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Un visiteur
1,5
Publiée le 23 janvier 2014
Je me suis endormi devant "La Vie rêvée de Walter Mitty": mes yeux se sont fermés au moment où Ben Stiller (Walter), après une longue traversée de l'Himalaya, rencontre Sean Penn, qui joue le rôle d'une sorte d'anachorète. Avant cette ascension vers les sommets (l'endroit où se trouve le Sage), le film suivait déjà depuis un certain temps une mauvaise pente, comme si la réalisation effective de la "vie rêvée" de Walter - ce besoin éprouvé un jour par le personnage d'écouter ses envies profondes et de partir à l'aventure "all around the world" - faisait basculait le film vers le pire: une rêverie écolo au bord des fjords islandais, puis, une rencontre avec un chaman (Sean Penn) sorti d'un roman de Paulo Coelho. La Vie rêvée de Walter Mitty, c'est donc la rencontre de Ben Stiller et de "L'Alchimiste". Avant de partir à la recherche de sa "légende personnelle" (pour reprendre l'expression un peu toc de Paulo Coelho), Walter tombe amoureux d'une de ses collègues (Kristen Wiig) et se cherche, en même temps, un but dans la vie. Walter est une synthèse de tous les personnages incarnés par Stiller, c'est le côté "best of" du film: on pourra y retrouver par instants l'amoureux transi et maladroit de "Mary à tout prix", l'homme qui n'arrive plus à avancer dans sa propre vie ("Greenberg"), le gardien d'un sanctuaire qui s'anime sous nos yeux, comme dans "Une Nuit au musée" (voir la séquence où il sort d'une cover du magazine Life). Walter saute ensuite dans un hélico et c'est parti pour la grande aventure. La vie "rêvée"? De quels "rêves" parle-t-on exactement? Est-ce que tout le monde a envie de se ressourcer en Islande en faisant du skate au bord des fjords? Est-ce que tout le monde a besoin de faire l'ascension de l'Himalaya pour trouver LA réponse? Comme l'a confié Kristen Wiig à Laurent Weil au moment de la sortie du film (désolé pour la source), "nous sommes tellement connectés à nos téléphones, nos ordinateurs, que parfois nous ressentons le besoin de nous déconnecter; on n'est pas non plus obligé de voyager jusqu'au Groenland pour ça." En effet. Dès lors, pourquoi nous infliger une telle odyssée? Et pourquoi a-t-on droit à tous ces plans de paysages filmés comme des fonds d'écran? Très loin de la grande évasion promise par son titre (un titre finalement un peu douteux, qui évoque les "fabuleuses" histoires de Jean-Pierre Jeunet), La Vie rêvée de Walter Mitty est film dont je suis sorti désolé. J'ai tellement aimé Ben Stiller par le passé que j'aurais voulu qu'il entende ce que lui dit Kristen Wiig à propos de Space Oddity de David Bowie: "This song is about courage and going to unknown". Du courage, de l'inconnu, Walter, c'est tout ce qui manque à ta vie.
l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
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1,5
Publiée le 11 avril 2014
Une étoile et demi juste pour les plans de paysages et rien d'autre. On s'ennui à mourir. L'idée de départ était pourtant bonne mais tellement mal exploitée. il y avait beaucoup mieux à faire, notamment en passant outre les dialogues vide de sens au profit de plus d'aventures et de paysages.
J'ai trouvé ce film fade à en mourir ! Le scénario est plat, j'ai eu l'impression de perdre mon temps. Les scènes sont prévisibles et la fin décevante et ennuyeuse ! ... Juste un truc.. Je savais pas qu'il y avait du réseau à plus de 5000 mètres d'altitude ...en plein Himalaya !
Grand fan de Danny Kaye, Ben Stiller tente avec La vie rêvée de Walter Mitty de marcher dans ses pas en adaptant à son tour la nouvelle de James Thurber (1939), déjà transposée à l’écran en 1947 avec son idole. Très poussif mélange de comédie, de roman d’aventure et de conte philosophique, son film le ramène malheureusement à une triste réalité : il ne suffit pas de décréter que l’on veut faire un film sérieux pour qu’il soit bon.
Peut-on faire du bon cinéma avec des bons sentiments ? Cette question, que je n’ai pas inventé puisqu’elle était posée récemment par un magazine à l’évocation du film de Ben Stiller, est bien entendu un peu simpliste mais a le mérite d’ouvrir un vrai débat et surtout le mérite encore plus grand de me permettre de débuter cette chronique de manière solennelle.
Oui, il me semble tout à fait possible de faire du bon cinéma avec des bons sentiments, et beaucoup l’on déjà fait, je ne vais pas vous faire la liste, ce serait long et fastidieux et je n’ai surtout pas envie de prendre le temps de le faire. Ceci étant, Ben Stiller n’a apparemment lui pas appris la recette.
Si l’on ne peut pas retirer à Ben Stiller la sincérité de son projet, il y a en effet assez de naïvetés cinématographiques et de raccourcis dramatiques dans La vie rêvée de Walter Mitty pour faire l’objet d’un cours en première année d’école de cinéma sur les erreurs à ne pas commettre pour un premier long-métrage. Oui je sais c’est gratuit, je n’ai aucune compétence en la matière justifiant cette attaque minable mais ça n’en est pas moins vrai.
Je n’ai jamais vraiment aimé les mélanges entre la réalité et la fantaisie, l'univers de Tim Burton m’ayant pour cette raison toujours laissé de marbre. Mais j’admets que Tim Burton est un vrai réalisateur et fait de bons films si tant est que l’on aime son univers. Ce n’est malheureusement pas le cas de Ben Stiller. En voulant explorer trois dimensions (comique, fantastique, aventure) pour livrer une vaste et ambitieuse réflexion sur la vie, il se perd en effet complètement en chemin et nous embarque dans un univers aussi confus que terriblement caricatural, et c’est sans doute là que réside le gros du problème.
Vaguement intriguant au début, même si les scènes de rêves éveillés de Walter Mitty m’ont personnellement paru aussi longues et répétitives que sans intérêt, le concept du film de Ben Stiller aurait après tout peut-être pu donner un résultat acceptable, voire même agréable. Le beau-fils préféré de Robert de Niro n’a malheureusement pas encore les épaules pour passer du projet au produit et nous offre pendant deux heures une somme impensable de clichés cinématographiques et de philosophie de supermarché qui ferait presque passer Marc Lévy pour un candidat au prix Goncourt.
Il y a en effet dans Walter Mitty à peu près tous les pénibles clichés que l’on peut généralement attendre d’un premier film : scénario aussi prévisible qu’invraisemblable (ce qui est certes en soi une performance), personnages stéréotypés à l’extrême, dialogues très courts, mélo sentimentaliste mille fois vu, musique à fond pour souligner chaque tournant dramatique (cet effet est appelé dans le jargon « technique des Petits mouchoirs », ne me demandez pas pourquoi), leçon philosophique empruntée à un livre de méditation new-age pour adolescentes, fin plus attendue qu’un épisode de Plus belle la vie, … Bref, un très mauvais remake d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet en moins.
Bon certes Ben Stiller a eu la bonne idée de prendre l’avion et de nous faire visiter l’Islande, qui a l’air d’être un joli pays. Et il semble parfois se souvenir qu’il fut un temps où il aimait à nous faire rire, ce qui évite de tomber trop vite dans un demi-sommeil profond. Mais c’est à peu près tout.
On ne sait sinon pas trop ce qui a pu convaincre Sean Penn d’apporter sa caution personnelle à ce grand déballage de lieux communs, spoiler: sa rencontre finale avec Walter Mitty étant d’ailleurs à la limite du grotesque , mais espérons qu’il aura récolté assez d’argent avec ce rôle pour nous dispenser d’autres apparitions de ce genre.
Réponse au sujet de la dissertation donc : Ben Stiller ne sait pas (encore) faire du bon cinéma avec des bons sentiments. Souhaitons-lui qu’il apprenne vite.
La vie rêvée de Walter Mitty ne fait malheureusement pas rêvée. Ni les inventions gaguesques ni l'interprétation (plutôt poussive) ne prêtent à rire. Film décevant alors que je suis plutôt fan de Ben Stiller. L'étoile je la mets à Sean Penn.
La bande annonce était sympa et appréciant Ben stiler, je me suis dit pourquoi pas. Et bien je me suis trompé. De superbe image, mais un scénario mal ficelé. Du coup, là aussi ce fut bien long....
C'est une critique subjective que je vais faire, pour ma part, j'ai trouvé ce film bouleversant, autant par son histoire, par ses plans, que par sa poésie. Les thèmes abordé dans ce film que sont celui du rêve, du voyage, de la photo, de la vie tout simplement, sont des thèmes qui marchent quand on sait de quoi on parle. Ici, Ben Stiller nous offre un magnifique long métrage, retraçant la vie d'un certain Walter Mitty qui travail dans les archive du grand magasine "Life" (Journal ayant pour politique de mettre en avant la photographie dans le journalisme) et qui s'occupe de traiter les clichés/trier etc, reçu par les photographes travaillant pour le Magasine. Cependant, oui faut bien qu'il se passe un truc un jour, quelque chose va chambouler son quotidien, et les voyages irréel qu'il fait quand il rêve, deviennent enfin réalité, il voyage et ne rêve plus de vivre, mais vie plutôt ses rêves. C'est une merveilleuse apologie du royaume des songes, l’esthétique du film est somptueuse, sans parler de la face de Ben stiller qui bien entendu nous force à être pris de compassion pour son personnage. L'histoire en elle même contient quelque incohérences, cependant, on ne s'attarde pas dessus, et cela n'entrave en rien à la beauté du film. C'est pour moi, l'un des films qui m'a le plus chamboulé, c'est rare, de sortir de cette salle obscure avec l'impression d'avoir vécu quelque chose.. Ce film, vous transporte dans l'imaginaire, le réel après ce long métrage, vous paraîtra extraordinaire.
Rien, il y a rien, aucune histoire, sans queue ni tête. Excusez moi mais c'est pire qu'un navet ce truc. 1h54... Eh ben je peux vous dire qu'on les sens passé. Expliqué moi ce qu'il y a a comprendre dans ce film (si toute fois il y a quelque chose a comprendre.