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ASSRANCETOURIX
16 abonnés
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1,5
Publiée le 17 février 2015
Un assez petit navet, joué par un acteur au charisme proche d'un cachet d'aspirine. On s'emm.... 95% du temps ! c'est lent, auto contemplatif avec des scènes au bon enfant artificiel (les câlins) et totalement dénué d'intérêt ! A côté du chef d'œuvre onirique enivrant avec Danny Kaye, une très très pâle copie inodore, incolore et sans saveur !
Jolie histoire avec des trouvailles visuelles sympatiques, mais malheureusement aussi quelques longueurs. Un peu plus de rythme l'aurait rendu parfait, mais cela reste un bon film à aller voir et qui peut être le point de départ de beaucoup de discussions philosophiques...
Voila la belle surprise de ce début d'année cinématographique , un remake aussi bien que l'original , Ben Stiller nous offre un très beau voyage à travers de superbes paysages entre émotion et aventures , un bemol pour la romance avec Kristen Wiig qui est vraiment trop peu développé , dommage .
Ben Stiller sait nous faire voyager avec lui. Il nous amène dés le début dans son histoire, et dans ses pensées. Le personnage hautement empathique nous fait oublier que nous sommes dans un cinéma, mais bel et bien en train de rider avec lui sur les routes d'Islande.
Ben Stiller, devant et derrière la caméra, signe là un très bon film, très bien écrit, parfois drôle et parfois poétique, aux superbes paysages et remarquablement interprété. Sans doute l'un des ses meilleurs films.
Je me suis endormi devant "La Vie rêvée de Walter Mitty": mes yeux se sont fermés au moment où Ben Stiller (Walter), après une longue traversée de l'Himalaya, rencontre Sean Penn, qui joue le rôle d'une sorte d'anachorète. Avant cette ascension vers les sommets (l'endroit où se trouve le Sage), le film suivait déjà depuis un certain temps une mauvaise pente, comme si la réalisation effective de la "vie rêvée" de Walter - ce besoin éprouvé un jour par le personnage d'écouter ses envies profondes et de partir à l'aventure "all around the world" - faisait basculait le film vers le pire: une rêverie écolo au bord des fjords islandais, puis, une rencontre avec un chaman (Sean Penn) sorti d'un roman de Paulo Coelho. La Vie rêvée de Walter Mitty, c'est donc la rencontre de Ben Stiller et de "L'Alchimiste". Avant de partir à la recherche de sa "légende personnelle" (pour reprendre l'expression un peu toc de Paulo Coelho), Walter tombe amoureux d'une de ses collègues (Kristen Wiig) et se cherche, en même temps, un but dans la vie. Walter est une synthèse de tous les personnages incarnés par Stiller, c'est le côté "best of" du film: on pourra y retrouver par instants l'amoureux transi et maladroit de "Mary à tout prix", l'homme qui n'arrive plus à avancer dans sa propre vie ("Greenberg"), le gardien d'un sanctuaire qui s'anime sous nos yeux, comme dans "Une Nuit au musée" (voir la séquence où il sort d'une cover du magazine Life). Walter saute ensuite dans un hélico et c'est parti pour la grande aventure. La vie "rêvée"? De quels "rêves" parle-t-on exactement? Est-ce que tout le monde a envie de se ressourcer en Islande en faisant du skate au bord des fjords? Est-ce que tout le monde a besoin de faire l'ascension de l'Himalaya pour trouver LA réponse? Comme l'a confié Kristen Wiig à Laurent Weil au moment de la sortie du film (désolé pour la source), "nous sommes tellement connectés à nos téléphones, nos ordinateurs, que parfois nous ressentons le besoin de nous déconnecter; on n'est pas non plus obligé de voyager jusqu'au Groenland pour ça." En effet. Dès lors, pourquoi nous infliger une telle odyssée? Et pourquoi a-t-on droit à tous ces plans de paysages filmés comme des fonds d'écran? Très loin de la grande évasion promise par son titre (un titre finalement un peu douteux, qui évoque les "fabuleuses" histoires de Jean-Pierre Jeunet), La Vie rêvée de Walter Mitty est film dont je suis sorti désolé. J'ai tellement aimé Ben Stiller par le passé que j'aurais voulu qu'il entende ce que lui dit Kristen Wiig à propos de Space Oddity de David Bowie: "This song is about courage and going to unknown". Du courage, de l'inconnu, Walter, c'est tout ce qui manque à ta vie.
l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
19 abonnés
166 critiques
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1,5
Publiée le 11 avril 2014
Une étoile et demi juste pour les plans de paysages et rien d'autre. On s'ennui à mourir. L'idée de départ était pourtant bonne mais tellement mal exploitée. il y avait beaucoup mieux à faire, notamment en passant outre les dialogues vide de sens au profit de plus d'aventures et de paysages.
Une sorte d'Amélie Poulain, d'un road movie à la Forrest Gump. Un cocktail curieux, intrigant, attachant, nous faisant voyager, passer du réel aux rêves... Une quête particulière avec de joli moment de mise en scène, de musique.
Grand fan de Danny Kaye, Ben Stiller tente avec La vie rêvée de Walter Mitty de marcher dans ses pas en adaptant à son tour la nouvelle de James Thurber (1939), déjà transposée à l’écran en 1947 avec son idole. Très poussif mélange de comédie, de roman d’aventure et de conte philosophique, son film le ramène malheureusement à une triste réalité : il ne suffit pas de décréter que l’on veut faire un film sérieux pour qu’il soit bon.
Peut-on faire du bon cinéma avec des bons sentiments ? Cette question, que je n’ai pas inventé puisqu’elle était posée récemment par un magazine à l’évocation du film de Ben Stiller, est bien entendu un peu simpliste mais a le mérite d’ouvrir un vrai débat et surtout le mérite encore plus grand de me permettre de débuter cette chronique de manière solennelle.
Oui, il me semble tout à fait possible de faire du bon cinéma avec des bons sentiments, et beaucoup l’on déjà fait, je ne vais pas vous faire la liste, ce serait long et fastidieux et je n’ai surtout pas envie de prendre le temps de le faire. Ceci étant, Ben Stiller n’a apparemment lui pas appris la recette.
Si l’on ne peut pas retirer à Ben Stiller la sincérité de son projet, il y a en effet assez de naïvetés cinématographiques et de raccourcis dramatiques dans La vie rêvée de Walter Mitty pour faire l’objet d’un cours en première année d’école de cinéma sur les erreurs à ne pas commettre pour un premier long-métrage. Oui je sais c’est gratuit, je n’ai aucune compétence en la matière justifiant cette attaque minable mais ça n’en est pas moins vrai.
Je n’ai jamais vraiment aimé les mélanges entre la réalité et la fantaisie, l'univers de Tim Burton m’ayant pour cette raison toujours laissé de marbre. Mais j’admets que Tim Burton est un vrai réalisateur et fait de bons films si tant est que l’on aime son univers. Ce n’est malheureusement pas le cas de Ben Stiller. En voulant explorer trois dimensions (comique, fantastique, aventure) pour livrer une vaste et ambitieuse réflexion sur la vie, il se perd en effet complètement en chemin et nous embarque dans un univers aussi confus que terriblement caricatural, et c’est sans doute là que réside le gros du problème.
Vaguement intriguant au début, même si les scènes de rêves éveillés de Walter Mitty m’ont personnellement paru aussi longues et répétitives que sans intérêt, le concept du film de Ben Stiller aurait après tout peut-être pu donner un résultat acceptable, voire même agréable. Le beau-fils préféré de Robert de Niro n’a malheureusement pas encore les épaules pour passer du projet au produit et nous offre pendant deux heures une somme impensable de clichés cinématographiques et de philosophie de supermarché qui ferait presque passer Marc Lévy pour un candidat au prix Goncourt.
Il y a en effet dans Walter Mitty à peu près tous les pénibles clichés que l’on peut généralement attendre d’un premier film : scénario aussi prévisible qu’invraisemblable (ce qui est certes en soi une performance), personnages stéréotypés à l’extrême, dialogues très courts, mélo sentimentaliste mille fois vu, musique à fond pour souligner chaque tournant dramatique (cet effet est appelé dans le jargon « technique des Petits mouchoirs », ne me demandez pas pourquoi), leçon philosophique empruntée à un livre de méditation new-age pour adolescentes, fin plus attendue qu’un épisode de Plus belle la vie, … Bref, un très mauvais remake d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet en moins.
Bon certes Ben Stiller a eu la bonne idée de prendre l’avion et de nous faire visiter l’Islande, qui a l’air d’être un joli pays. Et il semble parfois se souvenir qu’il fut un temps où il aimait à nous faire rire, ce qui évite de tomber trop vite dans un demi-sommeil profond. Mais c’est à peu près tout.
On ne sait sinon pas trop ce qui a pu convaincre Sean Penn d’apporter sa caution personnelle à ce grand déballage de lieux communs, spoiler: sa rencontre finale avec Walter Mitty étant d’ailleurs à la limite du grotesque , mais espérons qu’il aura récolté assez d’argent avec ce rôle pour nous dispenser d’autres apparitions de ce genre.
Réponse au sujet de la dissertation donc : Ben Stiller ne sait pas (encore) faire du bon cinéma avec des bons sentiments. Souhaitons-lui qu’il apprenne vite.