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Typi35
49 abonnés
483 critiques
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2,5
Publiée le 25 octobre 2010
Loin d'être le meilleur film de Woody Allen, Guerre et amour est une parodie très moyenne du livre de Tolstoï. Certains dialogues sont très drôles mais dès lors qu'il mise sur la carte de la légèreté et l'humour décalé c'est d'un comique beaucoup moins drôle. Les dialogues philosophiques et psychanalytiques sont quand à eux toujours aussi plaisants.
Toujours et encore chez Woody Allen le même talent, qui transparait déjà de cette oeuvre de jeunesse. Guerre et amour fait partie de cette frange de la carrière du cinéaste très souvent occultée, celle qui commence avec Prends l'oseille et tire-toi (voire même Lily la Tigresse) et qui se clôt à l'arrivée d'Annie Hall. L'on y découvre un Allen beaucoup plus burlesque, encore très enclin à la grosse déconne bien givrée, et Guerre et Amour en est l'exemple. Détournant avec joie l'univers parfois anxiogène des romans russes (le parallèle avec Guerre et paix, au-delà du titre est assez flagrante), il dévoile tout le potentiel comique d'un cinéaste qui tempérera par la suite cette veine burlesque; la canalisant sous la psychanalyse. Ce film complètement fou, marqué de scènes tordantes et de dialogues hallucinants (en témoigne une rencontre surréaliste avec la Mort en personne) est à voir pour mieux se faire une idée de l'extrémisme comique des premiers films de notre cinéaste juif new-yorkais préféré.
Après le film futuriste avec Woody et les robots, le film d'époque. Seul cas (à ma connaissance) d'une parodie littéraire au cinéma, les grands romans et auteurs russes du 19e siècle (Tolstoï et Dostoievski avant tout) étant passés à la moulinette. Woody Allen pratiquait alors régulièrement cet exercice du pastiche dans ses chroniques pour le New Yorker. Si on s'amuse beaucoup dans ce film en tant que simple spectateur, on repère encore plus de blagues si l'on est un grand lecteur. Les digressions philosophiques entre Allen et Diane Keaton sur la morale sont particulièrement irrésistibles. Sans aucun doute le meilleur Woody Allen première période, lorsqu'il se cantonnait à la simple comédie. Par la suite son cinéma va gagner en gravité comme l'annonce les clin d'oeils à la fin du film à Persona et Le Septième Sceau, deux des chef d'oeuvres d'un des maîtres du New Yorkais, Ingman Bergman.
Ce film fait parti de la filmographie pré Annie hall de Woody Allen, où l'on trouve des films burlesques à souhait tel que woody et les robots ou bananas. Mais malgré ce coté un peu lourd de certaines scènes on commence quand même a trouver la touche alleniene qui a fait le succès qu'on connais , je veux dire des répliques cultes et des questions existentielles. On passe malgré tout un bon moment.
Je garde un excellent souvenir de ce film à l'humour décapant. L'anti héros par excellence, vraiment drôle. De beaux costumes, de l'aventure, de l'amour, que demande le peuple ?
Guerre et amour. Un opus largement méconnu de Mister Woody Allen. Mêlant humour britannique et parodie de roman à l'eau de rose, ce film ne manque pas de rythme. Et pourtant. Peu alléchant à première vue, tout s'emballe assez rapidement. D'entrée, le second degré frappant atteint de plein fouet le spectateur ne s'attendant guère à ce genre de procédé de la part d'un réalisateur, plutôt habitué aux réalisations relatant très souvent des drames sociaux. Au fil des minutes, il n'est pas exagéré de penser aux grandes heures de l'humour anglais mené par les inégalables Monty Python. Cependant, n'est pas Graham Chapman qui veut et l'humour new yorkais cède parfois à de lourdes simplicités. Au final, 1h20 de rythme effréné alliant humour plus ou moins raffiné d'un Woody Allen pas forcément sous son meilleur jour mais qui a au moins le mérité de faire rire. Un fillm à découvrir.
Un film enchaînant gags sur gags rappelant Keaton ou Chaplin, bourré danachronismes, un scenario un peu bordelique au service d'une comédie délirante.
Plutôt un bon film, plaisant à voir. Humour décapant, mais surtout d'excellentes réparties antimilitaristes. Ce film souffre de quelques longueurs, mais reste agréable à regarder.
Un des rares films de Woody tourné à l'extérieur de New York, "Love and Death" reste jusqu'à ce jour l'une de ses réalisations les plus singulières. Comment décrire ce long métrage racontant l'histoire de Boris Grouchenko, un Russe pour le moins trouillard, qui est hésitant à s'engager dans l'infanterie afin de défendre sa mère patrie contre l'empereur français Napoléon 1er ? Eh bien, comme je viens de le faire, mais il y a aussi un second thème important au film qu'il ne faudrait pas négliger, celui des grands auteurs de la Russie tsariste, soit Dostoïevski et Tolstoï, qui sont passés à travers le filtre humoristique de Woody d'une manière assez absurde. En fait, les dialogues prennent souvent une tournure romancée, qui rappellent instantannément les textes métaphysiques et tourmentés des grands auteurs russes. On y retrouve aussi quelques ajouts tout à fait insensés, témoins de l'amour du réalisateur pour le cinéma absurde, mais tout de même légèrement engagé. Y-a-t-il un impératif moral qui empêcherait les hommes sains d'esprit de commettre des crimes atroces en l'absence d'un Dieu vindicatif ? À vous d'y réfléchir en regardant un autre excellent film de Allen. Mais qui dit Allen ne dit pas seulement réféléchir, mais aussi se bidonner. Un film que je conseille à tous ceux qui s'intéressent à Woody Allen et son oeuvre. Peut-être pas son meilleur, mais tout de même génial.
Typique de la veine burlesque du Woody ALLEN des 70's (Sleepers, Bananas), cette cuvée 75 de notre névrosé new-yorkais préféré est une belle réussite. Traitant les mêmes thèmes qui lui sont chers (Dieu, les femmes, le sens de la vie), il arrive à les tranposer dans la Russie du XIXe siècle, en guerre contre les forces napoléonniennes. Plus encore que dans ces autres films, son personnage de poète le montre en décalage avec une société aux moeurs plus rustres. Si cette comédie est loin d'être parfaite (un peu trop bavarde, scénario léger tirant vers le one-man-show), elle révèle les soucis métaphysiques et intellectuels du New-Yorkais et annonce sa plus grande réussite qu'est Annie HALL.
Le film le plus drôle que j' aie jamais vu. Je ne sais plus qui à dit qu'il fallait 3 bonnes scènes dans un film et aucune de mauvaise ou que l' on donnait 3 chances à un livre mais prenez n'importe laquelle minute de ce film et vous aurez plus d'idées drôles qu' il vous en aurait été donné d'entendre dans toute une vie.