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    Después de Lucía
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    3,6
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    128 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Récit filmique sur la cruauté, la bêtise et l'immondice humaine Despuès de Lucia pousse le concept de bouc émissaire très loin, jusqu'à mettre mal à l'aise le spectateur, le bouger, lui demeurant impuissant devant un tel spectacle, répugnant... Lent à démarrer malgré tout...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Film traumatisant. Après les quelques longueurs du début, nous sommes embarqué dans un défilé d'atrocités directement sorties de l'imagination d'adolescents. Captivé et bouche bée jusqu'à la fin.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    138 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Attention âmes sensibles s'abstenir ! le film est extrêmement violent, on se mange une grosse tarte. Car Después de Lucia est remarquable quand il s'agit de montrer l'atroce. Le film va crescendo, et plus ça avance, plus on est médusé face à notre écran. Voilà où la culpabilité des victimes, le silence qui s'en suit, la sensation de honte, peuvent mener : dans un engrenage infernal duquel on ne peut plus sortir... Les acteurs, et particulièrement Tessa Ia bien entendu, sont exceptionnels. La caméra est parfaite, les plans tout en perspectives réussissent à nous plonger dans une angoisse et un malaise profonds. J'ai souvent du mal à mettre la note maximale à un film qui ne fait qu'illustrer quelque chose d'horrible, mais quand c'est fait avec autant de talent, je dois m'incliner. Chapeau bas
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Lucia, c'est l'absente à jamais, la mère d'Ale(jandra), morte dans un accident de la route (alors que c'était peut-être l'ado qui s'essayait à la conduite - petit mystère à la Grace et Stéphanie de Monaco), l'épouse de Roberto. Le veuf inconsolable et la jeune fille quittent la station balnéaire de Puerto Vallerte pour Mexico City, le père pour la gérance d'un restaurant et la fille pour un nouveau lycée. Mal à l'aise parmi des camarades appartenant plutôt à la classe aisée, sa tentative d'intégration tourne rapidement au fiasco, après qu'elle ait cédé trop vite aux avances du séducteur de la bande, et qu'une vidéo explicite passe de portable en portable. Roberto déprimant, Ale préfère encaisser avanies, brimades et méchancetés diverses de ses charmants condisciples plutôt que de réagir et de l'alerter. Mais un voyage scolaire va précipiter les choses et le père, sortant de sa torpeur, va se muer en Némésis redoutable. Sujet intéressant et difficile, mêlant deuil et mal-être, sur fond de cruauté (hélas ordinaire) entre ados, mais traité avec un tel souci de sobriété dans le propos et l’image que l’épure visée tourne en permanence à l’extrême bord de la sécheresse, du raccorni : peu ou pas d’émotion finalement – vraiment dommage(able). Les interprètes sont aussi globalement d’un manque de naturel gênant (surtout les lycéens), et seule Tessa Ia (Ale) réussit à insuffler un peu de grâce dans une histoire bien vide (et d’un ennui abyssal très souvent, avec des scènes interminables, ainsi de voiture ou de canot, à la fin – effets de style étirés, lassant les meilleures bonnes volontés).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    scénario original. Le harcèlement dont est l'objet ALE nous met mal à l'aise car nous sommes impuissant face à la soumission totale d'ALE. les rapports des jeunes ados entre eux me semblent assez juste et nous montrent les dérives dans une société où les valeurs se délitent. La jeune Tessa Ia est parfaite ainsi que H. Mendoza.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    L'idée n'est pas mauvaise, traiter la maltraitance de l'adolescent par des adolescents est innovateur. Cependant, la manière glaciale dont le film est tourné, les scènes choquantes et abjectes qui se succèdent... nous met mal à l'aise durant toute la durée du film au point d'avoir envie de vomir et de partir au bout d'à peine une heure !
    Pour ma part, je n'ai jamais vu de film aussi traumatisant psychologiquement. Bien que cela fasse 5h que le film ce soit terminé je me sens encore mal à l'aise et profondément atteinte par la visée violente de ce film. Violence qui, d'ailleurs, finit par ne plus avoir de sens.
    Je ne comprend pas l'interet d'un tel film et surtout il devrait être réservé à un public très averti !! Les plus de 12 restent encore trop jeune pour supporter un tel film !
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Un film éprouvant sur le harcèlement scolaire et la relation entre un père veuf aimant mais dépressif et sa fille en manque de repères. On dirait du Larry Clarke filmé par Haneke. Le réalisateur prend son temps pour décrire le calvaire de la fille et le désarroi du père. Dur comme une pierre et froid comme un glaçon, le film provoque le malaise.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Film profond soutenu par de bons acteurs qui relate les mésaventures d’une jeune fille issue d’une bonne famille et dont, pareille à de nombreux jeunes d’aujourd’hui, se rêve à partir de ses fondamentaux familiaux que notre société de consommation exacerbe au plus haut point (drogue, alcool…). Dur parcours où d’une modestie, d’un conformisme apparents, elle subit une humiliation avilissante jusqu’au dépouillement extrême d’une vraie humilité.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    J'ai beaucoup aimé ce film controversé, d'abord parce qu'il pose des problèmes très actualisés. (circulation des images, soirées alcoolisées qui dégénèren)
    Ce qu'il reste d'une famille touchée par un drame de la route: le Papa un colosse aux pieds d'argile, complètement déboussolé, vi seul avec son ado qu'il protège mais on s'interroge; ne serait-ce pas le contraire ?
    Ils arrivent pour refaire leur vie à Mexico-city.
    Avec un savoir-faire épatant Michel Franco nous installe progressivement dans une tension "malsaine"qui ne faiblit pas.
    On côtoie de très près, le "monde des jeunes" dans ce qu'il peut avoir de plus inquiétant pour des parents. Vous savez, ces bizutages qui dérapent, qui tournent mal. Là c'est "autre chose" mais je ne peux raconter le film.... On retrouve la panoplie des dangers: sexualité, drogues, mais plus encore, jalousie, connerie de l'instinct grégaire, humiliations, souillures, toutes ces choses qu'un jeune a tant de mal à livrer aux adultes... Faut-il parler de l'absence des adultes aux côtés des jeunes ? Au moins, la tendresse d'Alejandra et son Père, est présente....
    Je regrette la fin et le message qu'elle pourrait suggérer à certains; dommage....sinon, c'était un très bon film Avec peu d'images choc, il est d'une violence inouîe et dérangeant pour les adultes..
    Marc  Régis
    Marc Régis

    41 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2013
    Ce n'est bien sûr pas un chef d'œuvre. La mise en scène est à mon goût maniérée, un peu "m'as-tu vu". Mais une forme de violence (froide) est restituée, qui vous pousse jusqu'à vouloir rendre justice à cette pauvre jeune fille. L'actrice est formidable, très fine... Le Mexique est connu comme un pays très violent à cause du trafic de drogue. Ici il s'agit d'une autre violence aussi terrible que la première.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Daniel & Ana, son premier long-métrage, est un bon souvenir. Después de Lucia, primé à Cannes, laissait présager une excellente surprise. Pourtant, ce film du mexicain Michel Franco laisse dubitatif. Tirée au cordeau, sa mise en scène a quelque chose de clinique dans l'évocation du couple père/fille qui a changé de vie après la mort accidentelle de la mère. Le scénario fait du sur place pendant 45 minutes avant d'aborder le thème du harcèlement au lycée que la jeune fille semble accepter comme une sorte d'expiation. Après la mise en ligne des images de son premier rapport sexuel, c'est l'hallali et Michel Franco a la main lourde pour évoquer tout ce qu'elle doit subir comme humiliations. Comme Haneke dans Amour, Franco en fait trop et dramatise ses dernières scènes au mépris d'une certaine crédibilité. Le film, comme témoignage de certaines dérives adolescentes, a tout de même une cohérence et une force non négligeables. Déception mesurée donc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Encore plus âpre que son précédent "Daniel y Ana", il ne lâche rien le Michel Franco... Si vous voulez une excellente interview explicative du film, après avoir été dans une salle de cinéma recevoir votre claque, tel un pratiquant de Systema avec Ryabko, allez sur le site "Comme au cinema.com", où tout en bas dans la case interview le réalisateur dévoile et débloque très simplement tout le déluge d'émotions qui va vous tournebouler dans la tête et les tripes. Tout le monde ne le supportera pas, et voudra effacer ce film d'un "bof" indifférent ou d'un banal "oui pas mal mais c'est too much quand même"; ne vous laissez pas prendre au piège, ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de voir un authentique chef'd'oeuvre au cinéma lors de sa sortie réelle, et non longtemps après comme un vieux Orson Wells. Il suffit d'être capable d'ouverture sur soi-même et de jugement pertinent sur ses propres sentiments: si c'est o.k, si c'est votre portrait, allez-y sans faute. Tout au long des plans, on a envie de sauter dans l'écran, aller dans le film, mettre des claques aux bons moments, aux personnes qui le méritent, balancer des coups de pieds dans le ventre, fendre du crâne judicieusement choisi, plier des ligaments en sens inverse, et qu'est-ce que ça changerait au fond du problème, à l'essence vide des problèmes des personnages? Rien, nom de Dieu, rien. On pourrait envoyer tous les cars de CRS de France dans ce film froid, son silence glacial ne prendrait pas feu, et continuerait à distiller son venin, sa faiblesse, ses tendances à chercher/trouver un bouc émissaire, ses volontés de se poser en coupable de la situation du bouc-émissaire, ses abîmes de manque d'amour. C'est anti-romantique, anti faux réel, anti festif, anti jeunes, anti vieux, pro humain sans le célébrer mais en cernant sa densité éternelle normale qui ne demande rien à personne que d'avoir la paix, la notre, c'est réel, chaotique comme nos désirs et nos pensées, fiction vraie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    « Después de Lucia » commence par un interminable plan dans lequel le père d'Alejandra abandonne la voiture de sa femme défunte, se débarrasse de l'objet ayant causé la perte de son épouse. Le film finit exactement de la même façon : au cours d'un plan tout aussi interminable, le père va se débarrasser d'un autre « objet », ayant causé la perte, plus métaphorique cette fois, de sa fille. Les deux scènes se répondent volontairement et l'idée n'est pas vilaine. Michel Franco rate cependant son effet avec ses longs plans hanekiens et sa volonté austère de faire « art » : le cut n'arrivant pas, la scène finit par durer trop longtemps sans que du sens supplémentaire vienne s'y ajouter et s'enferme dans un dispositif poseur manquant par ailleurs cruellement de personnalité. C'est le problème principal du film, à côté de l'aspect « liste de courses » de la succession de scènes d'humiliation subies par Alejandra, comme si Franco voulait être sûr d'avoir fait le tour de toutes les tortures psychologiques potentiellement réalisables par un gang d'ados bourgeois. La froideur de ces plans fixes et le manque de réactions d'Alejandra conduisent le film à écrémer les émotions du spectateur qui, un peu mal à l'aise, condamne certes les actes commis par les personnages mais sans jamais s'attacher à Alejandra. Cette dernière est en réalité inexistante, tout comme ses bourreaux, dont le comportement à son égard ne s'explique que par la volonté du réalisateur de faire arriver des évènements dans son film. Pour autant, le film n'est pas totalement nul, Franco sachant mettre sa caméra au bon endroit. Et il y a la scène de la plage, de nuit, prévisible en apparence mais à l'issue inattendue (un autre réalisateur aurait pu achever le film en changeant la fin de la scène telle qu'elle semblait se dessine) : face aux vagues déferlant sur la côte, c'est le seul moment où il semble avoir un véritable regard sur ses personnages qui, eux, semblent être littéralement aveuglés par leur haine ordinaire.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    119 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Después de Lucia est un drame familial. Un film choc, éprouvant avec un bon scénario et habillement amené nous fait subir un thème de société "les harcèlements scolaires". On ne sort pas indemne après la projection comme un peu groggy ....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Un film intense qui me restera longtemps à l'esprit. Un temps très étudié qui marque le spectateur.
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