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JeremGar
93 abonnés
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4,0
Publiée le 23 janvier 2014
Avant d'en dire plus, je me dois de signaler qu'il y a des films qu'il est nécessaire de visionner en VOSTFR (ou en VO pour les bilingues), ce "Fruitvale Station" en fait partie. Effectivement, la doublage français des films de la sorte sont exécrables. Nous voici donc avec une réalisation modeste et qui ne dure qu'1h25. Cette histoire basée sur des faits réels raconte l'histoire d'Oscar Grant, un jeune américain qui a décidé de lever le pied sur le deal de drogue à la veille du Nouvel An 2009. En couple et papa d'une magnifique fillette, ce père va pourtant connaître un Réveillon dramatique et tragique. Arrêté pour des faits qu'il n'a pas commis dans une station de métro le 1er janvier 2009, Oscar Grant succombera à la balle pris dans l'omoplate par un agent de la BART police (police du métro de San Francisco). Certes, ce film ne nous montre pas grand chose. En quelque sorte Ryan Coogler nous embarque dans la journée du 31 janvier d'Oscar Grant. Entre disputes et réconciliations de couple, jeux et complicité avec sa fille, tentatives d'être ré-embauché ou bien encore l'anniversaire de sa maman, il ne se passe pas grand chose. Certains diront que la première heure ne sert à rien tant ce sont les 20 dernières minutes qui importent le plus. Au contraire, cette première heure est décisive pour comprendre l'état d'esprit d'Oscar Grant lors de ce fameux Réveillon. Ce manque de piquant dans l'action ne se fait, toutefois, pas du tout ressentir en terme d'émotion. Car, une chose est certaine, vous en aurez la gorge nouée ou les larmes aux yeux. Même si la fin dramatique est connue de tous, on ne peut pas s'empêcher de vivre cet instant quand on regarde ce film. Si les personnages ne sont pas fictifs, ils sont en tous cas très bien distribués. A noter, la formidable prestation de Michael B. Jordan (Oscar Grant) et également les apparitions d'Octavia Spencer (la mère d'Oscar Grant). C'est d'ailleurs cette dernière qui porte toutes les dernières minutes sur ses épaules.
Comme la plupart des films qui rendent hommage à des personnes victimes d'injustices ou de stupides accidents, c'est triste et émouvant. Beau film, du déjà toutefois différents. La manière dont les scènes sont tournées m'a plu, la manière dont les scènes de la vie sont représentées,... Film intéressant si on veut voir un bon jeu d'acteurs et pleurer un peu sur le sort de quelqu'un qu'on ne connait pas!
Le film cherche dès le départ l'empathie du spectateur afin d'augmenter le choc final. Ce n'est ni très fin ni très original, mais c'est efficace. D'un point de vue technique, Fruitvale Station n'a rien d'extraordinaire ( filmé caméra à l'épaule, style reportage) mais reste intéressant pour d'autres raisons. Tout d'abord c'est un film engagé et humaniste, qui dénonce certains travers de notre société et ultimement dénonce une sorte d'injustice résultant de la bêtise humaine. C'est aussi une vision intéressante, loin des clichés, de la société américaine, et plus particulièrement des classes pauvres de l'Amérique urbaine, oû les gens sont obligés de trimer 7/7 dans des jobs de merde pour des salaires de misère. C'est enfin une peinture réaliste du fameux 'melting-pot' américain, qui démontre bien que celui-ci n'en est pas un. Âmes sensibles s'abstenir, ou amenez votre paquet de kleenex.
On aurait pu crier au film trés stéréotypé , avec cet ex-dealer black de 22 ans en phase de rédemption, et ce final ou les flics sont encore les méchants, mais l'authenticité de ce drame change intégralement la manière d'aborder ce film. Dés le début on connait la fin, ainsi le film acquière une puissance dingue notamment grâce à la prestation éblouissante de Micheal qui crève l'écran en interprétant le personnage d'Oscar Grant avec beaucoup d'humilité et de justesse ce qui crée chez le spectateur une immédiate empathie. Ainsi même en sachant le final, on espère , on souhaite que cela se passe autrement. Pourtant les dernières 24h tout était normal, une vie simple et banal, rien ne laisser présager un tel drame. La manière de filmer si près des personnages caméra à l'épaule accentue le réalisme du film ce qui nous plonge plus intimement dans la vie d'Oscar, il devient facile de s'identifier à lui . Alors quand la tension commence à monter , quand les plans deviennent plus rapide , et quand la situation dégénere , on ressent cette peur, cette même peur qui émmane d'Oscar et qui ne la quittera plus. On retient son souffle, jusqu'à l'uppercut final, qui nous laisse bouche bée, qui bouleverse et surtout qui nous enrage ! Je ne sais pas ce qu'il faut retenir de ce film, voir de manière si réaliste la vie d'un homme le menant inéluctablement vers ce à quoi il était destiné nous ammène à vouloir vivre chaque instant comme si c'était le dernier , mais il nous fait aussi prendre conscience que l'on vit dans un monde de haine , et de peur. Trop de mort inutile. Ce film m'as profondément touché de part son réalisme , son interprétation , et toute cette l'émotion, un vrai coup de maître de la part de Ryan Cooper !
1er Janvier. Le jour où tout peut recommencer. Le moment où nous avons l’occasion de repartir à zéro, faire table rase du passé et se reconstruire pour devenir quelqu’un de meilleur. À condition que l’on en ait l’opportunité. Oscar Grant n’a pas eu cette chance en se faisant tirer dessus par un policier la nuit du nouvel an. Fruitvale Station reprend les vingt-quatre heures qui ont précédé ce meurtre.
Pour son premier film, Coogler manque de maturité (vingt-sept ans) pour convaincre pleinement son auditoire. Ou peut-être est-ce le sujet qu’il a pris trop à cœur pour pouvoir en sortir quelque chose de cohérent. Dans tous les cas, il utilise des artifices scénaristiques qu’il est facile et même pompeux d’utiliser pour émouvoir le spectateur, afin que celui-ci sente monter en lui la colère de l’injustice. Il enfonce le clou avec la culpabilité inutile qu’il inflige à la mère et la sœur de la victime. Et s’il n’avait pas pris le métro, et si nous étions restés chez nous, etc… En montrant à tout le monde qu’Oscar était un mec bien (le chien, le paquet de drogue à la mer, la vaisselle avec sa mère), le réalisateur rend son récit purement tragique et pathétique, en créant la fin la plus brutale possible.
Dommage car l’intention était là et l’idée de base plutôt bonne. De plus, le cinéma américain prend un virage intéressant avec ce mouvement « noir » qui voit le jour depuis quelques mois. Avec Le Majordome déjà, mais aussi 12 Years a slave qui s’annonce prometteur. Leur point commun ? Celui de rendre hommage aux persécutions subies par le peuple afro-américain sans jamais dénoncer, juste exposer avec la plus froide objectivité. Ici, Coogler utilise une caméra à l’épaule assez secouante et opère une mise en scène moderne, rendant son propos très actuel. Finissons sur une bonne note en saluant Michael B. Jordan (Chronicle), excellent de simplicité en jeune père paumé voulant se repentir. Le destin ne lui aura malheureusement pas laissé cette chance.
Tiré d'une histoire vraie édifiante, ce qui explique sur cette base seule, les prix remportés, car du point de vue de la réalisation, elle reste classique : images qui donnent la fin du film dès le début puis déroulé, d'aucun intérêt si ce n'est pour raconter ce qui s'est réellement passé, des 24 heures qui ont précédées un drame qui, en tout et pour tout, ne durera que 15 minutes...
C'est une histoire peu connue en france, et qui pourtant a suscité une vague d'émeutes a Oakland que nous raconte le réalisateur : celle d'un jeune de 22 ans, ancien dealeur de drogues, qui se fait assassiner le soir du nouvel an par un policier qui avait confondu son taser avec son pistolet, dans la station de métro de Fruitvale. Un jeune qui n'avait a priori rien fait pour mériter ce coup mortel. Une histoire ahurissante pourtant vraie. La grande force du film c'est tout d'abord son réalisme, je suis sortie de la salle, la seule chose que j'avais envie de savoir c'était de démêler le vrai du faux (pour finalement me rendre compte que quasiment tout est retracé avec fidélité) Tout dans le film : les dialogues, les scènes, les prises de vue,... Vraiment tout amène le spectateur a s'identifier a Oscar. Le deuxième gros plus du film c'est que le réalisateur ne tranche pas sur la question de savoir si Oscar méritait finalement ce coup de feu, puisqu'il n'est pas si blanc comme neige que ca. Ce qui fait enfin que Fruitvale Station mérite vraiment d'être vu c'est qu'a aucun moment du film on ne tombe dans le pathos (et pourtant que le voie aurait été facile!!)
Ce film est plein d'émotions, magnifiquement filmé à l'épaule, avec des acteurs brillants. Mais voilà, pendant une heure et demi, on nous raconte comment ce jeune ce jeune s'est racheté, comment il aimait sa famille, à quel point il ne méritait pas de mourir. spoiler: Même la scène du meurtre ou d'après la condamnation qu'a subit le flic, l"homicide involontaire, on voit qu'il n'a pas déclenché la bagarre, on voit qu'il se laisse faire pour les flics, qu'il essaye de tempérer la situation, etc... . Je trouve que ce film nous tire trop la larme, même si l'histoire et forte et pleine de sens, notamment le racisme et l'impunité des policiers.
L’histoire vraie qui sert de base à Fruitvale station est absolument édifiante. Ryan Coogler a choisi de la narrer, et s’est concentré là-dessus. Son intention est claire, assumée : que le spectateur s’attache au personnage principal pour mieux ressentir la gravité de ce scandale. Le réalisateur remplit complètement sa mission : il nous dresse le portrait d’un père de famille aimant, en pleine rédemption, tant sur ses activités illicites que sur ses infidélités à sa femme. Un père de famille en construction, bientôt exemplaire, en somme. Les démonstrations de sa formidable humanité et de sa proximité avec sa fille, sa mère, sa grand-mère et surtout les scènes de rédemption plutôt ratées posent en outre des bases pas très fines, finalement peu intéressantes. Cet ennui n’était pas absolument nécessaire à la montée en puissance du film, mais il y est utile. La seconde moitié du film prend donc une tournure époustouflante, le spectateur passant en quelques minutes à un stress haletant.
La brutalité de la scène finale couronne les efforts de Ryan Coogler à nous immerger au milieu de cette histoire. Un gros bémol cependant, sur le maniement relativement gerbant de la caméra. Celle-ci a manifestement été posée sur un épileptique en pleine crise. Du coup, le caractère chaotique de la scène finale est beaucoup trop appuyé, et peut laisser le spectateur se détacher quelque peu de l’action. Heureusement, l’ensemble est sauvé par des acteurs époustouflants, du rôle principal aux plus anecdotiques. Si le jeu d’Octavia Spencer semble un peu trop calculé, celui de Melonie Diaz est absolument terrassant. Plutôt que le prochain film de Ryan Coogler, qui finalement filme de manière trop approximative et égrène sans grande conviction les éléments d’un scénario un peu grossier, c’est surtout le prochain grand rôle de Melonie Diaz que l’on attend, elle qui a bien trop longtemps été cantonnée à des seconds rôles merdiques dans des séries trop moyennes.
Fruitvale Station cherche, dans un style ultra minimaliste et une lenteur à la limite du cliché « indie », à humaniser ce drame en dépeignant la victime sous son meilleur profil, mais ce procédé beaucoup trop facile ne fonctionne pas et aucune réelle sympathie ne se crée envers Oscar. Certes le fait divers en lui-même est tragique mais tout ce qui nous est présenté avant, ces scènes de vie contemplatives, n’a pas de rapport direct et 90% du scénario s’avèrent donc quasi inutiles et bien que le film ne dure que 1h25, il parait long. Fruitvale Station aurait sans doute été plus pertinent sous forme de court-métrage tant il ne semblait pas y avoir matière à faire plus.
Fruitvale Station parle d'un fait réel, celui d'un jeune tué par un officier de police le jour de l'an 2009 . Tout commence avec la vraie vidéo de l'incident, personnellement je ne trouve pas que cette vidéo avait sa place dans le film . C'est un élément de trop, certes c'est là pour dire "regardez c'est réel" mais dans le fond quel utilité a ce passage sachant que le réalisateur le reproduit a la fin et de façon plus "ciné" donc plus visible et plus percutante .
Voilà le premier soucis du film, le second serait son traitement très classique tant dans le fond que sur la forme, Fruitvale Station est le pur produit cinématographique indé a l'Américaine . Rythme lent et posé mais jamais ennuyeux, caméra au poing, petite musique douce et une bonne luminosité . La réalisation ne suinte pas les gros moyens mais elle reflète une excellente maitrise visuellement et aussi du coté de la caméra qui bouge souvent . Ça n'en fait pas des tonnes et c'est très simpliste, simple mais très efficace de ce coté ci . De plus étant le tout premier film du réalisateur la réalisation est plus qu'honorable .
Ensuite le récit est bien évidemment centré sur le jeune, on découvre sa vie avant le drame, ses galères, sa vie de famille, on apprend a le connaitre et a le comprendre . Il y a bien un point intéressant a décortiquer mais ça pourrait relever du spoil donc la flemme d'en dire plus ( même si honnêtement y'a pas de vrai spoil avec ce film non ? ) .
Le film est prenant mais aussi très sincère et juste, une sincérité amplifié par le jeu des acteurs, Fruitvale Station n'est peut être pas un très grand film de part son traitement ultra classique mais offre tout de même un rendu percutant et poignant . Un film triste, authentique et touchant .
Le film est très triste et en plus cela ne m'a intéressé plus que cela, la première partie est assez ennuyante mais d'un autre côté elle était obligatoire on devait connaître un peu la vie du protagoniste pour ce plonger dans la deuxième partie du film. Et cette deuxième partie est la plus captivante mais cela reste très triste, âme sensible , abstenez vous !
Émouvant et touchant ... Un bel hommage à ce jeune homme décidé à se racheter une conduite après des erreurs de jeunesse et qui finalement se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment...
Première réalisation de Ryan Coogler et sensation à Deauville et Sundance Fruitvale Station, raconte les 24h d’Oscar Grant, 22 ans, jeune papa, ancien tolard en quête de reconversion. Inspirée de faits réels, cette œuvre séduit par la sincérité du propos, l’émotion qui s’en dégage et la qualité de ses interprétations malgré quelques maladresses scénaristiques. L’efficacité est de mise puisque l’on ressort chamboulé par la sensibilité de son dénouement. Un jolie et percutant premier film.
Vraiment poignant. Michael B. Jordan joue incroyablement bien. Nous avons tous quitté la salle perturbés par les émotions que ce film (tiré d'une histoire vraie). Fort.