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Claire undefined.
4 abonnés
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2,5
Publiée le 13 octobre 2012
« Despues de Lucia » (Après Lucia) est un beau titre, et les titres qui m’attirent me conduisent parfois sur des chemins sur lesquels je n’aurais pas nécessairement souhaité aller si j’avais su où ils me menaient.
Lucia, c’est la mère, et on comprend qu’elle est décédée dans un accident de voiture. Son mari et sa fille déménagent à Mexico suite à cet événement tragique, et c’est en quelque sorte à ce moment que le film débute. Nouveau travail pour le père, nouvelle école pour la fille, Alejandra. Les ennuis ne tardent pas pour cette dernière, qui va devenir le bouc émissaire de ses camarades (thème du bullying).
L’histoire est donc lourde dès le départ, dès la première scène je dirais même, et cette ambiance ne va non seulement pas aller en s’améliorant, mais elle va devenir d’une noirceur et d’une violence oppressantes à l’égard d’Alejandra. Ces dernières ne vont pas nous lâcher jusqu’au générique de fin.
Comme me l’a très justement signalé une dame assise à ma droite (ayant vécu au Mexique) après le film, le film montre une minorité blanche représentant 2% des habitants du Mexique et, comme le premier film du réalisateur, appartenant plus ou moins à la (haute) bourgeoisie. Cependant, les faits narrés auraient pu se dérouler n’importe où, et dans n’importe quel milieu.
J’ai mis un certain temps (un tiers du film peut-être) à m’habituer à ces plans larges, fixes, à ces couleurs qui me faisaient penser à un documentaire et ne me mettaient pas spécialement à l’aise, mais je ne peux pas dire que la manière de filmer m’ait déplu.
Le reste de ma critique sur: http://clairedanslessallesobscures.over-blog.com/article-despues-de-lucia-110884464.html (et bien d'autres sur http://clairedanslessallesobscures.over-blog.com/, commentaires bienvenus!)
Ce film nous raconte l'histoire d'une famille à la dérive, suite à la mort de la mère. Le père et la fille partent à Mexico City, dans l'espoir de tout reconstruire. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu, spoiler: et la fille va vite devenir le souffre-douleur de ses camarades d'école. Tout cela nous donne un long-métrage froid et dur, mais bien interprété et réalisé. A voir, mais pas un soir de déprime.
L'ennui s'installe assez rapidement dans ce film peu crédible et filmé avec une succession de plans fixes. On notera aussi les dialogues de lycéens particulièrement niais qu'on doit subir de nombreuses fois. A oublier et vite...
scénario original. Le harcèlement dont est l'objet ALE nous met mal à l'aise car nous sommes impuissant face à la soumission totale d'ALE. les rapports des jeunes ados entre eux me semblent assez juste et nous montrent les dérives dans une société où les valeurs se délitent. La jeune Tessa Ia est parfaite ainsi que H. Mendoza.
Ce film est vraiment saisissant tant le réalisateur maitrise son scénario. Il ne cesse de jouer avec ce que chaque personnage sait que les autres ne savent pas et ce que le spectateur sait à l'insu des personnages. La tension et le malaise sont omniprésents et nous amènent doucement vers une fin qui nous laisse groggy.
D'une très grande sobriété, ce drame profondément éprouvant et dérangeant dénonce l'immoralité et la bêtise de ces adolescents nourris de technologie et de réseaux sociaux, où tout est basé sur l'apparence et la réputation. L'évolution du comportement d'Alejandra est très bien montré : cette jeune fille, ne voulant pas alourdir le chagrin de son père, se tait et subit silencieusement, faisant comme si la vie continuait tranquillement. Film coup de poing montrant superbement bien le harcèlement des adolescents par leurs compatriotes.
Très bon film, les acteurs sont excellents, même si c'est filmé simplement avec très peu de mouvement, on ressent énormément d'émotions; tout est dit, tout est étalé mais sobrement c'est ce qui fait la force du film, chapeau au réalisateur et à la petite qui joue le rôle d'"Ale".
Terrifiant..... le suspens est tout au long du film est latent ....La détermination du pere a faire justice !!!! Et l effondrement ? la résignation de l ado déroutante......
Récompensé à Cannes par le prix « un certain regard », le deuxième film de Michel Franco traite d’un fait de société largement abordé au cinéma : le harcèlement scolaire à l’ère des nouvelles technologies. La façon de filmer et de cadrer, notamment à travers de magnifiques plans fixes en hors-champ, ainsi que les nombreux silences, exposent au spectateur la lourdeur des émotions ressenties par le personnage d’Alejandra (jouée superbement par Tessa la). Dures, froides et hostiles, les scènes de brimades se suivent et s’enchaînent pour nous entraîner dans une sorte de cercle vicieux où la libération n’a pas sa place. Toute psychologie, rationalité et communication sont vaines dans cette contemplation obligatoire d’une violence dont les origines semblent être incomprises par la victime, mais aussi peut-être par les agresseurs de cette dernière. L’absence de communication et la sobriété de la photographie ne font que conférer davantage de réalisme à l’œuvre. Enfin, le long plan séquence de la fin ne fait que sublimer la beauté et la froideur de l’ensemble. Avec After Lucia, Michel Franco livre à la fois une vision pessimiste mais réaliste et universelle du monde, dont une vie peut être affectée durement et durablement par une simple action sur un réseau social.
Film profond soutenu par de bons acteurs qui relate les mésaventures d’une jeune fille issue d’une bonne famille et dont, pareille à de nombreux jeunes d’aujourd’hui, se rêve à partir de ses fondamentaux familiaux que notre société de consommation exacerbe au plus haut point (drogue, alcool…). Dur parcours où d’une modestie, d’un conformisme apparents, elle subit une humiliation avilissante jusqu’au dépouillement extrême d’une vraie humilité.
Ce film m'a laissé un sentiment de frustration profonde. D'abord, je ne conprends pas du tout la psychologie du personnage de lucia qui choisi de rester la victime de ses camarades plutôt que de se rebeller , de ne pas se plaindre aux enseignants qui ne se doutent bizarement de rien, ou de ne pas se confier à son père qui est pourtant très aimant. Puis la fin arrivant, la vengence du père pointe le bout de son nez, et l'on ne sait pas si la jeune fille retrouve son père ou pas. En tout cas, je suis confortée avec ce film par l'idée que les réseaux sociaux sont dangereux pour l'image des individus qui peut être exploité par n'importe qui et anéantir celui-cien deux temps trois mouvements.
Les débuts peut paraître lent, voire déjà vu, le deuil d'une famille chamboulée qui vient démarrer une nouvelle vie... Mais le film prend un tournant nouveau, en laissant de côté le deuil (un peu dommage selon moi) et mettant l'accent sur de nouvelles problématiques comme le harcèlement et le viol. Le film arrive par de longues scènes, avec des plan de caméra peu habituelle, à la manière d'un reportage. Les scènes sont dures, longues et crée un certain malaise (voire un rire nerveux). Le scénario est un peu simplet, mais la fin qui s'accélère, sublime ce film avec un dénouement étonnant. En effet le dénouement est en effet convaincant, avec de longues scènes, et l'absences de musique, qui met en valeur, chaque mouvement, chaque bruit.
Un film qui peut paraître simple au début, mais qui de mieux en mieux avec le scénario qui avance.
J'ai bien aimé l'histoire mais trop de hic. Déjà, j'ai trouvé la fin très décevante, ensuite je trouvais certains plan beaucoup trop long et ennuyant (quand le père conduit, quand il reviens en bateau, ...). Cependant, l'histoire reste très poignante !