Drôle de titre français, « Le fils de Geronimo », alors que le vrai Geronimo était Apache et non Sioux. Donc « Le fils de Geronimo » est un film « années 50 » qui raconte les aventures d’un enfant Blanc adopté par le chef d’une tribu Sioux (un chef « homonyme » somme toute) et qui, adulte, sera tiraillé entre sa famille d’adoption et ses racines dans des situations belliqueuses où ses choix conditionneront son futur. Je vous laisse découvrir comment il va gérer ce dilemme. L’histoire, à défaut d’être originale, est plutôt plaisante. Magnifiques paysages et superbes costumes aux couleurs chatoyantes. Sur la forme, les scènes de batailles sont spectaculaires et réussies. Sur le fond, c’est un peu simpliste avec des personnages assez caricaturaux des deux côtés. Charlton Heston est convaincant en Indien bien maquillé, bien baraqué et très bien coiffé. Une époque où les rôles principaux des Indiens étaient tenus par des acteurs Blancs. A vous de voir si c’est un film « pro » ou « anti » Indiens. Au final, la morale (judéo-chrétienne) est sauve.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.