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    Room 514
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    10 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Dans un confinement absolu, le jeune réalisateur piège à sa façon enquêteur et suspects, dans un dossier militaire qui va bientôt dépasser tous les protagonistes. C’est tout l’intérêt de ce huis-clos qui évoque un stade de la société israélienne, elle-même dépassée par ses propres interdits. Asia Naifeld, inconnu de nos services, mérite de revenir très vite sur le devant de l’écran : elle est étonnante dans son personnage de jeune appelée, à qui l’on confie une mission qui ne correspond pas vraiment aux exigences du moment …

    Avis bonus Un spécialiste de la question israélienne évoque la société à travers son armée, et ce film qu’il juge hyperréaliste
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    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Une suite d'interrogatoires au sein de la police militaire israélienne. Entre quatre murs gris avec la même enquêtrice (l'actrice est formidable) bien décidée à faire éclater une vérité pas très glorieuse pour l'armée du pays. Le dispositif de Room 514 est minimal, un huis-clos à peine coupé par plusieurs scènes de bus. Tension extrême amplifiée par une mise en scène charnelle, au plus près des visages. Et quelques moments de douceur et d'humour. Le sujet et son traitement tiennent finalement plus du théâtre que du cinéma. Le film n'en reste pas moins fort, témoignant du malaise d'une société de plus en plus malade et clivée face au "problème" des Territoires Occupés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2014
    J'avais raté à sa sortie le 8 octobre 2013 "Room 514" (une semaine bien chargée qui vit l'arrivée sur les écrans de "la vie d'Adèle", "Prisoners", Shérif Jackson" ou "Northwest" ...)
    Une conférence-débat à L'Escurial m'a donné hier matin une occasion de repêchage.

    Anna est une jeune juge d'instruction de l'armée israélienne qui tente de dénoncer les exactions commises par un bataillon d'élite de Tshahal sur des civils palestiniens. Mais la quête de vérité est un long chemin semé d'embûches.

    Tourné en quatre jours seulement, "Room 514" ne quitte quasiment jamais l'espace étroit de la salle d'interrogatoire. C'est là qu'Anna interroge le soldat Nimrod qui accepte de "balancer" son bataillon, puis l'officier Davidi qui en assume le commandement. C'est là qu'elle retrouve également son supérieur hiérarchique pour quelques rapides étreintes (à noter une belle scène de sexe vériste qui, comme rarement au cinéma, filme l'après autant que l'avant).

    "Room 514" évite le manichéisme simpliste qui opposerait la vertueuse justicière aux soldats immoraux. Sa conclusion - quoique prévisible - a l'intelligence de laisser le débat ouvert.
    Pour autant le jeu monocorde de l'héroïne, manifestant toutes les colères d'une colérique révolte, m'a horripilé.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    Film oppressant et claustrophobe se déroulant, pour l’essentiel, dans une salle d’interrogatoire (Room 514) où Anna, israélienne d’origine russe, est chargée, à quelques jours de la fin de son service, de mener une enquête sur le comportement violent d’un officier supérieur dénoncé par un de ses hommes. Hormis trois courtes séquences dans le bus – autre lieu fermé - qui ramène Anna chez elle, on ne quitte pas la salle exigüe, sans lumière naturelle, aux murs gris et uniformes. Dans ce périmètre réduit propice à l’explosion trop longtemps contenue, se joue toute la complexité de la problématique israélienne, celle de ces jeunes soldats pris dans les rets d’une société construite sur des bases bancales, entre paranoïa et repli identitaire et communautariste, se débattant dans les contradictions (comment faire coexister les valeurs inhérentes à l’État d’Israël et les principes moraux d’honnêteté et d’intégrité).
    En une dizaine de mètres carrés se concentre ainsi tout ce qui mine et finit par détruire une société. Si on déplore quelques afféteries de mise en scène (des transitions en noir et blanc par trop esthétisantes) et la place occupée par la liaison qu’entretient Anna avec Erez, un collègue sur le point de se marier, on est davantage séduits par le parti pris radical et minimaliste qui nous place au plus près des visages des protagonistes. L’exigüité des lieux les rapproche de manière trouble et équivoque, dans un jeu de la séduction et de la manipulation. Il faut saluer une fois encore la capacité du cinéma israélien à se saisir des problèmes contemporains de son pays, à en donner une vision éloignée de tout manichéisme et de toute simplification. Une lucidité remarquable qui témoigne de la contamination inéluctable à toute une génération lassée qui souhaiterait passer à autre chose. Hélas, le bout du tunnel semble encore loin, y compris pour Anna, jeune femme déterminée et campée sur ses valeurs, fracassée et sacrifiée au nom de la défense d’une nation et de la respectabilité à offrir. On quitte la salle, suffoqués en recherche d’une respiration que Room 514 aura durablement étouffée dans un huis clos passionnant.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    Appartient à la redoutable catégorie des films conceptuels. Ici, le parti-pris est de filmer des scènes à deux personnages entre quatre murs nus. Outre ce facteur d'ennui intrinsèque, on a confié la caméra à un cadreur qui a la tremblote, incapable qu'il est de la porter sans gigoter. Il s'ensuit que TOUS les plans sont affectés de cette danse de Saint-Guy. Et comme le réalisateur ne sait pas entrer dans le vif du sujet, le spectateur ronge son frein en attendant de savoir ce qu'on veut lui raconter. Je suis parti au bout de vingt minutes, la vie est trop courte.

    Les Israéliens sont le seul peuple de la région qui produit de bons films et qui ne craint pas de taper sur son gouvernement, lequel est assez démocratique pour ne pas s'y opposer. Mais là, c'est un ratage total. Voyez autre chose, il y a un large choix en provenance de ce pays.
    lanoune
    lanoune

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    Quand les adversaires d Israël seront capables de realiser un film sur le meme sujet ...on sera sur le bon chemin pour la paix!
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Autant que faire se peut, j'essaie de voir un maximum de films israéliens quand ils sortent sur les écrans. Toujours de belles surprises et on est rarement déçu. Ce premier film de Sharon Bar-Ziv, est un huis-clos étouffant se déroulant dans une salle d'interrogatoire de l'armée. Dans une mise en scène minimaliste, très proche des visages, le scénario nous offre une autre vision du conflit israelo-palestinien vu par les yeux de jeunes soldats perdus entre...
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Film d'une lenteur interminable ca bouge pas et on s ennuis ferme.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    Pourquoi voit-on autant de films israéliens en France ("Room 514" est le neuvième film israélien de ces critiques, de neuf réalisateurs différents) ? Est-ce la manifestation de l'indéniable vitalité de la création cinématographique de ce pays de 8 millions d'habitants, ou est-ce le produit du statut particulier de ce morceau d'Europe implanté par l'histoire au cœur du Proche-Orient ? La question me trottait dans la tête durant le début de la projection de ce film, d'autant que j'avais lu qu'il a été tourné en quatre jours, et que le minimalisme du projet semblait me confirmer que j'étais en face d'un "petit" film, tourné quasiment à huis-clos dans la salle d'interrogatoire 514, la caméra ne s'échappant que pour aller dans la salle d'à côté ou pour suivre Anna dans son bus du soir,en continuant à l'enfermer dans un plan fixe rapproché qui efface les personnages au second plan.

    Et puis la qualité du jeu et la subtilité de l'approche d'un sujet aussi complexe m'ont progressivement convaincu de l'intérêt de distribuer le premier film de Sharon Bar-Ziv, en ce qu'il nous raconte des blocages de la société israélienne d'aujourd'hui. L'héroïne est donc une jeune femme, immigrée russe, qui va bientôt achever sa période de service militaire. Ce double choix est délibéré : en choisissant une femme pour dynamiter les codes d'un monde masculin, le réalisateur apporte un contrepoint aux évidences de ce genre de film, et en prenant une actrice d'origine russe, Sharon Bar-Ziv voulait souligner une évolution importante : "Elle fait partie de cette génération d’immigrés russes qui a complètement transformé la société israélienne en y apportant une rigueur professionnelle, un dévouement, qui se manifestent aujourd’hui dans tous les domaines de la vie, pas seulement dans le champ culturel".

    Jeune, femme et immigré récente (elle parle russe avec sa mère au téléphone), Anna s'oppose à un monde d'hommes et de Sabras, les Israéliens nés en Terre Promise. Confrontée à la fois aux doutes moraux du sergent Nimrod et à l'arrogance du capitaine Davidi, elle va opposer à cette triple infériorité de départ supposée (sexe, grade, origine) la rigueur de son travail et la certitude morale de son bon droit. Le renversement du rapport de forces est au cœur de l'enjeu dramatique, et le dénouement apparent va dans le sens de la logique narrative, avec le triomphe et de l'héroïne entêtée, et des principes moraux, jusqu'à ce qu'un rebondissement introduise une nuance de taille, renvoyant au propos du réalisateur : "Room 514 dessine une réalité absurde où des jeunes soldats d’à peine 20 ans sont « jetés » dans des situations les poussant inévitablement à exercer la répression et la violence en brisant tout code moral. La critique du film vise principalement les responsables politiques, incapables de négocier une solution à un conflit qui finit par miner la société israélienne de l’intérieur. Israël est responsable de la souffrance du peuple palestinien, mais le film tente d’aborder également la tragédie de la jeune génération israélienne qui paye elle aussi les frais de l’occupation…"

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Ce huis clos étouffant porté par la lumineuse Asia Naifeld est un film politique acerbe et complexe qui interroge avec finesse sur l'état et l'armée israélienne, sur les rapports de hiérarchie et même sur les rapports hommes/femmes.
    Néanmoins quelques longueurs et plus de maladresses dans l'histoire d'amour/sexe entre Anna et son supérieur.
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