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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 octobre 2012
scénario original. Le harcèlement dont est l'objet ALE nous met mal à l'aise car nous sommes impuissant face à la soumission totale d'ALE. les rapports des jeunes ados entre eux me semblent assez juste et nous montrent les dérives dans une société où les valeurs se délitent. La jeune Tessa Ia est parfaite ainsi que H. Mendoza.
Un film éprouvant sur le harcèlement scolaire et la relation entre un père veuf aimant mais dépressif et sa fille en manque de repères. On dirait du Larry Clarke filmé par Haneke. Le réalisateur prend son temps pour décrire le calvaire de la fille et le désarroi du père. Dur comme une pierre et froid comme un glaçon, le film provoque le malaise.
Ce n'est bien sûr pas un chef d'œuvre. La mise en scène est à mon goût maniérée, un peu "m'as-tu vu". Mais une forme de violence (froide) est restituée, qui vous pousse jusqu'à vouloir rendre justice à cette pauvre jeune fille. L'actrice est formidable, très fine... Le Mexique est connu comme un pays très violent à cause du trafic de drogue. Ici il s'agit d'une autre violence aussi terrible que la première.
Daniel & Ana, son premier long-métrage, est un bon souvenir. Después de Lucia, primé à Cannes, laissait présager une excellente surprise. Pourtant, ce film du mexicain Michel Franco laisse dubitatif. Tirée au cordeau, sa mise en scène a quelque chose de clinique dans l'évocation du couple père/fille qui a changé de vie après la mort accidentelle de la mère. Le scénario fait du sur place pendant 45 minutes avant d'aborder le thème du harcèlement au lycée que la jeune fille semble accepter comme une sorte d'expiation. Après la mise en ligne des images de son premier rapport sexuel, c'est l'hallali et Michel Franco a la main lourde pour évoquer tout ce qu'elle doit subir comme humiliations. Comme Haneke dans Amour, Franco en fait trop et dramatise ses dernières scènes au mépris d'une certaine crédibilité. Le film, comme témoignage de certaines dérives adolescentes, a tout de même une cohérence et une force non négligeables. Déception mesurée donc.
Après un premier film qui amarqué les esprits ("Daniel et Ana" en 2010) Michel Franco prouve une fois de plus tout son talent. On suit le quotidien d'une jeune fille qui vient de déménager après le décès de sa mère, après quelques temps elle devient le souffre-douleur de sa classe. Si la mise en place des personnages et du quotidien avec son père est un peu long lam ise en abîmes arrive de façon assez éprouvante, le spectateur n'a pas le temps de trop réfléchir tant la descente aux enfers de la pauvre adolescente semble aussi effrayant qu'inéluctable. Un film choc qui peut rappeler Michael Haneke mais qui souffre d'un manichéisme trop fort (pas un élève pour rattraper l'autre). Le père est un personnage intéressant interprété avec sobriété. Tessa Ia (qui joue l'adolescente) trouve là un tremplin parfafit pour qu'on la revoit bientôt dans un autre film ; malgré tout on a parfois envie de mettre des claques tant son personnage est naïf et amorphe, comme une victime consentante. Un drame qui fait écho à l'actualité sur le bizutage et notamment le harcèlement sexuel dans les lycées. Un bémol toutefois sur la fin. Celle-ci beaucoup trop ouverte, en effet quitte à finir de cette façon il aurait fallu laisser la place à l'imaginaire du spectateur tandis que tel quelle, la liberté se résume à 2-3 possibilité qui n'offre que frustration. Néanmoins ce film marque les esprits intelligemment et implique le spectateur sans jouer sur un voyeurisme facile (violence hors champs mais tout aussi frappante).
Un étalage de violences psychologiques, parfois insupportables, complètement gratuites et peu crédibles de la façon dont elles sont représentés ici. L'idée est pourtant bonne de traiter un sujet peu relevé dans le cinéma: le harcèlement sexuel chez l'adolescent. Une atmosphère oppressante accompagne sans répit le spectateur dés le début et jusqu'à la fin du film et lui transmet un sentiment de dégoût très dérangeant. La fin risque de laisser plus d'un avec un brin de perplexité tant le désir de vengeance est accompli.
Certes, très bien filmé et bien joué mais derrière ça le film peine à convaincre... Qu'a voulu démontrer le réalisateur avec cette série de persécutions? On est touché et même dégouté des horreurs que subi Alejandra. On souhaite la soutenir, la pousser à se révolter, à parler, à se venger... Le réalisateur a plutôt réussi cette complicité entre la jeune fille et le spectateur mais cela reste inachevé. Le cadre du drame familial, d’un nouveau départ pour Alejandra et son père attisent une curiosité qui ne sera donc pas satisfaite.
3 ans après son premier long métrage, le très bon "Daniel y Ana", présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2009, le réalisateur mexicain Michel Franco était de nouveau à Cannes cette année pour présenter "Despues de Lucia", son 2ème film, cette fois ci dans la sélection Un Certain Regard, où il a d'ailleurs obtenu le Prix de cette sélection. Son premier film lui avait valu des comparaisons avec les cinémas de Gus Van Sant et de Michael Haneke. Tout en ayant toujours quelques points communs avec le cinéma de Haneke (par exemple, ce choix du hors-champ pour les scènes les plus brutales), son 2ème film est plus personnel mais tout aussi réussi. A la mort de Lucia, Roberto, son mari, et Alejandra, sa fille, ont décidé de s'établir à Mexico afin de mieux faire leur deuil. Problème : l'adaptation d'Alejandra dans son nouveau lycée se fait mal et elle devient vite la tête de turc de sa classe. Face à cette adversité exacerbée par le fardeau émotionnel que représente pour eux la mort de Lucia, le père et la fille s'efforcent de faire front quitte à trouver refuge dans la vengeance. Ce film plutôt dérangeant sur le sadisme de l'adolescence, sur le deuil, la cruauté et la vengeance, s'avère particulièrement intéressant dans sa peinture du processus mental suivi par Alejandra, l'adolescente.
Je pensais au départ que l'idée de filmer de façon statique pouvait nuire à la qualité du film; mais pas du tout. On s'y fait et ça apporte même un certain point de vue à l'histoire, ça joue beaucoup je trouve. Un drame, certes simpliste, mais qui aurait pu devenir vraiment touchant si les personnages principaux auraient été attirants. Mais pour un scénario d'une telle complexité niveau psychologie, 1h43 c'est bien trop peu, les choses vont beaucoup trop vite. Le film reste plat tout le long, et c'est dommage, car la photographie est superbe et les acteurs sont tout simplement excellents !
Un film assez dérangeant, tout en long plans, on a envie d'aider Lucia, de se révolter mais on ne peut qu'observer..C'est vrai qu'il y'a un côté "Elephant" comme le dit "rollioni", les acteurs sont excellents, surtout la petite Tessa Ia qui est fabuleuse..