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    Room 237
    Note moyenne
    3,0
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    93 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juillet 2013
    Le film m'a mis une claque tant ses arguments pour défendre telle ou telle théorie tiennent la route voire se complètent. Fonctionnant comme un film à suspence, R. Ascher montre le génie d'un réalisateur hors-pair. Il démontre aussi à quel point un film peut nous marquer, nous obséder et présenter plusieurs couches de compréhension et de théories qui se tiennent tout entière dans une œuvre, ce qui la fait rentrer dans le rang d’œuvre d'art. Le film montre aussi la complexité du film de S. Kubrick et a quel point il s'est approprié le livre de S. King pour en faire un film à son image. Au final, on assiste aussi à une analyse filmique de 1h40 de haut vol et nous permet de regarder le chef d’œuvre du maître avec un regard nouveau.
    Pedrolefou31
    Pedrolefou31

    33 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Incroyable ! La réussite de ce documentaire n'est pas tant sa réalisation, qui somme toute est réussie, mais plutôt la richesse des informations et des intervenants !
    Comprendre Kubrick n'a jamais été une mince affaire. J'ai toujours éprouvé des limites quant à la compréhension de ses films tant ils sont denses.
    Enfin son génie m'apparaît moins obscure. On peut se montrer septique et c'est sans doute la meilleure chose à faire mais un tel talent devait nous livrer ses secrets. Ce documentaire a su dénicher les bonnes personnes pour nous éveiller et admirer l'immensité de son talent..
    Préparez-vous à voir l'invisible. Une claque, pour laquelle on tendrait bien l'autre joue.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Room 237 est un documentaire retraçant, à travers cinq intervenants, des interprétations possibles du film Shining sortie en 1980. Kubrick, Kubrick, Kubrick. Le nom autant que ses œuvres attisent curiosités, légendes et interprétations. (Je vous renvoie au dossier Kubrick en cliquant ici) . Rodney Ascher, réalisateur de Room 237 se sert de la reconnaissance mondiale du cinéaste et de son film Shining afin de tenir un discours sur l’image à travers l’authenticité d’une analyse. Quoi de mieux pour cela que de prendre le film de Kubrick qu’on nous dégueule à toutes les sauces, sur tousles thèmes et dont la fascination de tout cinéphile est certaine.

    La suite ici:
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    La force de Room 237 est de mettre en lumière combien une oeuvre finit par devenir personnelle pour celui qui la regarde, la lit, l'écoute. Au travers de témoignages de spectateurs devenus accros à l'adaptation cinématographique du roman de Stephen King, The Shining, on nous présente différentes lectures possibles du film, bien éloignées du récit que les images nous content. L'occasion pour le spectateur non averti ou peu observateur de découvrir des détails ayant pu lui échapper. Libre alors à celui-ci d'adhérer ou non à ces théories (certaines apparaissant par moments assez tirées par les cheveux). Mais là où le documentaire échoue, c'est à présenter des analyses et interprétations claires: on passe d'un avis à l'autre à brûle pourpoint et on finit parfois par ressentir des difficultés à comprendre la démonstration, parce que le documentaire aura tout simplement changé de théorie et d'angle de vue. Un documentaire riche donc,
    mais confus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Room 237 est un film tout aussi énigmatique que son sujet, le Shining de Stanley Kubrick, autour duquel sont rassemblées de nombreuses théories plus ou moins fantaisistes (voire carrément fumeuses) émanant de fans absolus du film. S'y entre-croisent l'analyse freudienne, le symbolisme, la synchronicité, l'étude des images sublimlinales ou des fondus-enchaînés pour nous évoquer différentes hypothèses autour de la signification du film, à travers des détails plus ou moins dissimulés, plus ou moins volontaires aussi. Se finissant en un astucieux pied-de-nez, ce recueil de témoignages quasi mystiques vaut surtout pour le trouble et la fascination qu'exercent sur nous ces obsessionnels, qui parviennent à nous communiquer le vertige qu'ils éprouvent à traquer le moindre détail sujet à interprétation. Et il nous invite à revoir le film de Kubrick (qui continue, plus de trente ans après sa sortie, d'être un sommet d'épouvante) sous des angles plus inattendus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Très bon film, une analyse approfondie et bien structurée. Qu'une seule phrase en tête à la sortie du cinéma : "Comment Kubrick a-t-il pu penser à tout cela ?!"
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    Les complotistes tous azimuts, conspirationnistes de tous poils, néo-évhéméristes de tous bords:
    ce doc est pour vous.
    Pour les autres, on suit les divagations théorisantes capillotractées où cinq fumistes amateurs sont de mèche.
    larollande
    larollande

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juin 2013
    après le 1er tiers du documentaire j'attendais le moment où le film prouvait que les attentats du 11 septembre 2001 étaient une conspiration américaine et prévoyait la fin du monde le 21 décmbre 2012, mais en fait non...
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juin 2013
    Recherche de sens cachés même inconsciemment de la part du réalisateur; à partir de là, on peut interprêter comme on le souhaite; l'analogie avec le génocide des indiens ne me paraît pas convainquant.
    Je n'ai pas mieux compris la dernière image du film: pourquoi voit-on le personnage joué mais Jack Nickholson en 1921 sur une photo encadrée?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 juin 2013
    OK, certaines théories semblent totalement farfelues et les intervenants semblent oublier que Kubrick, malgré son génie, n'était qu'un homme et qu'il est peu probable qu'il est intentionnellement subliminé tout ça. Cependant, et c'est ce qui fait de ce documentaire un modèle du genre, on ne peut éviter de se demander : "et si ... ?"
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Prenant comme point de départ le mythe Stanley Kubrick, ce réalisateur qui aurait toujours eu la totale maîtrise de ses films, et le rapportant à "Shinning", Rodney Ascher réussit le tour de force de réaliser un documentaire sur les thèses complotistes et ses adeptes. Ainsi que de nombreux détails de "Shinning", jusqu'au faux raccorts (forcéments volontaires de la part de Kubrick), sont disséqués en de longues thèses complètement hallucinées. L'exercice est certe brillant, l'angle d'attaque original et percutant, mais l'accumulation de visions prophétiques, de propos paranoïaques, de décryptages maniaques rend l'ensemble un peu long et peu digeste qui m'a mené du sourire à l'atterrement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Kubrick était connu pour tout contrôler, l'infime détail, du considérable travail de documentation en amont aux affiches internationales, en passant par la qualité de projection de chaque salle et le respect du ratio du film. Aussi, pour les fans essayer de voir un sens à tout est une tentation irrésistible. Chaque chose en ce monde à un sens. Sinon c'est le chaos. Mais, essayer de voir du sens partout rend fou. C'est que nous montre de façon passionnante ce documentaire sur des cinéphiles fous de Kubrick. C'est un formidable hommage à la cinéphilie et à l'impact intime que peut avoir des oeuvres issues de créateurs démiurges géniaux. Forcément, un metteur en scène digne de ce nom s'efforce de ne rien laisser au hasard, de rendre cohérent son travail en bannissant tout signe gratuit. Etre metteur en scène c'est manipuler les symboles. Chaque spectateur témoigne de son état psychologique et de son histoire intellectuelle et familiale lorsque qu'il reçoit une oeuvre d'art. L'ivresse de la synchronicité et de la numérologie est alors souvent un piège. C'est ce que démontre, avec habilité et malice, ce documentaire joliment monté. Les théories avancées sont parfois troublantes spoiler: (le génocide indien)
    et aussi farfelues spoiler: (le visage de Kubrick dans les nuages, le faux doc Appolo 13)
    . La grande trouvaille du film est de ne jamais montrer le visage des interviewés. Libre à nous de délirer sur leur folie supposée car certains propos délirants sont plutôt inquiétants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 août 2013
    Un documentaire superbe – Très intriguant et intelligent, pour les fans de Kubrick certainement mais également pour ceux qui ne le sont pas. Ce documentaire me donne envie de revoir plusieurs fois The Shining, pour tout mieux comprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Le cinéma dans les pérégrinations de sa propre histoire évolue en cherchant des points stables, des axes de recherche, des terrains vierges sur lesquels bâtir les chemins du futur. Or c'est à l'entrée des grands tournants sans direction indicatrice comme dans le passage du muet au parlant que la parole vient à manquer, les indices se font très rares. Les défricheurs sont bannis de l'esprit du temps, c'est en se refusant aux poses obscènes des clichés ou en divorçant des idées pré-conçues que l'on se prive de la grande majorité actuelle des spectateurs stéréotypés, on ne brave pas impunément l'esprit du siècle, on ne menace pas l'argent du divertissement lorsque l'idée du nombre de places vendues se pense, pour le moment, comme un concept solide.
    L'invention, la concrétion et le développement d'un nouveau genre cinématographique est un terrain vague, un paysage sans forme, une somme de routes sans repère, alors que tous sont dans des voyages soigneusement organisés, s'écoulent dans une tuyauterie structurée, en suivant les rails usés de la réitération certains inventèrent en leur temps le giallo, la nouvelle vague ou la comédie musicale.
    Qui seront les précurseurs d'un nouveau genre cinématographique?
    L'image est fixe, immobile, figée dans son éternité de papier glacée et même en devenant animée, générée par les automates des nouvelles technologies, produite souvent par ordinateur elle n'est, actuellement, que l'éternelle répétition de la même histoire, le retour des mêmes séquences, comme le film culte elle devient mobile dans sa première fixation crispée.
    La nouvelle brèche qui s'ouvre, la faille qui s'ouvre alors dans le mur des images, la nouvelle dimension possible du langage cinématographique devient sa dimension méta-cinématographique. Un nouveau genre possible est le méta-film, le langage parle du langage, le dispositif cinématographique pourrait bien alors s'affranchir de l'histoire pour ne plus servir ses anciens maîtres devenus des moribonds, vieillards séniles hollywoodiens mais conter le code centré sur lui-même. Ne serait il pas enfin en mesure de nous révéler les abus qu'ils lui sont infligés, les affronts des utilisateurs, ne sommes nous pas tous les sombres crétins opérateurs d'une technologie avancée dans le seul but de servir nos besoins puérils, les volontés étroites d'un égoïsme misérable afin de nourrir les maigres cavernes de nos yeux, ne sommes nous pas en train de remplir l'écran vierge et immaculé des phrases les plus triviales de notre quotidienneté ( cé pas paske g dé gro sins ke je sui fille facile : Karen, 20 ans Aix en Provence).
    Plusieurs solutions s'offrent à la construction d'un méta-film : bâtir et expliquer un scénario des scénarios, mettre en scène les configurations vierges du dispositif, filmer la matrice vierge d'un décor, construire un film dans un film (un meurtrier dans une école de cinéma?), promener les héros dans les genres cinématographiques existants, créer des plans-séquences sur un plan séquence, proposer les multiples interprétations possibles d'un même film ...
    C'est ce dernier choix qui aura fondé "Room 237", lorsqu’un film parle, interprète, enquête sur un film, c'est déjà du méta-filmique en marche, nous sommes bien en présence d'un film sur un film, nouveauté intéressante. Chaque image, chaque son, chaque décor, le moindre des détails peut être absorbé par l'observateur curieux, la digestion mentale d'une production artistique est un phénomène étrange, mystérieux, délicat et complexe. Dès lors plus personne ne verra le même film que son voisin, personne ne se baigne dans la même eau et le partage de ce qu'on vu les uns et les autres pourrait donner naissance à l'étrange altérité. C'est bien ce qui se passe dans "Room237", tous voient un film, comme la facette unique d'un diamant dont d'autres contemplent d'autres facettes tellement différentes, si le diamant est taillé à la taille du génie alors la pluralité des mondes possibles est vertigineuse!
    Toutes les interprétations proposées (dénonciation du génocide indien, destruction du mythe d'Apollo, question de l'holocauste, images subliminales, architecture impossible...) ouvrent sur de nouvelles interprétations possibles et permettent au spectateur, l'appropriation et l'assimilation nouvelle des données filmiques où chaque possible ouvre sur les nouveaux champs du possible.
    On pourrait par exemple envisager "Shining" comme la vision d'un microcosme clos, comme une société d'invertébrés, d'insectes parfaitement réglés qui pour passer l'hiver entrent en diapause, ou adopte un régime larvaire, tout en plaçant un ouvrier pour réguler la température de l'habitat avec des réserves, ce pourrait être comme une colonie d'habitants dont un nouveau venu, l'enfant produit par la reine, amènerait de nouvelles mutations au sein de l'entité psychique de l'organisme collectif, un être qui menacerait les anciens individus voués à l'extinction. Sur le thème des insectes, de la colonie, de l'hibernation, des mutations au sein des alvéoles, de la chrysalide, des mues successives, de la collectivité menacée et des organes télépathes toute une soirée s'est ouverte pour revoir le film sous un jour nouveau et dans des conditions originales.
    Nous sommes alors satisfait de pouvoir choisir le choix dans un message cinématographique, non plus le parcours obligé du sémiologue mais en plongeant dans la virginité filmique en suspension d'inventer une nouvelle nage dans une autre eau.
    Et l'expérience du dispositif méta-filmique ne fait que commencer...
    David.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    Un fondu qui inciterait à penser que Jack Torrance est en fait Hitler ? Tout ça parce que ses cheveux se superposent sur sa lèvre supérieure ? Et puis quoi encore ? Je veux bien envisager des théories fumeuses sur Apollo 11 mais là franchement...J'ai rarement eu autant l'impression de perdre et d'avoir perdu mon temps...
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