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velocio
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5,0
Publiée le 10 novembre 2012
Pas de doute, "Une famille respectable" est largement au niveau de "Une séparation" et de "Au revoir", les 2 chefs d'oeuvre iraniens de 2011. Massoud Bakhshi, dont c'est le premier long métrage de fiction, va même encore plus loin dans sa description d'un pays kafkaïen gangréné par la corruption. Un grand polar en même temps qu'un grand film politique. Voir critique complète sur www.critique-film.fr
Un film , bien faible , tout d'abord dans sa forme , des images tremblantes , beaucoup de plans mal cadrés, des flashs backs incessants et confus, une image à la teinte obscure,l'éclairage est raté , une manque des tecnicité du cinéma et puis surtout un scénario rébarbatif , compliqué et confus . Les acteurs sont très moyens . On est à des années lumière de la " Séparation" ou de toute la bonne tradition intellectuelle et esthétique du cinéma iranien. L'intention était probablement ambitieuse, mais le résultat un documentaire ennuyeux . Il faut aussi savoir dire quand un film iranien n'est pas bon , ou en tout cas décevant.
Un premier film réalisé par le jeune Massoud Bakhshi. Documentariste de formation on sent le besoin et le courage de mettre à nu la réalité, et sans concession, de la vie de son pays d'origine, en pleine tourmente. À la fois drame familial et thriller, le scénario s'alourdit et se perd un peu dans une foule de détails au milieu desquels on a du mal à se retrouver. Il ne faut pas décrocher pour autant. Les dernières minutes du film dénouent les fils d'une intrigue trop lourde à gérer pour un premier film. Quoi qu'il en soit, ce film a le grand mérite de nous démontrer une facette peu relatée de la vie en Iran. La mafia devient bien présente. "Une Famille respectable" a droit à toutes les attentions dues à un premier long-métrage, et au respect aussi, face à la place réservée aux femmes, à l'espoir qu'elles font naitre. En cela, la réussite est totale. http://cinealain.over-blog.com/article-une-famille-respectable-111359433.html
Le cinéma iranien - et de manière plus générale le cinéma du Proche et du Moyen-Orient - a ceci d'estimable qu'il place toujours l'homme au centre de ses préoccupations. L'esbroufe n'est jamais de mise: question de moyens financiers certes, mais aussi question d'éthique. Le premier film de fiction de Massoud Bakhshi qui nous est donné à voir n'échappe pas à la règle. L'histoire est celle d'un universitaire iranien qui, au terme de vingt-deux années passées en Occident, revient dans sa ville d'origine, Chiraz, pour y enseigner, mais aussi pour y retrouver sa mère abandonnée par un époux violent et renouer avec un Iran qui a beaucoup changé depuis son départ. Le film va donc s'orienter vers un drame familial mais aussi vers une fiction d'ordre politique qui rend compte de la gangrène qui ronge la société iranienne (omniprésence de la mafia, censure s'exerçant à l'intérieur des universités, violences policières...). Avec des moyens certes modestes, "Une famille respectable" se présente aussi comme un thriller dont la victime est bien sûr cet universitaire trahi par les siens. Car ils ne sont pas beaux à voir, les hommes de cette famille, prêts à tous les coups bas, à toutes les trahisons, à tous les mensonges. La séquence d'ouverture est du reste un morceau d'anthologie: un long plan-séquence nous fait découvrir l'enlèvement du professeur par un prétendu chauffeur de taxi et ses complices. Un film en forme de constat qui s'achève de la manière la plus ouverte qui soit: signe de désespérance ou au contraire ouverture sur tous les possibles en vue d'un changement en profondeur d'une société qui mérite beaucoup mieux.
Ce film, entre drame familial et thriller, est construit de manière un peu confuse et on ne sait pas toujours qui est qui et qui fait quoi. Les défauts de montage, les flashbacks et les références culturelles et historiques, pas toujours compréhensibles pour l’occidental lambda, ne contribuent pas à la fluidité du scénario. Cela étant le film est fort, tendu et réquisitoire terrible contre la nouvelle société locale, gangrénée par la corruption, l’hyper-bureaucratie, l'avidité et le business aveugle sous couvert de religion.
Le cinéma iranien contemporain ne produit pas que des merveilles, loin de là. Preuve en est avec cette "famille respectable", décevante car truffé de longueurs et de lenteurs. De plus, le réalisateur hésite entre documentaire et fiction sans vraiment convaincre au final. A éviter.
un week-end de cinéphile marqué par l'odeur de souffre reignant en Iran depuis plus de 30 ans, après argo, la vision toute aussi pessimiste de massoud bakhshi; mais la pas de plan de sortie, les otages restent prisonniers. à voir si vous n'avez pas prévu d'aller à Téhéran pour noël.
Une famille respectable est un film dense et âpre. Le courage politique du réalisateur est héroïque. Un brin de manichéisme en trop alourdit un peu le propos. À voir avec urgence en ces temps d'obscurantisme politique et religieux.
Voilà un film iranien courageux, qui mélange avec un certain bonheur un thriller de mafia et une dénonciation intelligente de la nouvelle société locale. La dictature des mollahs s’accompagne d’une corruption galopante et d’une hypocrisie religieuse que le réalisateur nous expose dans un style de reportage, tout en nous tenant en haleine au travers des tribulations d’un enseignant formé à l’étranger qui se retrouve prisonnier d’une chape de plomb administrative et des combines de voyous de sa propre famille. Ce réquisitoire aurait été plus efficace encore s’il avait pu s’appuyer sur des acteurs plus convaincants et éviter des maladresses de montage qui gâchent la progression du récit.
Encore un film très intéressant qui donne à voir la réalité de la société iranienne aujourd'hui, partagée entre une mécanique bureaucratique implacable et terrifiante et un appel constant à la modernité et à la liberté, qui vient souvent des femmes. Si Massoud Bakhshi montre sans doute trop d'ambition (récit fouillis, flashbacks trop nombreux) et de la maladresse, il tient tout de même un bon scénario et un bon casting également. Avec un peu plus de maîtrise et moins d'effets de style, cela aurait été encore meilleur. Mais c'est déjà plein d'espoir pour la suite !
Vu les conditions de tournage, l'ombre de la censure et la difficulté de s'exprimer pour un artiste, tout film iranien qui parvient sur nos écrans bénéficie d'un a priori favorable et d'un capital sympathie qui rendent indulgent. Une famille respectable n'est pas sans rappeler les films d'Asghar Farhadi, dans son essai de prendre le pouls d'une société bridée où les messages critiques sont sous-jacents, pour ne pas dire cryptés. La confusion entretenue par le scénario du premier film de fiction de Massoud Bakhshi a cependant de quoi désorienter. Les allers et retours incessants nous plongent dans une sorte de faille temporelle qui embrouillent l'entendement et finissent par atténuer grandement l'intérêt. Une famille respectable est trop dense, trop ambitieux, avec son écriture foisonnante, son montage souvent aléatoire, son interprétation très faible. In fine, on perd de vue le propos et on perd le fil, tout court.
encore un film qui montre que dans certains pays la liberté d'expression est trop souvent bafoué et que l'on est pas libre de vivre tranquillement ni de pouvoir s'exprimer même si l'on a rien à se reprocher ont est toujours suspecté de quelques chose alors pour moi qui ai de la chance je dit vive la liberté Sinon les comédiens sont justes très bons et l histoire tient la route
cela faisait longtemps que je n'avais vu un film politique aussi fort, sur une société.....Tout y passe la régime policier, l'obscurantisme de l'islam, le poids des traditions, etc....C'est un film courageux qui a du être sujet à la censure car il est sans concession.. ..La mise en scène est habile et nous convie à un va et vient entre le passé (1981) et un "présent" que je pense être 2003, 2004.....Les tensions familiales, le père violent, la mère "hystérique" donne lieu a des scènes parfois terribles ( électrochoc, tortures morales).....L'histoire de ce professeur écrivain montre aussi des fossés culturels et politiques entre ce qu'on pourrait considéré comme l'occident du film et son orient.....Le film est tres engagé (presque comme Z de Costa Gavras), dénonce avec subtilité les rouages de l'Iran, les convoitises et beaucoup d'amertumes......Un film qui au fond fait du bien et nous montre la réalité s'une société tres enclavée et peu ydillique.....
Superbe film iranien ! Prenant, intrigant, choquant ! Que demander de plus ? La première partie est fascinante et on se demande ce qui va bien pouvoir arriver à Arash et la dernière partie (après un passage plus laborieux) est bluffante et dérangeante ! Une belle surprise !