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    Después de Lucía
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    3,6
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    128 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    Malgré un film assez mou et une irrésistible envie de coller des baffes à ces petits c***, le film est plutôt pas mal réussi. les acteurs sont bons et le scénario tient la route.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2012
    À la sortie de Después de Lucia, les avis furent assez mitigés. En revanche, qu’on aime ou qu’on déteste, chacun sera probablement d’accord pour dire qu’il s’agit là d’un film qui claque, marque et retourne le spectateur. C’est en tout cas l’effet attendu lorsque Michel Franco décida de réaliser ce long-métrage sur le bullying. Le fourbe, le vicieux, le malotru… Comment nommer ce personnage qui nous trompe du début à la fin par des points de vue changeants ?
    Approved by South America. Quelques instants suffisent avant que s’installe le style visuel incontournable des films sud-américains. Une esthétique pâle, froide et pourtant minutieusement travaillée, aboutissant finalement à une certaine forme aussi belle qu’atypique. Dans Después de Lucia, la maîtrise d’une mise en scène amplement fluide devient source de nombreuses prouesses stylistiques en tous genres. Chaque plan reflète l’extrême minutie d’une photographie de toute beauté, sans rechercher la difficulté pour autant. En d’autres termes, l’esthétique s’avère belle et simple à la fois. De quoi être directement associé à une marque de fabrique continentale au même titre que le cinéma argentin…
    Une jolie jeune fille comme les autres… On ne le sait pas – ni vous ni moi – mais c’est dès la première apparition d’Alejandra que tout le vice dissimulé du film s’installe. Le spectateur ayant lu le résumé au préalable fera sans doute défiler dans sa tête les différentes raisons qui feraient que cette jolie jeune fille, à priori comme les autres, aurait à subir ce bullying. Elle est là, sous nos yeux, et – jusqu’à preuve du contraire – se porte très bien malgré le récent décès de sa mère. Il ne faut pas longtemps avant que l’on s’attache à cette Ale pleine de charme et très responsable – puisqu’elle semble désormais entretenir son foyer à côté d’un père dépassé par les tragiques évènements. Les deux acteurs s’en sortent merveilleusement bien. Par ailleurs, la voir passer ses premiers jours au lycée, la voir se faire des amis à une vitesse respectables, ne laisse en rien présager l’arrivée des péripéties. Et pourtant…
    …qui n’est pas traitée comme les autres. Un incident est vite arrivé, Alejandra en a fait les frais. Tout a changé et la vague de haine à son égard s’est propagée dans le lycée avec la vivacité d’un tsunami. Ceux qui n’ont pas le désir d’ignorer tout simplement la demoiselle iront plus loin dans la folie. Cette dernière aura à subir diverses atrocités dont je ne vous dirai rien, au risque que la surprise vous arrache votre sensibilité comme fut arrachée la vie paisible d’antan à Alejandra. Il faut le voir pour le croire et, sachant que tout cela n’est en fait qu’une transposition cinématographique d’actes on ne peut plus réels – qui arrivent sans aucun doute un peu partout dans le monde, à l’heure où vous lisez ceci –, nous n’en sommes que davantage impliqués.
    Un joli sac de viande comme les autres… Michel Franco est cruel. On pourrait lui reprocher de filmer la même abondance de scènes abjectes que Pascal Laugier – ou je ne sais quel réalisateur fréquemment accusé d’être à l’origine d’une violence gratuite. Pour reproduire l’insoutenable inhumanité de certains étudiants à l’origine du bullying, il fallait pourtant bel et bien filmer cette violence sous toutes ses formes. C’était quasiment une nécessité. Il fallait filmer Alejandra comme on aurait filmé un joli sac de viande. Les scènes auxquelles nous assistons sont particulièrement éprouvantes et il est presque impossible d’en sortir de marbre. En assistant à cette torture psychologique, le réalisateur fait de nous des témoins oculaires. Cependant, on ne peut pas témoigner. On ne peut pas empêcher ni prévoir ce qui va se passer. Tout cela relève ainsi de la direction de spectateurs la plus extravagante. Au départ, nous sommes outrés puis, quelques temps après, nous sommes concernés. Ce bullying doit s’arrêter.
    Oui mais non… Mais oui, sauf que non. En plus des nombreuses scènes emplies d’extrême violence, c’est – comme il est dit tout en haut – le changement de partis pris du réalisateur, qui a lieu à plusieurs reprises, qui se montre perturbant. Il n’y a aucune forme d’apologie bien évidemment. Juste quelque chose qui ne nous revient pas et demeure déroutant. À première vue, le réalisateur prend la défense de sa protagoniste et nous choque pour mieux nous interloquer et, de fait, nous faire sentir totalement impliqués. On nous force à ingurgiter une quantité gargantuesque de punitions viles et cruelles et je conçois que le principe ne soit pas apprécié de tous. Cependant, tout cela s’avère bouleversé lors des dernières minutes, où l’image toute entière du film en ressort toute transformée par une morale particulièrement malsaine – encore une fois à la manière d’un Laugier – qui devient alors source de questionnements quant au positionnement du réalisateur.
    Pas recommandable à tout le monde, Después de Lucía est un long-métrage percutant que l’on subit en même temps que l’on apprécie tout de même la qualité cinématographique. Un film puissant et maîtrisé.
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    4 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2012
    Ce film nous raconte l'histoire d'une famille à la dérive, suite à la mort de la mère. Le père et la fille partent à Mexico City, dans l'espoir de tout reconstruire. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu, spoiler: et la fille va vite devenir le souffre-douleur de ses camarades d'école.
    Tout cela nous donne un long-métrage froid et dur, mais bien interprété et réalisé. A voir, mais pas un soir de déprime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2012
    Ce filme est pas mal, mais si vous avez vu la bande-annonce, vous avez vu le 3/4 du filme, il n'y a pas grande chose en plus, si ce n'est la fin. Pour moi le filme tente surtout de démontrer l'effet boule de neige, c'est à dire comment un évenement mène à un autre, qui mène à un autre, qui mène à un autre...
    Le filme se prête bien évidement également à une discussion sur les relations parentales et comment gérer les évenements traumatiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Film atroce, mais dans le bon sens du terme. La scène qui m'a le plus bouleversée est celle de l'anniversaire organisé par ses petits camarades de classe. Il est fou de voir jusqu'où la méchanceté collective peut aller ... A maintes reprises, je me suis demandée comment j'aurais réagi si j'avais été tel ou tel personnage (Ale dans la peau d'une victime, et quelques personnages "secondaires" comme ses deux camarades de chambre en vacances qui lui en font baver autant que les personnages "principaux", alors que c'est la seule et unique fois qu'elles interviennent dans le film). Je n'ai malheureusement pas trop compris qui était José ! Est ce le garçon qui, aux yeux de tout le monde (et notamment de Javier) bécote (et plus !) la fille aux cheveux bouclés sur le lit, dans la chambre lors de leur voyage scolaire ? Ou un autre ?
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    23 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    "Después de Lucia" est un drame au sujet éprouvant, à la violence psychologique significative, qui contraste avec la manière de filmer très posée du réalisateur. L'utilisation de plans fixes et de longues séquences semble consentir à la représentation d'une réalité languissante, où chaque seconde dure une éternité. C'est un film assez coup de poing au niveau émotionnel, qui enferme le spectateur dans une violence insoupçonnée et qui devient au fil du récit de plus en plus insistante, voire étouffante.

    En effet, après une longue mise en situation, un thème transparaît enfin en surface: le harcèlement moral et physique d'une lycéenne par ses camarades de classe. Le deuil de la mère, suggéré par le titre, est traité de manière très intimiste, laissant de grandes marges d'interprétation. L'histoire se déroule au Mexique, dans un milieu aisé, ce qui participe aussi à l'atmosphère générale. Le scénario à controverse va loin dans sa démonstration, et contribue à créer une ambiance de plus en plus dérangeante. Toute sa force est de laisser le spectateur sans vraiment savoir jusqu'où le calvaire va s'échelonner, tout en créant le malaise par la pudeur des images. Le réalisateur pousse de manière radicale le vice et la transgression à travers la jalousie, la colère, ce qui en fait une leçon toute particulière. A voir avec le morale solide.

    Préserver de toute révélation sur le synopsis du film, je me suis laissée prendre à la découverte des personnages, et surprendre par la tournure que prend la gravité du récit. On apprécie le contraste entre la relation très attentionnée entre le père et sa fille, et la suite d'évènements cruels qui arrive tour à tour. La souffrance est montrée par des actes inconsidérés, pas toujours compréhensifs, et par une mise en scène très sobre. Mais là où l'ensemble devient intéressant, c'est quand le récit souligne de près ou de loin de nombreux sujets de société (l'éducation, l'insertion sociale, la jeunesse, la drogue, le deuil, les dangers d'Internet...).

    Malgré un sujet traité avec un parti-pris sensible, on peut cependant souligner une réalisation parfois fastidieuse, par des enchaînements maladroits, une fin ouverte qui énerve, un montage pas très fluide, une abscence de musique... ça reste très fabriqué!

    Un drame qui met en concurrence les cruautés de la vie contre celle de la nature humaine.

    http://cineglobe.canalblog.com/
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2012
    Un film cruel et difficile qui n'est pas sans rappeler le cinéma de Michael Haneke. Froideur formelle, violence (physique et psychologique) visible ou pas, longs plans fixes, lenteur de l'action, tension qui monte petit-à-petit... Victime de bullying après la diffusion d'une vidéo la montrant faisant l'amour avec un de ses camarades, Alejandra vit une véritable descente aux enfers. Et comme le suggère le titre, "Después de Lucía" ou « après Lucía », l'événement déclencheur n'est pas réellement cette vidéo mais bien la mort de la mère d'Alejandra dans un accident de voiture. Roberto, le père, décide de quitter Puerto Vallarta pour prendre un nouveau départ mais surtout pour s'éloigner de tous se qui lui rappelle sa femme. Il abandonne la voiture (réparée après l'accident), la maison, les meubles... pour emménager à Mexico. Mais le souvenir de Lucía plane sur les personnages et le film lui-même. Roberto notamment ne parvient pas à surmonter sa mort et, obnubilé qu'il est par sa propre détresse, ne voit pas celle de sa fille. Alejandra qui, telle l'adulte qu'elle n'est pourtant pas, décide de cacher ses problèmes pour protéger son père. Les rôles s'inversent, la fille prend soin du père. La fin, inattendue, laisse toutefois un petit goût d'inachevé qui nuit au film, qui souffrait déjà d'une trop grande rigidité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    J'ai trouvé ce film d'une extrême violence (physique, mais surtout psychologique). Les sentiments qu'inspirent les différents personnages vont très vite dans les extrêmes : forte compassion pour la fille et son père et haine pour les camarades de classe, et le malaise va crescendo tout au long du film.
    Bref, cela donne le cafard mais c'est tout de même intéressant. Film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 octobre 2012
    C'est dommage la fin ne m'a pas plu.
    Plus de détails : http://restocine.canalblog.com/archives/2012/10/17/25360461.html
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Film terrible sur le deuil qui tape dur et fait mal, et même trop mal. Et cette injustice terrible dans laquelle trempe le film est nourrit par bon nombre d'incohérences et de réactions illogiques. C'est touchant certes sauf qu'au bout d'un moment on ne comprend pas le comment du pourquoi.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    « Después de Lucia » ne laisse pas indifférent mais ne passionne pas complètement non plus. L’ambiguïté à la fois du père (sanguin, violent, semblant être de manière permanente sur le qui-vive) et de sa fille (introvertie et harponnée par ses camarades de classe avec un fatalisme déconcertant) trouve très certainement son origine dans le deuil que vivent ces deux personnages mais les liens scénaristiques qui s’articulent autour de ce postulat ont un peu de mal à prendre corps et à maintenir notre attention constante. Résultat : le parti pris de mise en scène opté par Michel Franco (à la manière de « Haneke ») finit par se mordre la queue en raison d’une structure dramatique par trop figée. Cela dit, la séquence finale à elle-seule, d’une violence et d’un radicalisme inouïs, nous réconcilie avec le film.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Tres eprouvant à la limite du supportable, mais à recommander ! Ce qui est tres penible à supporter en tant que spectateur c"est la passivité d' Alexandra (que la fin démentira) La bétise potentiellement ultra méchante du groupe était déja observable quand elle a fait leur connaissance; ce qui est bien souligné c"est l'incurie des adultes aveuglés dans une fausse protection de leurs enfants dont l"absence d"éducation fait des petits monstres en jachére en recherche de limites qui ne leur ont pas été données par leurs parents .Le film rend compte des comportements collectifs des jeunes qui devraient plus interroger notre lacheté ordinaire souvent habillée de qualificatifs trompeurs comme " tolérants " voire "cool".
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Michel Franco est visiblement un émule d'Haneke, ce Despuès de Lucia d'une froideur clinique et documentaire ne pourra que faire débat. Film sur le calvaire d'une adolescente humiliée et violée par ses camarades de classe, Despuès de Lucia prend souvent au tripes flirtant parfois même avec l'insoutenable. La force du réalisateur est cependant d'en montrer le moins possible. Son incroyable maîtrise du hors-champ permet d'installer un malaise durable. Le film est brillant, bien joué (Tessa Ia est une vraie révélation) mais parfois trop brutal. La manière dont Franco filme cette gradation dans la violence est remarquable tout comme la conclusion brutale mais nécessaire du film. Intéressant, abouti mais un poil trop radical dans ses parti-pris thématiques comme esthétiques, ce film qui traite sans complaisance d'un suet fort mérite néanmoins d'être découvert.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 octobre 2012
    Film noir et dérangeant mais d'une grande qualité ; le rôle de la protagoniste y est bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Récit filmique sur la cruauté, la bêtise et l'immondice humaine Despuès de Lucia pousse le concept de bouc émissaire très loin, jusqu'à mettre mal à l'aise le spectateur, le bouger, lui demeurant impuissant devant un tel spectacle, répugnant... Lent à démarrer malgré tout...
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