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Silence ça tourne
21 abonnés
188 critiques
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4,0
Publiée le 29 novembre 2017
Le Château de verre a été souvent comparé à Captain Fantastic sortie l'an dernier, film que j'avais adoré. Mais c'est deux films n'ont pas grand chose à voir entre eux. Le Château de verre est lui aussi un magnifique film qui m'a vraiment emporté et touché. La narration est très classique par l'utilisation de flashback mais elle fonctionne très bien. La relation entre cette fille et son père et parfaitement traité de bout en bout, ce qui nous permet de ressentir un grand nombre d'émotions. En plus de cela les acteurs sont tous excellent, que sa soit tout les enfants et particulièrement Ella Anderson ou encore Naomie Watts qui est comme d'habitude excellente tout comme Brie Larson vraiment parfaite. Max Greenfield se débrouille mais son personnage est très stéréotypé. Celui qui bouffe l'écran est sans aucun doute Woody Harrelson. A chaque fois qu'il apparaît, il est phénoménal. Il comprend son personnage et le joue d'une façon incroyable, entre tendresse, émotion, et haine. Le château de verre est un film puissant malgré une forme très classique mais efficace. Il a un peu les travers du genre des films inspiré d'histoire vrai sur la forme mais reste un film puissant sur les relations humaines, intimiste, développant parfaitement ses personnages et leurs relations avec des acteurs juste fabuleux. Woody Harrelson en tête.
Superbe biopic..............fin très émouvante........surtout ne rater pas le générique de fin jusqu'au bout..........je conseille fortement.............4 étoiles et demie.........!!!!!!!!!
Le film «tiré d'une histoire vraie», celle de Jeannette Walls, son frère et ses soeurs embarqués dans la vie de bohème de leurs parents. Les américains aiment qu'on leur raconte des histoires et l'héroïne a bien su tiré la quintessence de ce qui a dû être sa jeunesse (à mon avis très très arrangée !!!). Arrangé, c'est le père qui l'est, antisocial et alcoolique, bien joué par un Woody Harrelson que j'adore, mais le côté anti système de ce père n'a apporté aucune émotion, à vrai dire il ne vaut pas mieux que le système qu'il combat pour dire vrai. Bref, cette «american story» est regardable mais n'attendez pas à en tirer une leçon de vie...2/5
basée sur un témoignage réel, une chronique familiale bancale et marginale comme il en existe tant au cinéma (captain america, boyhood récemment). le château de verre est bercé de galères, d'illusions mais aussi d'humanité. le résultat est un film à la mise en scène banale, qui tourne trop longtemps en rond et où l'on n'arrive pas à être emporter par l'émotion qu'il devrait susciter. reste un joli final, le personnage intéressant de Jeannette et un rôle épais pour W. Harrelson.
Un film poétique, captivant, bouleversant. Le récit, basé sur une histoire vraie, en devient plus émouvant encore. On aime ces personnages écorchés vifs autant que les personnes qui les ont inspirés. On aurait aimé les rencontrer, rêver avec eux à ce château aux parois de verre où transparaît tout ce que l'on veut cacher derrière nos fuites et nos peurs, toutes les brûlures de notre enfance. Ou peut être que l'on aurait juste aimé, nous aussi, que notre père nous offre une étoile...
Un film qui fait réfléchir sur la façon dont les enfants sont élevés, lorsque les parents ont une certaine idée de la vie. J'ai bien aimé les secrets de famille et la vision du père vis-à-vis de ses enfants. On y voit beaucoup d'amour mais aussi beaucoup de défauts. Le film est bien construit et joue un parallèle entre le passé de "Petit bouquetin" et son âge adulte. Un très bon divertissement et un intéressant film de famille.
Destin Daniel Cretton dresse le portrait d'une famille à part un peu comme l'avait fait Matt Ross dans "Captain Fantastic" puisque dans les deux films, il est question d'une éducation très particulière même si les deux sont très différentes. Ici, il n'y a pas un parent très fort qui a des idées précises, mais plutôt deux parents complètement à la ramasse qui se contentent de rien et vivent dans la pauvreté alors qu'ils pourraient avoir bien plus comme on le remarque plus tard. Un portrait de famille, mais surtout un film centré sur la relation compliquée, mais touchante entre un père et sa fille. Woody Harrelson est juste parfait dans le rôle de Rex, ce père de famille qui est aussi détestable qu'attachant. Il est capable d'utiliser le peu d'argent qu'il a pour aller se bourrer alors que ses enfants n'ont rien mangé depuis trois jours tout comme il peut faire preuve d'une grande générosité et mettre ses convictions de côté pour faire plaisir à ses enfants. Le personnage de Rex est intéressant, car malgré son côté robuste, il cache un lourd secret qui est à peine abordé avec beaucoup de pudeur à l'image de ce personnage réservé. Ce film tiré d'une histoire vraie est très bon, l'histoire est touchante et bien construite tandis que les acteurs sont excellents.
Un scénario très courant, l'histoire d'une famille qui vit pas comme les autres, des parents qui élèvent leurs enfants dans la nature un peu comme des sauvages. Cependant les personnages sont très approfondis, le spectateur apprend à les connaître. Le réalisateur nous plonge au coeur de cette famille très complexe. Il joue sur les émotions, on ressent la haine, la tristesse, la joie tout au long du film. Le film étant très prenant, on s'identifie aux personnages et on se demande "Qu'est-ce que j'aurais fais à sa place ?" Bref, un très bon film qui coupe de la réalité tout en abordant des sujets essentiels de la vie.
Excellent film racontant une histoire vraie. Il s’agit d’une famille atypique avec leur propre philosophie, ça peut paraître gênant à nos yeux car c’est hors normes. Accepter la famille telle qu’elle est, peut être un bon moyen pour construire sa propre vie. Le film en est un exemple.
Comme cela m’arrive de temps en temps, voilà un film que j’ai vu totalement à l’aveugle. Je ne connaissais ni le thème ni le casting ni le metteur en scène. Cela me donne souvent de belles surprises. Le château de verre est le deuxième film de Destin Daniel Cretton, réalisateur de States of Grace (2014), et c’est adaptée d’une histoire vraie. Même si les deux films sont assez différents, on pense beaucoup au Captain Fantastic avec Viggo Mortensen. Le tout est fait assez classiquement ici. Mais l’ensemble est solide. La mise en scène est agréable, c’est joliment écrit dans un récit éclaté entre présent et souvenirs du passé. D’entrée, on s’attache aux personnages, et on suit le destin de cette famille, ballottée de squat en squat pour échapper aux créanciers, avec un certain intérêt. C’est touchant, parfois dur, mais toujours emprunt d’une belle tendresse et d’une certaine poésie. Les images du générique de fin avec les vrais protagonistes apportent une dose d’émotion supplémentaire non négligeable. L’interprétation est tout aussi solide. Brie Larson est impeccable dans le rôle titre. Woody Harrelson et Naomi Watts sont assez terribles en parents excentriques et fauchés. Bref, une jolie histoire, bel hymne à la liberté et à la famille, qui nous fait passer un bon moment. Une bonne petit surprise donc...
Surprise complète ce film !!! Pas beaucoup de pub, dommage car il gagnerait à faire parler de lui..... 7 personnes dans la salle ce soir - un peu triste :: - Et pourtant une formidable prouesse, légèrement difficile tant les relations dans cette famille américaine sont délicates et compliquées !! J'ai adoré la réalisation de cette histoire épouvantable, tellement bien rendue par les acteurs dont Naomi Watts mais surtout Woody Harrelson ( le Papa) et Brie Larson (Jeannette), dans un montage de flash back qui entrecoupent la vie de cette jeune femme. Un éventail de sentiments vous feront dresser la chair de poule, vous mettre la larme à l’œil, et pourquoi pas faire réfléchir. Franchement, une histoire qui ne peut laisser indifférent et
Bien que tiré d une histoire vraie, le film fait très bien écris. Bien fait, il est intéressant, plaisant et je n en changerais pas une virgule je pense.
Le film fait un peu déluge de bons sentiments, ce qui se passe au dîner avec les disigners de meuble ne me semble pas impliquer, expliquer l absence de David au thanksgiving qui suit. Que cela se soit passé ainsi dans la réalité, il me semble qu il manque des explications que j aurais apprécié. Présenté comme dans le film, je trouve que ça fait un peu bons sentiments à bon marché, pas crédible. ... mais en même temps ca passe très bien il me semble et cela semble assez possible. C est juste le pourquoi qui est léger.
La scène initiale au restaurant aurait aussi mérité qu on y revienne et l explicite (que fait elle au final du sac?) car cela aurait enrichis le portrait de Jeanette.
Le film est émaillé de superbes idées avec lesquelles on peut adhérer ou pas, mais qui sont néanmoins très intéressantes à prendre en compte, à voir présentées / illustrées.
Pour finir, j'aimerais revenir sur l aspect "un peu trop scénarisé". Pour une fois qu un film est bien écris, qu un scénario se tient bien, ce n est pas un reproche, mais bien une remarque, une explication pour éclairer mes propos. Je ne changerais probablement une virgule du film je l ai déjà dit. Néanmoins, je ne peux pas manquer de remarquer que le film est très intéressant aussi à voir sous l angle "c est une vision idéalisée d une enfance" et en quoi les diverses scènes peuvent être interprétées autrement. J en veux pour preuve la sœur aînée de jeannette qui dit dans le générique de fin, que si elle avait raconté la même chose, elle l aurait présentée tout autrement.
du grand du très grand cinéma vu en VO hier . les interprétations sont magistrales l'histoire est vraiment magnifique et on découvre l'enfance terrible de ces quatre enfants qui souffrent avec un père alcoolique et une mère bohème mais qui malgré tout gardent espoir. un film jubilatoire comme je les aime.
Cette adaptation est tirée du livre éponyme écrit par la chroniqueuse mondaine Jeannette Walls qui est la jeune fille par laquelle cette histoire nous est contée. Elle est autobiographique et on le sent bien par la précision de certaines anecdotes et de scènes qui sentent le vécu. D’ailleurs « Le Château de verre » prend le parti de nous faire vivre l’histoire à travers ses yeux durant deux heures et c’est somme toute logique. C’est une chronique familale se déroulant sur deux époques : l’enfance et l’adolescence dans les années soixante, alterné avec l’âge adulte en contrepoint durant les années 80. On ne peut pas vraiment dire si la reconstitution est réussie tant les scènes se déroulent à l’intérieur d’une maison ou dans des appartements ce qui a pour effet de rendre le film un peu étouffant. Mais le sujet qui parle d’une famille sur les routes fuyant l’ordre établi et la société de consommation en utilisant le système B sous la coupe d’un père omnipotent, un peu rêveur et charismatique rappelle beaucoup « Captain Fantastic » sorti l’an passé. Et ce n’est pas du tout à son avantage.
Attention, pas que « Le Château de verre » soit mauvais ou raté mais il se laisse tout juste regarder alors que le film de Matt Ross tutoyait les sommets. Il s’avérait être un chef-d’œuvre d’émotion et de poésie empreint d’une réflexion forte sur notre monde alors que celui de Deston Cretton relate mollement la vie de cette famille dysfonctionnelle et de manière un peu trop scolaire et attendue. Les événements et changements de domiciliation s’enchaînent de manière linéaire et le montage alternant les allers et retours entre les deux époques avec des scènes qui se répondent n’est guère un processus original. Ce choix relève du passage obligé et, au final, on se demande si un long-métrage en deux parties n’aurait pas été tout aussi pertinent, l’arrivée du second acte aurait pu réveiller notre attention.
En effet, si durant la première partie quelques séquences sont vraiment dignes d’intérêt comme celles où Rex apprend à Jeannette à nager de manière peu conventionnelle ou le retour de cette famille bohème à Welch chez des grand-parents paternels effrayants, plus le film avance plus on se désintéresse du sort des personnages. On a parfois l’impression d’être devant un téléfilm de l’après-midi. Longueurs et scènes redondantes prennent le dessus et nous plongent dans une certaine torpeur. De plus, « Le Château de verre » rate le coche de l’émotion dans des scènes essentielles mais parvient à se rattraper lors d’un plan final de toute beauté. Quant aux acteurs, on regrette que le personnage de la mère joué par Naomi Watts soit aussi sacrifié au profit d’un Woody Harrelson en roue libre tantôt impressionnant, tantôt en surchauffe. Cette enfance n’a, dans ce film, pas vraiment un profil assez cinématographique pour pleinement nous emballer et garder notre intérêt en éveil durant plus de deux heures.
Très bon film allant des rires aux larmes , adapté d' un bouquin autobiographique. de la fille , la natation avec flashbacks entretient cet alternance et apporte une nuance sur sur des préjugés au sujet de cette famille de marginaux..à chaque fois les sourires sont suivis de colère ou de tristesse. comme la première scène où la fille de 6-8 ans cuisine pendant que sa mère peint un tableau.Pas temps et une superbe interprétation des acteurs en particulier Woody Harrelson.pn début je pensais un peu à " captain fantastic" ....maisl atmosphere est plus dramatique et lourde.