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🎬 RENGER 📼
7 181 abonnés
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4,0
Publiée le 28 mai 2008
De l’absurde du début à la fin, c’est ce que nous réserve Woody Allen avec Guerre et Amour (1975) où en Russie, un fils de fermier est enrôlé de force dans l’armée pour protéger sa patrie de l’invasion Française orchestrée par Napoléon. Devenu un héros malgré lui, il se lance dans une tâche plus complexe cette fois-ci, éliminer Napoléon ! Cette adaptation du roman de Guerre et Paix de Léon Tolstoï est une réussite en tout point ! Des répliques qui fusent sans cesse (à la fois philosophique, métaphysique, ontologique, anthropologique, etc), des dialogues très recherchés, très prises de têtes, mais savoureux et drôles, comme les acteurs d’ailleurs (principalement le duo Woody Allen & Diane Keaton). Un fou rire d’une heure trente !
Un des meilleurs Woody Allen (même si il sont tous bon). Des gags à la pelle, une mise en scène qui est excellente (hommage à plein d'autres réalisateurs) mais le gros point fort sont les dialogues humoristiques et parfois philosophiques (il y a vraiment des perles).
Je garde un excellent souvenir de ce film à l'humour décapant. L'anti héros par excellence, vraiment drôle. De beaux costumes, de l'aventure, de l'amour, que demande le peuple ?
Sans être le meilleur Woody Allen de ses débuts, Guerre Et Amour reste un petit film à découvrir grâce au script qui s’enfonce sans cesse dans un burlesque complètement assumé et aux dialogues qui font souvent mouche, notamment lorsque les protagonistes nous envoient en pleine face des réflexions philosophiques ou métaphysiques pas toujours évidentes à suivre. Puis comme d’habitude, le petit Woody ne se prive pas pour nous offrir quelques séquences cultes, comme ce fameux duel dont la chute est anthologique. Déjanté et original, Guerre Et Amour vaut le détour et le couple formé par Woody Allen et Diane Keaton est absolument parfait. A voir !
Brassage des influences de Woody Allen, «Love and Death» (USA, 1975) se veut par ses références une des uvres majeures du cinéaste new-yorkais. Basé sur le roman «Guerre et Paix» de Tolstoï, «Love and Death» savère être lultime film allenien assumé comme potache puisque lui procédera «Annie Hall» (USA, 1977) considéré comme lun des chef duvres dAllen. Le génie du cinéaste, déjà hantant dans ses premières uvres, se concrétisent dès ce film. Evocation de la subjectivité de la moral lors de discours, et dialogues délicieusement anachroniques, sur la psychanalyse, cest un des exemples de lintrusion de lintellect dans le saugrenu. Cest aussi probablement le premier film de Woody Allen où la notion de couple est abordée de façon si frontale. Cest dailleurs dans ce film quapparaît pour la première fois Diane Keaton aux côtés de Woody Allen. Dérision du classique de Tolstoï, humour allégé mais toujours aussi vif, la force de «Love and Death», autrement que de résider dans son histoire farfelue damour, demeure dans son rapport étrange entre le rire permanent du film et ses multiples références à la mort. Car si les films dAllen sont chargés de son humour, il faut à chaque fois y voir un repoussement de la mort, une lutte artistique contre loubli de notre fatal destin. Dans ce cinquième film du cinéaste, la mort est là, personnifiée par un drap blanc et une faux avec laquelle Woody Allen entre dans une dance de pantin lors du dernier plan, plan où y sont inscrits les mots «The End». Cest donc dans lincroyable façon humoristique daborder un thème grave, que Woody Allen réalise une uvre majeure de sa filmographie. Ce film conviendra sûrement aux admirateurs de lAllen potache comme de ceux plus friands de lAllen intellect. Grande uvre oubliée du cinéma dAllen, «Love and Death» mêle critiques du couple, bons mots, jeux avec la mort, génie comique de Woody Allen et une certaine mise en scène qui commence à trouver sa maestria de simplicité.
Un film enchaînant gags sur gags rappelant Keaton ou Chaplin, bourré danachronismes, un scenario un peu bordelique au service d'une comédie délirante.
Plutôt un bon film, plaisant à voir. Humour décapant, mais surtout d'excellentes réparties antimilitaristes. Ce film souffre de quelques longueurs, mais reste agréable à regarder.
Dans la première période de Woody Allen ( c'est à dire celle des films burlesques ), Love and Death est certainement le meilleur, ou du moins le plus drôle. La relation qu'entretient Boris ( Woody Allen ) avec la faucheuse depuis l'âge de 10 ans est hilarante, et l'intrigue est riche en rebondissements: Boris est d'abord considéré comme une sorte de mauvais soldat, puis comme un héros national pour finalement se faire fusiller par l'armée napoléonienne, suite à une tentative de complot...A chaque instant, ce personnage joue avec sa vie, bien malgré lui puisqu'il s'agit d'un poltron de premier ordre. La musique de Prokofiev ( le compositeur attitré à Eisenstein, qui a notamment signé la musique d'Ivan le Terrible ) est par ailleurs géniale. Love and Death est, comme son titre l'indique, une histoire d'amour entre les personnages de Woody Allen et de Diane Keaton, mais c'est aussi une critique virulente de la guerre et une réflexion sur le sens de la vie ( la crise existentialiste du réalisateur se fait déjà sentir dans ce film ). C'est d'ailleurs l'un des films préférés de Woody Allen ( parmi ceux qu'il a réalisé ). Les dialogues sont comme souvent excellents ( "la subjectivité est objective"...). Un petit bijou du cinéma burlesque.
Un des rares films de Woody tourné à l'extérieur de New York, "Love and Death" reste jusqu'à ce jour l'une de ses réalisations les plus singulières. Comment décrire ce long métrage racontant l'histoire de Boris Grouchenko, un Russe pour le moins trouillard, qui est hésitant à s'engager dans l'infanterie afin de défendre sa mère patrie contre l'empereur français Napoléon 1er ? Eh bien, comme je viens de le faire, mais il y a aussi un second thème important au film qu'il ne faudrait pas négliger, celui des grands auteurs de la Russie tsariste, soit Dostoïevski et Tolstoï, qui sont passés à travers le filtre humoristique de Woody d'une manière assez absurde. En fait, les dialogues prennent souvent une tournure romancée, qui rappellent instantannément les textes métaphysiques et tourmentés des grands auteurs russes. On y retrouve aussi quelques ajouts tout à fait insensés, témoins de l'amour du réalisateur pour le cinéma absurde, mais tout de même légèrement engagé. Y-a-t-il un impératif moral qui empêcherait les hommes sains d'esprit de commettre des crimes atroces en l'absence d'un Dieu vindicatif ? À vous d'y réfléchir en regardant un autre excellent film de Allen. Mais qui dit Allen ne dit pas seulement réféléchir, mais aussi se bidonner. Un film que je conseille à tous ceux qui s'intéressent à Woody Allen et son oeuvre. Peut-être pas son meilleur, mais tout de même génial.
Un pied chez Dostoievski et un pied chez Groucho Marx. Loufoque jusqu'au coeur de la métaphysique, infiniment recyclable grâce à des dialogues jubilatoires, Woody cherche à se faire plaisir autant qu'à son audience. C'est peut-être pas du cinéma d'avant-garde, mais qu'est-ce que cela peut foutre quand on a l'occasion rare de se faire les abdos tout en se pissant dessus.
Voilà une adaptation parodique très amusante de Guerre et Paix de Léon Tolstoï, personnellement jai largement préféré le film de Woody au roman de ce grand écrivain russe.
Typique de la veine burlesque du Woody ALLEN des 70's (Sleepers, Bananas), cette cuvée 75 de notre névrosé new-yorkais préféré est une belle réussite. Traitant les mêmes thèmes qui lui sont chers (Dieu, les femmes, le sens de la vie), il arrive à les tranposer dans la Russie du XIXe siècle, en guerre contre les forces napoléonniennes. Plus encore que dans ces autres films, son personnage de poète le montre en décalage avec une société aux moeurs plus rustres. Si cette comédie est loin d'être parfaite (un peu trop bavarde, scénario léger tirant vers le one-man-show), elle révèle les soucis métaphysiques et intellectuels du New-Yorkais et annonce sa plus grande réussite qu'est Annie HALL.