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Sylvain P
336 abonnés
1 356 critiques
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3,5
Publiée le 2 janvier 2014
Si le déroulement de la journée de cet individu lambda peut paraître lassant, c'est ce qui permet au dénouement d'avoir d'autant plus de force émotionnelle. Ce n'est probablement un grand film, ni même un film utile tant le propos est anecdotique, mais les scènes finales valent le détour, en oubliant le pathos de certaines scènes intermédiaires.
Ryan Coogler nous signe là un moment de cinéma qui prends aux tripes porter par des acteurs qui livrent une bonne prestation, mention spéciale à Michael B. Jordan et Octavia Spencer.
Premier rôle principal pour Michael B. Jordan et première réalisation pour Ryan Coogler, Fruitvale Station revient sur un drame qui a émoustillé la Californie quatre ans plus tôt, le meurtre par un policier d’un jeune afro-américain, en nous faisant suivre la dernière journée de celui-ci avec une mise en scène intimiste toute en simplicité. Seulement, il ne se passe rien de pertinent pendant ces dernières heures qui le séparent de son funeste sort que nous connaissons dès le départ. Alors à quoi bon revoir, par le biais d’un film, sur ce fait divers tragique ? Si ce n’est que pour faire pleurer dans les chaumières en mémoire de ce pauvre jeune homme de 22 ans et de sa fille qui ne le reverra jamais, alors le procédé de reproduction est méprisable. Si, au contraire, il s’agit d’offrir une chronique sur la façon dont le destin peut briser une vie pleine de promesses agrémentée d’une morale sur la justice à deux vitesses qui a permis au flic-tueur de s’en tirer, alors là le film a un peu de mérite puisqu’il réussit assez bien son pari. Espérons dès lors que Coogler avait de bonnes intentions en nous rappelant cette triste histoire.
24 heures chrono ! Même si Fruitvale Station comporte quelques défauts, avec son premier long métrage, Ryan Coogler arrive à capter notre attention. De plus l'interprétation de Michael B. Jordan est formidable, dommage cependant que le scénario soit léger. Ryan Coogler, est un jeune réalisateur à suivre de près ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Même si vous connaissez le dénouement de ce film vous n' en serez pas moins k.o après avoir vu ce film. On est littéralement TERRASSE. Personnellement je suis resté groggy un bon moment. Une touche technique, au tiers du film il y a une petite séquence ralentie, un bijou.
Je viens de voir ce film ... que dire a part que c'est un chef d'oeuvre . Laissez moi vous dire que c'est la première fois que je pleure a cause d'un film .... bref , ce film montre cette tragédie qu'est celle d'oscar grant , peu connue par le public ( du moins , je ne la connaissais pas). C'est un drame émouvant a voir par tous .
Un film basé sur un fait divers qui aura été à la source de nombreux événements aux États-Unis ces dernières années ... C'était un pari risqué , d'autant plus que le réalisateur traîte ici le passé et la vie de cet homme au destin tragique et ne fait pas vraiment focus sur ce qui se découlera après. Mais nous avons là pour dire vrai ,une très bonne retranscription de ce qui s'est passé ce 31 décembre 2009. Le film commence par une vidéo d'archive qui aura , et fait encore le tour du web , et se termine par la même situation cette fois mise en scène de façon bouleversante. Le film est une véritable montée en crescendo : ça commence lentement pour finir avec une tension à son maximum. On ne va pas se mentir , c'est vraiment efficace. Les acteurs sont très bons , Michael B. Jordan que j'avais remarqué dans CHRONICLE est très impliqué dans son rôle , mais c'est Octavia Spencer qui s'en sort le mieux avec de très belles scènes et de beaux dialogues. Le seul petit bémol qui fait que ce film n'est pas parfait est qu'on pourrait le définir de "tire-larme" un petit peu poussif (la scene du chien) et de quelques incohérences dans la chronologie (lors d'un flashback ayant lieu en 2007 , il est question du film Wall-E , et celui-ci est sorti en 2008). Outre ces quelques défauts , il va sans dire que c'est vraiment bon et poignant. À voir !
Pour ceux qui sont sensible à l'injustice, c'est simplement insupportable.
Le film en lui même m'est apparu présenté comme une tranche de vie, sans fioritures, dans une grande simplicité. Pas de rythme imposé, si ce n'est celui de la vie d'Oscar, plutôt lent.
Je ne me suis pas laissé vraiment porté, j'ai été touché par ce jeune homme choisissant de prendre le chemin de vie plutôt que celui de la mort.
Un film dont la fin dramatique et difficile relate un fait réel, on a peine à admettre que cela ait pu se dérouler réellement... c'est consternant, mais il faut garder espoir que l'Humain grandisse et ne laisse plus les mauvaises choses le dominer.
Une chronique dramatique et poignante, terrible, car très humaine, et donc touchante, nous rappelant que personne n'est à l'abri d'un événement qui changera notre vie.
Je suis sortie de la salle la rage au ventre. Cet évènement est récent, on se demande comment de telles choses peuvent arriver sans que personne ne soit inquiété...
Ryan Coogler est un jeune réalisateur noir originaire d'Oakland, juste en face de San Francisco au bord de la baie de San Francisco. Une ville qui jouit d'une mauvaise réputation concernant son taux de criminalité. "Fruitvale Station", premier long métrage de Ryan Coogler, est justement l'adaptation cinématographique d'un fait divers tragique qui s'est déroulé à Oakland dans la nuit du 1er janvier 2009, un fait divers dans lequel la victime était un jeune homme noir et le criminel un policier blanc. Oscar Grant a eu une jeunesse au cours de laquelle il lui est arrivé de sortir de la légalité : il a fait de la prison, il a eu des problèmes avec les membres d'une autre communauté d'Oakland. Arrivé à 22 ans, il a décidé de se ranger, de rentrer dans le droit chemin. Le réalisateur nous montre cette évolution par un certain nombre de comportements qui tous vont dans le même sens : la façon dont il s'occupe de sa fille âgée de 5 ans et qu'il adore, l'aide qu'il apporte à une femme blanche qui achète du poisson dans un supermarché et qu'il met en contact avec sa grand-mère, grande spécialiste du poisson frit, l'épisode du chien qui se fait écraser alors qu'il fait le plein dans une station service. Le soir du 31 décembre 2008, il décide avec des amis d'aller voir le feu d'artifice à San Francisco et il se laisse convaincre par sa mère, qui craint les méfaits de l'alcool au volant, de prendre le BART plutôt que la voiture. Au retour, la femme du supermarché va déclencher le drame, très involontairement. Ce film ronronne un peu pendant 3/4 d'heure avant de devenir de plus en plus passionnant jusqu'à la fin. Il a obtenu le Grand Prix au Festival de Sundance 2013, le Prix du Regard vers l'avenir de la sélection Un Certain Regard de Cannes 2013 et le Prix du Public au Festival du film américain de Deauville 2013. Ryan Coogler ne connaissait pas Oscar Grant mais il avait le même âge que lui au moment des faits et il habitait à proximité d'Oakland. Il a cherché à respecter au maximum la vérité des faits, allant même jusqu'à tourner la scène du fait divers à l'endroit précis où il a eu lieu. Il montre de façon non manichéenne que dans les Etats-Unis de ce début de siècle, il peut d'un côté exister des rapports entre être humains sans qu'intervienne la notion de race et de l'autre des rapports fondés sur un racisme destructeur de la part de certains blancs, dont malheureusement, de nombreux policiers. En tout cas, malgré de nombreux témoignages et le fait que la scène ait été filmée et mise sur internet par de nombreux témoins, le policier responsable de la mort d'Oscar n'a été condamné qu'à 2 ans de prison et n'en a effectué que la moitié ! Pour interpréter le rôle d'Oscar, Ryan Coogler a fait appel à Michael B. Jordan, un jeune acteur ayant surtout joué dans de nombreuses séries TV. Il ne s'est pas trompé !
if it wasn't a true story, it would be a very good thriller. But the reenactment of the last day of a young man makes the spectator feels like a helpless God watching from the mount Olympus the humans below tragically running their lost. it sad that this movie only focus on the victim's ultimate journey and totally ignore the events that lead a a young police officer to kill an innocent man handcuffed at his feet. An excellent movie about bad luck and the tragedy of our fate.
Premier film de Ryan Coogler, "Fruitvale Station" est un drame poignant inspiré de faits réels. L'histoire est peu connu pour nous Français et pour cause cet événement s'est déroulé en Californie. Pour résumer, c'est un homme noir innocent qui se fait tirer dessus par un policier pas très sympathique. Le film parle des 24h précédent cet incident, personnellement je trouve que le réalisateur a trop insisté sur l'avant incident et pas assez sur l'après accident: on ne voit pas le procès, la réaction de la famille (enfin juste à l'hôpital)... on ne fait juste que mettre quelques phrases au générique. Les dernières 30 minutes sont les plus intéressantes, les plus tragiques, les plus violentes et les plus tristes du film. Michael B Jordan, déjà remarqué dans "Chronicle" interprète ici un rôle plus sérieux et plus mature, il est très touchant en père de famille. Le plus triste dans cet accident c'est qu'il s'est déroulé dans la nuit du Nouvelle An alors que cet homme rentrait chez lui pour voir sa famille: ça s'appelle être au mauvais endroit au mauvais moment. La réalisation est très bonne mais il faut avouer que malgré les 1h25, on s'ennuie souvent. Résultat: un film émouvant et tragique mais avec de nombreuses longueurs!!!!!!!!!!!
Ouille. Le spectateur est sur le ring, mis K.O au premier round et impossible de se relever. C'est terrible, terrifiant, glacial. Tu ne peux être que tétanisé et rester bel et bien impuissant. Ce que montre Ryan Coogler dans Fruitvale Station, c'est juste pas critiquable. Certain remettrons en cause l'effet brut avec un quasi 100% caméra épaule, d'autre ne ferons pas de partie pris tant les circonstances sont accablantes.. Et ils auront raison.
« Fruitvale Station » enfonce certes des portes ouvertes, verse dans le braquage lacrymal sur la fin, est standardisé sur un scénario à grosses ficelles, mais est pourtant parcouru d'incroyables fulgurances : la générosité, l'énergie et la maîtrise de Ryan Coogler, le talent de composition de Michael B. Jordan, le fait divers point de départ, suffisamment révoltant pour émoustiller et chagriner.