Derniers Avis : La Vie rêvée de Walter Mitty - Page 22

Adaptation de la nouvelle de James Thurber publiée en 1939, et remake éponyme du film de 1947, La Vie rêvée de Walter Mitty marque le retour de Ben Stiller au poste de réalisateur. Après Génération 90, Disjoncté, Zoolander, et Tonnerre sous les tropiques, l’acteur abandonne le registre purement comique et signe un film d’une douceur bienvenue pour commencer l’année 2014.
Chef de service du département des négatifs au magazine Life, Walter Mitty est un homme timide qui préfère s’imaginer vivre mille aventures trépidantes plutôt que d’affronter la réalité. Mais la disparition de la photo censée faire la prochaine couverture l’oblige à sortir de sa bulle.
Avec La Vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller fait preuve d’une poésie déjà patente dans Génération 90. Il nous embarque sans trop de difficulté sans l’univers onirique de Walter auquel on s’attache dès le début du film. En même temps difficile de ne pas être de son côté quand il essaye de séduire maladroitement Kristen Wiig ou se fait ridiculiser par Adam Scott exécrable (et donc très bon) dans le rôle du patron cupide, condescendant et sans cœur. On adore particulièrement leur combat imaginaire dans les rues de New York, scène filmée en conditions réelles et durant laquelle...

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Un joli mélange de rêve et de réalité. Les deux univers s'imbriquent parfaitement créant ainsi une magnifique ode à la vie. Un très beau film qui nous pousse à aller au delà de nos appréhension, de ce craquant que le monde nous impose.

Les points forts :
Une histoire qui donne envie, des personnages attachants et amusants, des événements surprenants, des paysages grandioses, une lumière brillante et des couleurs travaillées joliment. Les plans sont incroyables et affichent le côté splendide et gigantesque de la nature comme de la ville et du quotidien. La musique nous entraine dans l'intrigue peaufinée d'un humour très amusant. En plus les sfx sont bons !

Les points faibles :
L'histoire avec Cheryl Melhoff devient vite barbante même si parfois amusante. Elle prend trop de place dans l'intrigue là où on aurait aimé plus de nature et de rêve.
L'intrigue n'est pas poussée jusqu'au bout, elle est survolée tout du long, c'est dommge.

Conclusion :
Ben Stiller nous emmène joyeusement dans son monde pour un voyage sympathique, extraordinaire et surtout beau. Un bon film sympa mais qui ne plaira pas à tout le monde.

Il y avait des bonnes idées, mais il manquait de la justesse dans ce nouveau film de Ben Stiller. Le concept, en lui même a déjà été vu et revu, mais ici, il se centre non pas seulement sur le protagoniste, mais aussi et surtout sur les questionnements liés au contexte actuel : le monde du travail, l'influence grandissante des réseaux sociaux dans notre vie, la recherche de l'âme sœur, partir à l'aventure, concrétiser ses rêves les plus fous. Malgré toutes ces thématiques intéressantes, je fut très déçu, car j'ai trouvé la réalisation trop irréaliste (j'avais l'impression de voir 1h30 de publicité...) et Ben Stiller est beaucoup trop inexpressif dans son jeu. De plus, le discours moralisateur vient pointer son bout du nez dès les premières minutes du film. Malgré tous ses défauts, ce film arrive quand même à nous émouvoir, si on se laisse embarquer dans l'aventure sans trop s'attendre à du grand chef d'oeuvre !

Un bon film où le voyage initiatique de Walter prend la place la plus importante. Un personnage attachant, qui tente de retrouver l'âme du skater à la coupe iroquoise qu'il était au travers d'une aventure à la poursuite d'un cliché perdu pour le magazine Life. Un film touchant, pas inoubliable mais que l'on reverra avec plaisir plus tard.

Walter Mitty est un très beau film, qu'on ira pas forcément voir pour son histoire, assez mollassonne, mais plutôt pour ce qu'il nous apporte bien au delà de la simple retransmission de la réalité : sa capacité à nous emporter et à nous faire rêver.

Ah "La vie rêvée de Walter Mitty" est une petite pilule de bonheur une vraie bouffée d'oxygène ! Ayant vu son précédent film en tant que réalisateur (Tonnerre sous les tropiques), j'attendais avec impatience son nouveau long métrage et je n'ai pas été déçu. Il fait dire d'avance que le trailer était génial et me donnait encore plus envie de le voir. C'est une fabuleuse histoire humaine et profonde remplie d'ondes positives ce qui nous fait le plus grand bien. Le scénario est simple mais plutôt bien foutue avec un concept très intelligent sur une personne qui préfère "rêver sa vie plutôt que vivre ses rêves" mais ce film va faire passer notre personnage de l'autre côté c'est a dire vivre ses rêves voilà sur quoi repose le film. Nous suivons un personnages très attachant interprété par Ben Stiller qui nous offre un bon rôle de sa part très agréable, touchant bref, une personne remplie de bons sentiments accompagnée de ses rêves aussi dégantés les uns que les autres. Certaines passages du films sont hilarants notamment lors des périodes rêveuses de notre héros. Mais ce n'est pas un humour que Stiller nous fait d'habitude, le lourd est mis de côté et est remplacé par quelque chose de plus fin, subtile mais tout aussi efficace. De plus le film ne se contente pas de nous faire rire, le spectateur est touché par l'histoire et les événements, c'est beau, c'est traité de façon très poétique avec des images hallucinantes ! La photographie du film est sublimés par des paysages grandioses ce qui nous donne vraiment envie de prendre son sac et de partir en Islande ou au Groenland... Nous sommes transportés dans une superbe aventure humaine remplie de messages positifs dont le plus important est: vivre ses rêves, c'est le message que veut faire passer Ben Stiller a nous public. Le petit défaut que je donnerais au film, ce serait qu'il y ai quelques longueurs mais rien de très important même avec ce petit bémol, le temps passe très vite voire trop. J'aurais vraiment voulu que le film continu je voulais bien encore une petite dose de rêves, d'aventure... De plus les effets spéciaux sont très bien foutus avec un budget conséquent (90 millions de dollars !) et les acteurs/actrices remplies très bien leur boulot. J'ai bien apprécié la petite apparition de Sean Penn dans le film qui est cette plutôt courte mais agréable et la musique du film est superbe comme dans tous ces film en tant que metteur en scène, c'est un régal pour les oreilles !
Donc au final, La vie rêvée de Walter Mitty s'avère être un très beau film qui confirme le talent de Ben Stiller en tant que réalisateur après Tonnerre sous les tropiques et en tant que comédien qui dans celui ci, nous montre un visage très tendre et positif. Avec ce film, l'année 2014 commence plutôt bien, on sort vraiment de l'ordinaire c'est rien de plus qu'un petit bonheur, une véritable bouffée d'oxygène ! Je le conseille pour passer un moment très agréable, drôle, humain et profond.

Après le cinéma en difficulté, la presse écrite moribonde sert ici de trame et de prétexte à Ben Stiller. Avec "Tropic Thunder" (2008), sa précédente réalisation, il revisitait de façon tonitruante, iconoclaste et potache les codes du film de guerre et d'aventures "exotiques". Là, c'est l'apprentissage (tardif) supplémenté à l'aventure qui est convoqué dans ce remake libre de "The secret Life of Walter Mitty" de l'Après-guerre, dû à Norman McLeod, avec le même argument de base, tiré d'une nouvelle de James Thurber. Nous sommes en 2009, quand le prestigieux magazine "Life" met la clé sous la porte, en version-papier - n'existe plus dès lors qu'en version numérique. Partant de ce réel (cruel) fait-divers, Stiller joue sur les mots : le timide quadra Walter Mitty (dont il assure lui-même le rôle) va vivre à l'avantage du spectateur 2 heures durant sa "vie secrète", à la suite d'un concours de circonstances très romanesque, le projetant dans son "Life" secret - il est depuis 16 ans responsable du service "négatifs", spoiler: et devra partir à la recherche d'un cliché égaré du légendaire Sean O'Connell (Sean Penn), "into the Wild" (eh, eh) : Groënland, Islande, mais aussi Himalaya, jusqu'en Afghanistan.
Devenu aventurier pour ne pas trahir la confiance du grand photographe, Walter dépasse aussi ses limites pour les beaux yeux de Cheryl (Kirsten Wiig) - dimension "romcom", et pour la plus grande fierté de sa mère Edna (Shirley McLaine), dont les talents de pâtissière ne seront pas indifférents à la bonne progression de son étonnant périple !
Il y a de belles choses (immersion dans la nature) et de bonnes choses (l'épisode "buttonnesque", par exemple), des trouvailles, notamment "sportives" spoiler: (combat avec le liquidateur dans les rues de New York, rencontre musclée avec un requin dans l'Atlantique, virée en skate-board avant éruption en Islande...),
le côté lunaire de Walter est exploité avec à-propos et poésie... mais c'est un brin trop vieillot - surtout dans la forme - sans que l'on sache si c'est voulu (sorte d'hommage au film de 1947), ou pas.... 3/5.

En ce moment on ne peut pas dire que Ben Stiller soit au top de sa forme. Il a enchainé les bides commerciaux comme "Le Casse de Central Park" par exemple. Il fallait qu'il revienne en force avec un film plus en lien avec ce qu'il faisait autrefois. Il n'est pas obligé de marquer les esprits mais j'aimerai le retrouver tel qu'il était. Drôle. Je ne voulais pas d'un film totalement similaire qu'un " La Nuit au musée" ou d'un "Mon beau-père et moi" puisque c'était évident que ça aurait été une fois de plus un échec. Changer de registre était une nécessité pour cet acteur en perte de vitesse. Avec "La vie rêvée de Walter Mitty" on est dans l'émotion. Pas larmoyant non loin de la mais plus dans la beauté de la vie, dans la poésie pur et simple (ressemble sur quelques points à Forrest Gump de mon avis). C'est bien mais il manque un peu de folie. Mal dosé.

Pourquoi ? On part en fanfare et puis ça retombe au fur et à mesure du film. Le principal intérêt de ce film réside dans les rêves plus vrais que nature de Walter. Mais plus l'intrigue avance (quand il commence à faire des voyages) moins il y en a et les gags qui restent sont assez creux. Plus grand chose à se mettre sous la dent (mise à part lorsqu'il retrouve le protagoniste incarné par Sean Penn ou quand il saute du mauvais côté en hélicoptère ...) Non pas qu'ils sont mauvais mais par rapport aux rêves ils font pâle figure. Le meilleur moment du film reste probablement quand il combat son boss tyrannique. Juste excellent. J'ai beaucoup aimé aussi le moment passé au parc. Mais on constate que Walter perd son caractère de grand rêveur pour laisser place à celui du grand aventurier. On perd, par ce changement, la pitié pour un personnage pas bien débrouillard. On reste attaché au protagoniste principal mais moins qu'au début. Peut être bien parce que je me retrouvais plus dans la première partie du film. Dans la deuxième, on tombe dans le romantisme un peu chiant et prévisible. Il me restait donc les incroyables panoramas et les somptueux paysages de l'Islande sur de belles musiques signé Jose Gonzalez (je vous le conseille d'ailleurs) On peut compter quand même sur de très bons acteurs à commencer par Adam Scott (le boss de Walter) vraiment très bon. Une tête à claque exécrable que j'aurais aimé tuer de mes propres mains. Et puis même si Sean Penn à un petit rôle, il le joue tellement à fond que j'aurais aimé le voir un peu plus. À la réalisation Ben Stiller ne fait pas dans les artifices et c'est tant mieux. Il préfère jouer la carte de la sécurité en misant sur une mise en scène sobre qui reste toutefois de très bonne facture. Efficace.

Il faut voir ce film. Ça ne renouvelle en rien la comédie romantique mais on passe un agréable moment. À voir en famille, avec sa copine ou son meilleur pote, ce film plaira à absolument tout le monde. Et puis Ben Stiller est génial en tant que réalisateur.

Finalement décu par ce film.
Scénario un peu décousu. Des clichés. L'homme qui s'ignore. Le nerd qui se transforme.
Heureusement, de belles images d'Islande, mais comme je connaissais déjà...
Dommage.

Le film démarre très bien, on est transporté dans le monde imaginaire du personnage, mais malheureusement le film fait vite du sur place.

Alors qu’il nous avait jusque-là habitués à des comédies pleines de cynisme à défaut de subtilité (Zoolander et Tonnerres sous les tropiques), Ben Stiller nous étonne en nous servant aujourd’hui un film plein de poésie en signant un remake d’une comédie (eponyme en VO) datant de 1947. Le concept bon-sentimentaliste faisant d’un américain moyen un héros qui apprend à trouver le courage de réaliser ses rêves est assez simpliste mais la façon dont il sert ainsi de support à de magnifiques scènes filmées dans de splendides décors exotiques permet au film de devenir une jolie aventure humaine visuellement impeccable. La plastiques de ses paysages islandais peut sembler tirée de cartes postales mais ils servent à amplifier les sentiments de liberté du personnage principal tandis que tous ceux qui l'entourent, de ses collègues rigoureux aux autochtones coupés du monde, restent invariablement figé dans leur propre monde. Même si cette belle idée d’alterner des passages réels et fantasmés est trop mal exploitée pour faire de La vie rêvée de Walter Mitty le film aussi surprenant que semblait nous le promettre sa bande-annonce, il s’agit au final d’un superbe hommage rendu au magazine Life, une célèbre revue de photojournalisme, relayé depuis quelques années à un simple site Internet, et au métier de reporter-photographe en particulier grâce au rôle mémorable offert à Sean Penn.