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    Wrong Cops
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    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Après "Steak", "Rubber" et "Wrong", Quentin Dupieux continue son odyssée de l’absurde et du non-sens avec "Wrong Cops". Cette fois-ci, nous suivons les péripéties d’un officier de police dealer de hasch qui se retrouve avec le cadavre de son voisin dans sa voiture. Le souci, c’est qu’au moment de se débarrasser du corps, notre ami flic se rend compte que sa victime est toujours vivant…Si le titre du nouveau film de Dupieux fait irrémédiablement penser à son précédent, dans la forme il se rapproche plus d’une sorte de best of de tous ses films : il s’agit avant tout d’une comédie absurde (les différents flics et leurs « petits travers » on ne peut plus burlesques) dans laquelle s’insinue de purs moments de non sens (le voisin qui refuse de mourir, « l’utilisation » de rats par Duke, la scène du « suicidé » où la fliquette drague le domicilié plutôt que d’entamer une enquête, l’enterrement). Dupieux arrive même à nous convaincre de l’existence de ce monde absurde en reliant son film aux précédents : une mère et une fille sont sur un canapé et regardent "Rubber" à la télé (et au passage, déclarent au père de famille qu’il s’agit d’un « super film » !!) et nous retrouvons au détour d’une scène rapide Dolph Springer et son chien, les protagonistes principaux de "Wrong". Il faut saluer cet effort de la part de Dupieux d’arriver à rendre cohérent cet univers fou qu’il a crée ! Maintenant, il faut parler de LA chose qui fait tout le charme de "Wrong Cops", à savoir les personnages : tous aussi barjots les uns que les autres, on se retrouve devant un fantastique festival du côté obscur de l’humanité ponctué par les prestations formidables de chacun des acteurs ! Entre Eric Wareheim ("Adventures of Power", "Tim and Eric's Billion Dollar Movie") en obsédé de la poitrine de la gente féminine, Steve Little ("Coeurs Perdus en Atlantide", "L' Abominable Vérité", "Wrong") en bon père de famille cachant un secret compromettant et qui adore faire des trous dans la terre, Arden Myrin ("Highway", "The Informant !", "Wrong", "Bachelorette") en femme fatale et vénale adepte du chantage, et un Eric Judor ("La Tour Montparnasse Infernale", "Double Zero", "Steak", "Wrong", "Halal Police d'Etat") en sorte d’ersatz de Elephant Man souhaitant devenir le nouveau David Guetta, vous avez de quoi faire travailler vos zygomatiques ! Il faut aussi rajouter l’étonnante et plaisante participation de Marilyn Manson qui incarne un jeune ado introverti se faisant prendre à parti par Duke dont le calme, la timidité et la voix douce sont à des années-lumières de son extravagante image habituelle. Mais le best du best dans "Wrong Cops", c’est le personnage de Duke, interprété par un formidable Mark Burnham ("Black Cloud", "Wrong") : totalement dément et corrompu, ce personnage est presque une compil de tous les vices et de tout ce qui peut être détestable chez un être humain. L’antipathimètre va monter au fur et à mesure du film jusqu’à exploser lors de sa conversation finale avec la femme et la fille de Sunshine ! Burnham est criant de vérité et on rit à chaque nouveau travers de Duke qu’on nous présente tant il est pathétique (j’ai eu par moment envie de rentrer dans le film pour lui filer des baffes !!). Vraiment, une interprétation magistrale pour un personnage qui est en passe de devenir culte !
    Voguant toujours avec cohérence dans l’univers étrange de son créateur, "Wrong Cops" est une bonne petite comédie loufoque qui mérite d’être vu que pour son fantastique personnage principal. J’ai hâte de voir le prochain film de Quentin Dupieux ("Reality", pour l’instant en post-production) pour savoir si ce dernier sera toujours encré dans le même monde que les précédents.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    108 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Tellement mauvais, creux et insipide que çà en devient du grand art. Après tout, en dehors de tout amalgame hasardeux, ce n'est pas pire que de penser et soutenir que les élucubrations paranoïaques cinématographiques d'Andy Warhol étaient des oeuvres de génie...
    Mention spéciale pour "Dark Judor" dans sa lutte néphrétique pour obtenir la palme du grand néant artistique. On sent que dans ce film encore,il y bosse dur...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    Tout simplement exceptionnel .....................
    Truman.
    Truman.

    233 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Quentin Dupieux revient a la charge avec sa dose de délire foudroyant et décalé, ici moins de profondeur et de subtilité que son précédent film "Wrong", pas vraiment de scénario si ce n'est une succession d’événements tournant avec des flics .

    Mais pourtant ce Wrong Cops est a mes yeux son meilleur film, là ou Wrong devenait rapidement long et un poil lourd ce n'est pas le cas ici . Mieux rythmé et mieux géré sur la durée .
    On sent bien que le réalisateur épuise ses idées vers la fin mais heureusement il a eu l'ingéniosité de ne pas rallonger a tord et a travers ce qui évite un coté "lourd" .

    Ça ne raconte pas grand chose, un flic qui vend de la drogue, drogue qui est insérée dans des rats morts, un flic qui subit du chantage car il a posé pour un magazine porno gay et un flic qui joue de la musique electro que personne n'aime .

    La musique c'est du Mr Oizo ( nom de scène du réalisateur ), et la musique en jette, elle en jette un max, c'est excellent et cette musique colle a merveille .
    De la musique unique pour un film unique ou tout le style barré et décalé de Dupieux y est dans de l'humour trash, absurde mais surtout hilarant .

    Une grosse folie ou l'on retrouve Marilyn Manson en ado qui subit un "traumatisme", ou encore l'acteur favori de Dupieux, Eric Judor en flic borgne avec son accent so frenchy .

    Wrong Cops c'est des flics qu'il ne vaut mieux pas croiser sous peine de recevoir une balle ou mesdames de devoir montrer vos seins .
    Dupieux en forme et déjanté plus que jamais mais qui n'use pas l'absurde au point de le tuer . Une pépite unique hilarante et complétement folle .
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Quentin Dupieux complète son excellent court-métrage "Wrong Cops – Chapter 1: Monday" en inventant de nouveaux personnages et situations, créant un microcosme policier délirant de la plus grande qualité. La première chose qui frappe quand le film démarre, c'est qu'on est bien loin du superbe "Wrong" : le réalisateur a manifestement décidé d'abandonner les rêveries poétiques et la photographie soignée de son dernier long-métrage pour adopter un style plus terre-à-terre, plus grossier. Le résultat, mélange improbable de sketches, peut parfois se révéler inégal, et pourtant le montage, alternant les points de vue des personnages, permet de créer un suspense empêchant le ralentissement du rythme, notamment à l'aide de cliffhangers soulignés par la musique de Mr. Oizo. La bande originale est d'ailleurs à l'image du film : binaire et stupide mais jouissive. C'était déjà le cas dans le court-métrage initiateur, qui transformait un flic graveleux en étendard de la stupidité. Mark Burnham est sans doute même l'âme du film. Il faut voir la façon dont il ridiculise deux jeunes éphèbes, parvenant à trouver une sublimation grâce à la saleté et la vulgarité. Gigotant dans un slip sale ou criant sur une biche fantasmatique, il conserve une aura qui fait de lui le véritable héros de "Wrong Cops". On n'est pas loin de l'humour et l'ambiance de "Clerks : Les Employés modèles"...
    À travers ces personnages déjantés, Dupieux continue de rendre hommage au cinéma américain et de dynamiter ses figures mythiques. C'est en les reprenant d'une façon inhabituelle qu'il expose leur singularité au grand jour. En effet, il existe pléthore de films contenant ce genre de policiers stupides et butés, mais ils sont toujours des détails dans l'histoire. Ici, il leur rend leur grandeur et leur accorde la place qu'ils méritent. En effet, quoi de plus fade que de faire avancer une intrigue en utilisant un cliché qu'on a déjà vu mille fois ? Ici, enfin, on peut apprécier de nouveau les flics américains dans leur bêtise la plus cinématographique. Peut-être seul un étranger comme Dupieux, dont toute la filmographie tend vers cette fin, peut-il être capable de mettre en valeur la spécificité de l'industrie hollywoodienne et en dynamiter les conventions de cette façon.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Pour moi il s'agit du meilleur film de ce début d'année, après l'avoir vu en avant première je n'ai qu'une seule envie c'est de le revoir encore et encore !
    C'est sans doute le film le plus terre-à-terre de Quentin DUPIEUX mais suffisamment barge pour rester dans cet univers du réalisateur.
    Je le conseille à tout le monde et à consommer sans modération !
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Avant de se lancer dans la nouvelle folie cinématographique de Quentin Dupieux, il est important de savoir que son projet était initialement de réaliser plusieurs court-métrages tournant autour de son univers nonsensique (avec pour leitmotiv des agents de la police de Los Angeles) mais aussi de ses musiques, et ce dans un but ouvertement publicitaire à l’approche de la sortie de son nouvel album sous le nom de Mr Oizo. Au vu du succès de ces sketchs, il a décidé de les assembler pour en faire ce long-métrage qui va ainsi se révéler à la fois aussi absurde et plus cohérent que ses précédents. Retrouvant plusieurs acteurs qu’il avait déjà dirigé (Éric Judor, Mark Burnham, Steve Little…) mais aussi des artistes ayant, eux, participé à la composition musicale (dont principalement Marylin Manson), Dupieux a donc amalgamé sept morceaux de scénario pensés pour être présentés individuellement, ce qui lui permet de proposer des sous-intrigues qui se retrouvent tout au long des 80 minutes (chose qu’il arrivait difficilement à faire à partir d’un scénario plus linéaire dont il a toujours à faire s’éparpiller les histoires) mais créé un rythme bâtard, le développement de chaque personnage n’étant pas aussi drôle ou aussi farfelu les uns que autres. En ressort évidemment une comédie purement absurde, dans laquelle le réalisateur, disant s’inspirer d’un mode d’écriture dadaïste, va plus loin dans le domaine du subversif, de par sa représentation peu flatteuse de la police, et dans l’usage de la musique qui prend du fait une place si omniprésente, tant sur le plan diégétique que non-diégétique, que l’on peut au final se demander si ce pas elle qui est à l’origine de la névrose de ses personnages.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    330 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2015
    Je suis une gros fan des deux précédents films de Dupieux. Wrong et surtout Rubber qui m'a mis une grosse claque cinématographique dans la face. Il me tardait de voir Wrong Cops, dont je n'avais vu que le court métrage du même nom, disponible sur internet. Ce court métrage présageait du meilleur : Un histoire absurde, Marylin Manson en adolescent (!!!) et une BO mortelle. Alors qu'en est t-il du long métrage ?

    Dès les premières secondes du générique, je me suis retrouvé en terrain connu. Wrong Cops reste fidèle à l’esthétique très épuré de ses précédents films, avec une présence importante d'effets bokeh, notamment grâce à l'utilisation d'un appareil photo en tant que caméra. J'y retrouve les mêmes personnages bizarres et malsains et la même bande-son électro... Pourtant quelque chose cloche. Il y a quelque chose de différent. C'est comme si Wrong Cops avait une trame scénaristique logique... Une grande première dans la filmographie de Quentin Dupieux. Ses deux précédent films et son court-métrage "nonfilm" avait plutôt tendance à renverser les codes scénaristiques classiques pour accoucher d'histoires surréalistes à grand renfort de mise en abîme. C'est en partie ce qui me plaisait chez Dupieux et j'ai été déçu de voir qu'il avait abandonné ce qui faisait son originalité.
    Mais n'allez surtout pas croire que "Wrong Cops" est un film banal pour autant. Dupieux a heureusement conservé son ton rigoureusement barré à travers un galerie de personnage merveilleux. Il y a celui qui vend des rats fourré à la weed, l'autre obsédé par les poitrines féminine et le mec persuadé d'être celui qui révolutionnera la musique (Eric Judor en flic moustachu, borgne et difforme !!!).

    Impossible d'écrire une critique de "Wrong Cops" sans en évoquer la musique. La musique composé par Dupieux lui-même (sous son pseudonyme de scène Mr Oizo) joue un rôle central dans ce film. Je ne suis vraiment pas fan de Mr Oizo. Mais placé dans le contexte du film et couplé avec la bizarrerie globale du film, elle devient étrangement audible.

    Des toute la filmographie de Dupieux, Wrong Cops est certainement le plus accessible (je n'ai pas encore vu "realilté"). En revanche, c'est loin d'être mon préféré.
    MC4815162342
    MC4815162342

    402 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    AHLALALALALALLA, Steak, Rubber, Wrong, que des titres complètement barrés alors pourquoi changer les bonnes habitudes ?
    WRONG COPS, Dupieux par feignantise (ceci n'est pas un reproche car c'est véridique, il l'a dit dans une interview) nous offre un titre peu inventif au vu se son précédent ovni, mais cela n'est vraiment pas important, de plus Wrong Cops pourrait être désigné comme un spin off de Wrong car c'est la même ville, le même univers et surtout grâce à un clin d’œil qui nous montre... (je conseille franchement à ceux qui n'ont pas encore vu Wrong Cops d’éviter mon spoil car cela pourrait gâcher la surprise)... la présence de spoiler: Dolph Springer (Jack Plotnick) et de son chien Paul, les personnages principaux de Wrong
    .
    Bref Wrong Cops spin off ou pas est évidement un univers à part, qui ne ressemble à aucun autre, Dupieux s'en assure, c'est un maître dans ce domaine, créer des univers insolites et illogiques c'est son dada apparemment et c'est un très souhaite hobby je trouve car j'adore, je suis fou de ses univers parfaitement décalé, Wrong m'avais mis une claque mais Quentin en veux plus et bien BAM il m'en a foutu une deuxième avec Wrong Cops, moins puissante que Wrong mais qui fait tout de même bien mal.
    Dans celui ci on oubli le spirituelle, la psychologie, la poésie, les pouvoirs mentaux et autres, on laisse la place au gras, au lourd, aux ripoux, à la musique de sauvage, le sexe, la vulgarité, la corruption, le meurtre, le crade et j'en passe.
    En gros on passe d'un fabuleux film envoûtant à un foutu condensé de pourri, et ça fait du bien de regarder un film foutrement dégueu et absurde au possible avec un casting absolument magistral en plus: Mark Burnham en flic au goûts musicaux qui font peur et qui vent de la drogue dans des rats, Eric Judor avec une énorme bosse et un bandeau sur l’œil, Steve Little complètement barré qui creuse beaucoup, Marilyn Manson avec une casquette très bizarre, Arden Myrin en mère pas très modèle, Eric Wareheim obsédé sexuel, Daniel Quinn increvable, Ray Wise qui préfère saluer vers le ciel, Don Stark avec un chihuahua, Steve Howey en prostitué, Eric Roberts avec un look très hippie et j'en passe.
    Un foutu casting royal non ?
    Passons à la bande son qui est incontestablement un des points les plus important du film, Mr Oizo se remet au platine pour nous livrer du pur son, qui nous fait bouger et vibrer, enfin c'est plus du mouvement de tête que de la danse mais c'est bon quand même, franchement y'a pas à dire l'electro c'est bon quand c'est bien fait et Oizo est surement le meilleur dans le domaine donc une BO irréprochable.
    Ensuite niveau décors ça claque vu que c'est la cité des anges, donc bon là dessus pas grand chose à dire si ce n'est que woaw !
    La réalisation de Dupieux est simple (lui même dans la même interview cité plus haut l'a dit, il est très feignant sur les plans), moi je trouve pas du tout que Wrong Cops tout comme ses autres films bénéficie d'une réal feignante.
    Le scénario lui est putain d'original, même si on est face à du flics ripoux qui se pique du pognon, la vente de drogue, de la corruption et tout le bazar c'est tourné tellement de façon absurde et barré que c'est impossible d'avoir déjà vu ça ailleurs.
    En bref toute cette critique pour dire que Quentin Dupieux est un foutu génie, vous trouverez peut être que j'utilise le mot génie à tout va mais je m'en fous, Dupieux est un génie purement et simplement.

    "Ok, It's not a movie"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2012
    Un petit bijou ! Treize minutes , seulement mais un pur plaisir ! Je n'ai pu le regarder en français,car je ne l'est pas trouver..Un Marilyn Manson (nom de scène) ou plutôt Brian Hugh Warner de son vrai nom , qui est totalement craquant avec sa casquette (que j'adore) , son casque sur les oreilles , et qui rencontre Duke , un policier vraiment étrange..Le jeune David Dolores Frank , n'écoute vraiment pas de la bonne musique.. Mais qu'est ce que sa fait étrange de le voir écouter de la mauvaise musique .. Oh , quelle belle musique fait-il pourtant.. Vraiment un super court métrage,sans doute le meilleur de deux milles douze..Peut-être bientôt un long-métrage,toujours avec Marilyn Manson dans le tas des acteurs ? Sa ne serais que pour mon plus grand plaisir.. Chapeau bas,Brian !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Un acteur enfin révélé: Mark Burnham!
    Super BO, super Montage. Du bon cinéma. Un drame social émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mai 2012
    "Wrong Cops" ou comment un filc véreux et mélomane (Mark Burnham) donne une leçon de musique à un jeune adolescent (Marilyn Manson). Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et présenté gratuitement (oh joie!) sur le web, ce court-métrage de l'intriguant Quentin Dupieux s'inscrit toujours dans la grande continuité de son art atypique démarré avec "Steak", continué avec "Rubber" tout en attendant "Wrong" prévu en salles pour le mois prochain, on ne peut s'empêcher à penser au "non-sense", ligne directrice de "Rubber" tant le comportement des protagonistes (en particulier le filc) s'avère être complètement déjanté (comme dans les précédentes oeuvres du réalisateur d'ailleurs). Quoi que voir Marilyn Manson, sans maquillage, jouant un ado fan de musique électro, ça vaut le coup d'oeil. En résumé, durant les 13 minutes qui constituent ce court, on assiste à un apprentissage de musique où le prof Burnham apprend "l'art musical" à Manson par la manière forte, j'arrête ici les explications de l'histoire par peur de trop spoiler.
    Venons-en à la photographie et diable est de constater qu'elle est bien en déça de "Rubber". Malgré quelques plans intéressants (lors de la première rencontre entre l'ado et le flic par exemple), la lumière est mal gérée, Dupieux ne prenant en compte la surexposition face au Soleil ce qui gâche certaines minutes par un halo éblouissant. Autrement, "Wrong Cops" reste sympathique à regarder, toujours par ce "non-sense" ô combien jouissif et hilarant sans entrer non plus dans un cinéma réfléchi et subtil. Reste cette séquence finale, qui nous soumet à la frustration de cette satanée volonté de voir la suite car "Wrong Cops" est présenté comme le premier chapitre d'un long-métrage à venir. Bref, "to be continued"... Vivement!
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