osait pas imaginer. De nombreux spectateurs se retrouvent dans ce personnage de Walter Mitty que la vie a obligé à repousser la réalisation de certains rêves mais qui l’a également amené sur d’autres chemins surprenants. Ben Stiller offre ici un film plein de poésie et de douce folie, emmenant les spectateurs à travers ses rêves et ses voyages. Il prouve qu’il est plus que l’acteur comique et réalise aussi ses rêves de cinéphile et de réalisateur en tournant des scènes de films que de nombreux cinéastes auraient aimé réaliser. On peut ici regretter des scènes non tournées, la charge de Lawrence d’Arabie en plein New-York aurait pu donner plus d’ampleur que d’autres scènes inspirées de certains films. Si l’on peut souligner l’esthétisme on remarque un très léger manque de souffle et d’émotion. La vie rêvée de Walter Mitty apporte du point de vue de la réalisation et de la photographie une grande fraicheur avec un retour à un certain cinéma, celui des paysages en extérieur, de la lumière naturelle et des grands espaces, le tout loin des fonds verts des plateaux de cinéma. Ben Stiller porte le film du début jusqu’à la fin avec un casting excellent. Une mention toute particulière à Sean Penn. Martin Scorsese et Quentin Tarantino n’auraient sans doute pas renié les choix de la BO du film, BO qui emporte le spectateur loin dans les rêves et les voyages de Walter Mitty, très loin même, au dessus de la lune.