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Fabien D
183 abonnés
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3,5
Publiée le 23 mars 2014
Wrong cops, le nouveau film de Quentin Dupieux est sûrement l'une des oeuvres les plus furieusement barrées qui m'est été donnée de voir depuis longtemps. Poursuivant l'hommage au non-sens de ses précédents films (les clins d'oeil à Rubber sont nombreux), cette oeuvre déroute dès les premières secondes. La musique omniprésente de Mr Oizo ne fait que surligner l'absence (bien evidemment voulue de véritable trame narrative), les saynètes se suivent, plus ou moins réussies, souvent délirantes et de mauvais goût. Les images particulièrement léchées contredisent le néant scénaristique qui ferait ressembler le film, par moment, à une série Z. Bourré d'idées loufoques, interprétés par des acteurs au diapason du délire de Dupieux (Eric Judor génial, Marylin Manson suprenant), ce film relève autant du génie que du grand n'importe quoi. On en ressort surpris, forcément mitigé mais la fraicheur et l'inventivité de l'ensemble apportent l'adhésion. A découvrir.
Le nouveau trip filmique de Quentin Dupieux nous entraîne dans les magouilles et déboires d'une bande de flics plus allumés les uns que les autres. Pas de bons sentiments ici, ni d’héroïsme. Mais une succession de scènes-sketchs ou se mêlent l'étrange et la comédie, l'idiotie et la méchanceté. Au menu des personnages : Eric Judor en musicien incompris et difforme, Marylin Manson en ado timide et abusé ou encore le génial Mark Burnham en flic pourri et dealer de rats...
Le cinéma de Quentin Dupieux me laisse profondément indifférent.
Réalisé d'une façon très conventionnelle (champ / contrechamp classique), il essaye de se démarquer par une sorte de bizarrerie qui consiste à faire évoluer une galerie de personnages déphasés (ici des flics pourris) dans un environnement plutôt ... la suite ici :
Pourquoi une note aussi haute ? Parce que ça fait plaisir de voir ce style de film dans le paysage cinématographique "français", bien que le film, produit aux Etats-Unis, soit plus américain qu'autre chose. De toute façon, même dans le paysage cinématographique international, ce film reste un OVNI, complètement assumé, libre de toutes les conventions qui régissent l'écriture, la mise en scène et la structure d'un film. On a l'impression de voir une adaptation de Grand Theft Auto au cinéma, les acteurs sont hilarants et habitent des personnages hauts en couleur (mention spéciale à Eric Judor, très bon dans les films de Dupieux), la BO électro entraînante composée par le Réalisateur, Scénariste, Monteur lui même (Mr Oizo) est terriblement bonne. Bref, même si le film est plus terre à terre que Wrong (2012), ça reste une expérience de ciné très sympathique, dont le choix de s'enfermer dans un certain amateurisme (qualité d'image moyenne, zooms foireux), même s'il ne plaira pas à tout le monde, reste très intéressant.
Bref, une petite perle à aller voir au plus vite. Le seul défaut que je peux en retenir, c'est qu'il est bien trop court, il manque quelques scènes présentes dans le projet court métrage de base et c'est dommage, mais un film à voir tout de même !
Il y a un certain génie chez Quentin Dupieux et il l'a prouvé à plusieurs reprises mais avec "Wrong Cops", le réalisateur semble atteindre ses propres limites. En continuant à explorer son univers de non-sens à travers les histoires croisées de plusieurs policiers, Dupieux tourne en rond. Comme toujours, il y a de belles idées comme le prouve la prestation d'Eric Judor en flic borgne et bossu qui rêve de sortir un tube de musique techno mais cet assemblage de sketchs est autant amusant qu'il est lassant. A force, le film perd de sa saveur et malgré le portrait assez irrésistible de quelques policiers absolument horribles, on finit par s'ennuyer. Et ce n'est pas la mise en scène, à la photographie franchement moche, qui va sauver le tout.
Réalisateur et musicien hors normes, Quentin Dupieux alias Mr Oizo arrive on ne sait trop par quel miracle à sortir régulièrement des films complètement décalés et surprenants. A chaque long métrage, on ne sait jamais à quoi s'attendre et on est rarement déçus. C'est donc en connaissance de cause que l'on fonce découvrir ce que nous réserve cette fois ci ce grand spécialiste du non-sens dans Wrong Cops.
Les Wrong Cops sont certainement les pires flics que l'on ait pu voir au cinéma. Une belle brochette d'incapables qui passent leur journées à faire tout sauf leur métier. L'un deal de la marijuana qu'il refourgue dans des rats morts, un autre profite de son uniforme pour tenter d'abuser de jeunes femmes, il y a aussi celui qui aimerait devenir musicien techno, l'inspecteur qui cache un secret honteux et une fliquette qui pratique le chantage.
A la base Wrong Cops est un court métrage projeté en festival avant même la sortie de son précédent film Wrong dans lequel certains de ces flics faisaient une apparition. Ce long métrage a ensuite été conçu sous la forme de sketchs pas vraiment liés les uns aux autres avant finalement que le réalisateur trouve un fil conducteur. Pas la peine donc d'aller tenter de trouver un scénario à ce film car il n'y en a pas et à vrai dire ce n'est même pas dérangeant !
On connait maintenant bien le style du réalisateur qui cultive le non-sens depuis son premier film Steak mais surtout depuis Rubber, l'histoire d'un pneu serial killer qui tombait amoureux et Wrong Cops s'inscrit totalement dans cette lignée. Il n'y a pas un seul personnage qui n'est pas un grain dans cette histoire qui enchaîne les passages totalement absurdes. Si on est pas tout le temps mort de rire, c'est en tout cas toujours le sourire au lèvres qu'on découvre une par une toutes les folies imaginées par Quentin Dupieux.
Le réalisateur s'est vraiment créé son propre univers et s'amuse à glisser dans chacun de ses films des clins d’œil à ses précédents longs métrages à la destination des fans de la première heure. Si certains sont flagrants, il y en a tellement qu'on ne doit même pas pouvoir tous les identifier. Il y a aussi les fans du compositeur Mr Oizo, ravis de découvrir ses nouvelles compositions à chaque film, ici c'est un best of de toute sa carrière que le réalisateur a glissé dans ce nouveau film dans lequel la musique tient une part très importante.
On découvre dans Wrong Cops des talents totalement inexploités, acteur principal de ce long métrage Mark Burnham est certaiment le pire de tous ces Wrong Cops totalement crade et aussi idiot que ses collègues Eric Wareheim, Steve Little et Arden Myrin, tous déjà présent dans Wrong et qu'on espère voir rapidement ailleurs. Eric Judor revient pour la troisième fois devant la caméra de Quentin Dupieux pour camper encore un personnage déjanté de flic borgne et difforme qui tente de percer dans la techno et Marilyn Manson est méconnaissable en adolescent maltraité par un des flics. D'autres acteurs vu dans les autres films font de petits caméos, à vous de les trouver !
Film à tout petit budget, Wrong Cops montre qu'il n'y a vraiment pas besoin de claquer une fortune pour réaliser un bon film. Une leçon que beaucoup de pseudos réalisateur devrait méditer avant d'éviter le gaspillage. Le seul petit reproche que l'on pourrait faire au film vient des limitations techniques de la caméra de Quentin Dupieux qui souffre parfois de problèmes de mise au point et rend certains plans vraiment moche et flous mais ceci est vraiment accessoire.
De toutes les très nombreuses comédies françaises sortie depuis le début de cette année, aucune n'a le grain de folie de ce Wrong Cops. Heureusement qu'il y a encore chez nous des producteurs assez testiculés pour oser de tels paris qui font un bien fou. L'originalité est tellement rare qu'il faut encourager ce genre de films en vous rendant très nombreux et très vite découvrir ce long métrage.
Apres le génial Rubber et le sympathique Wrong, Dupieux rate ici le coche, recyclant son univers décalé (mais moins surréaliste) sans rien apporter de neuf. Le film reste agréable à regarder et jamais ennuyeux, mais manque au final d’intérêt, la faute au scénario, ici complètement absent (même si ce n'est pas trop l'axe central de ces films). En résulte donc un film en roue libre, sans but, avec des choses intéressantes et une esthétique sublime qui n'appartient qu'a lui. Étrange, barré, rigolo, foireux... du pur Dupieux.
Quatrième réalisation pour Quentin Dupieux, « Wrong cops » reprend en partie l'univers décalé et étrangement flippant du précédent film du réalisateur. Ce dernier part plus ici sur le terrain de l'humour trash et provocateur, la fonction de policier dont il est question aidant grandement à développer un aspect totalement immoral (flics dealers, maître-chanteurs, pervers...). « Wrong cops » est également un peu plus personnel puisqu'il constitue en partie une déclaration d'amour pleine d'autodérision à l'art de prédilection de son réalisateur : la musique électro psychédélique. A défaut de faire évoluer un peu plus son univers, Dupieux en reprend les éléments pour livrer une comédie sous acides particulièrement acerbe et truculente où l'on retrouve des personnages totalement dérangés parfaitement campés par des acteurs habités tels que les très (très) tordus Mark Burnham et Eric Wareheim, le cabossé Eric Judor, la perfide Arden Myrin, le tragiquement pathétique Steve Little ainsi qu'un Marilyn Manson amorphe dont la présence fait ton sur ton avec l'esprit décalé et dérangé du film. Encore une fois une ambiance que tout le monde n'aimera pas mais bon sang que ça fait du bien de voir un tel OVNI sur grand écran.
"Steak" (2006), "Rubber" 2010), "Wrong" (2012), autant de films aussi barges les uns que les autres mais qui, avec ce dernier film (et en attendant "réalité" prochainement), finissent petit à petit par créer un ensemble cohérent, personnel et original. Un réel sang neuf dans le monde du cinéma. Quentin Dupieux retrouve son équipe de fidèle (Mark Burnham, Eric Judor, Steve Little, Arden Myrin...) dont certains reprennent leur personnage pour une nouveau film aussi déjanté que les autres. Dupieux est également scénariste et monteur de tous ses films et le montage a été d'une importance capitale puisque cette fois-ci cette histoire n'a pas été pensé comme un long métrage au départ (six courts retravaillés ensuite). Le début est en cela un peu bancal, le style du cinéaste y est mais ça sent la succession de sketchs avant que petit à petit l'ensemble s'imbrique tel un puzzle abstrait mais compréhensible (à défaut d'être rationnel !). Dans un surréalisme absurde des flics cons et dégénérés font leur vie et s'imposent comme s'ils étaient seuls au monde. En prime nu clin d'oeil télévisuel (le film regardé par mère et fille) et un Marylin Manson en ado boutonneux. Hors catégorie le réalisateur signe une nouvelle oeuvre libertaire et dingue auquel il manque juste une maitrise plus globale (comme pour "Rubber" et "Wrong"). En tous cas une échappatoire idéale contre les films formatés du moment.
Au vu de la publicité que j'avais visionnée concernant ce film, j'ai été plus que comblée par sa médiocrité. Il allie les deux choses que je déteste rencontrer dans la vie, la vulgarité et la bêtise. Ce film est un 0 pointé !
Très deçu vraiment !!! La bande annonce m'avait donné très envie et je m'attendai à être explosé du début à la fin, faux espoir le film de Dupieux est une arnaque. Un mauvais film même Eric que j'adore est mal utilisé dans le film.
J'ai eu un sentiment de mal être dès le début du film, l'impression d'être prit au piège. Ce n'est pas les stokers et la pellicule donner à l'entrer qui changeront mon avis.
Un film qui se veut comique mais qui est plat comme de l'Evian...
Quentin Dupieux ne vise pas haut avec Wrong cops et c'est ce qui en fait la force. Au-delà de la blague potache, le film crée, à la manière du cinéma de David Lynch, une étrangeté qui devient angoissante en dépit de l'humour et de la dérision. (...)
C'est le film d'un Mr. Oizo. Un drôle d'Oizo qui a l'esprit ailleurs, un film d'E.T, comme tout ces films d'ailleurs, pas un film qui parle d'Extra terrestre mais un film qui est pas d'ici. Il y a les réals classiques, et il y en a qui se démarque par leur originalité, pour moi car ma critique n'est figé que par moi même, si si, je suis sûre de se que j'écris car je le pense, notre Quentin Francais est un original et loin de là la comparaison mais quand même, il est notre Quentin se que l'autre peut être à l'amérique. Sans lien ni comparaison possible, juste qui font des films avec un tampon dessus, des films que personne d'autres ne font. Bref, musique original, donc après Steak en 2007, Rubber en 2010, Wrong en 2012, voilà Wrong Cops. En 2015 il a pour projet Wrong Cops Ultimatom (je blague, rajouter un mot sur l'affiche pour chaque nouveau film ne fais pas faire des économies.) Bref, allez le voir!
Trop, c'est trop. Quentin Dupieux n'est pas Tarantino mais il en a parfois la prétention. Prétention, c'est le mot : avec un mini-scénario, une poignée d'acteurs et des dialogues tout sauf subtils, il espère pourtant provoquer l'hilarité des spectateurs et la colère des bien-pensants. L'histoire de ces ripoux américains nous lasse rapidement malgré quelques trouvailles notables. Le film ressemble plus à un mauvais film franchouillard français des années 60 ou 70 qu'à L.A. Confidential ou Pulp Fiction. Beaucoup de gags répétés, de blagounettes longuettes (la promenade du faux cadavre), de mauvaises plaisanteries sexuelles...au secours!