Mon compte
    Después de Lucía
    Note moyenne
    3,6
    693 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Después de Lucía ?

    128 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    48 critiques
    3
    40 critiques
    2
    17 critiques
    1
    5 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2013
    Ce n'est bien sûr pas un chef d'œuvre. La mise en scène est à mon goût maniérée, un peu "m'as-tu vu". Mais une forme de violence (froide) est restituée, qui vous pousse jusqu'à vouloir rendre justice à cette pauvre jeune fille. L'actrice est formidable, très fine... Le Mexique est connu comme un pays très violent à cause du trafic de drogue. Ici il s'agit d'une autre violence aussi terrible que la première.
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    22 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    "Después de Lucia" est un drame au sujet éprouvant, à la violence psychologique significative, qui contraste avec la manière de filmer très posée du réalisateur. L'utilisation de plans fixes et de longues séquences semble consentir à la représentation d'une réalité languissante, où chaque seconde dure une éternité. C'est un film assez coup de poing au niveau émotionnel, qui enferme le spectateur dans une violence insoupçonnée et qui devient au fil du récit de plus en plus insistante, voire étouffante.

    En effet, après une longue mise en situation, un thème transparaît enfin en surface: le harcèlement moral et physique d'une lycéenne par ses camarades de classe. Le deuil de la mère, suggéré par le titre, est traité de manière très intimiste, laissant de grandes marges d'interprétation. L'histoire se déroule au Mexique, dans un milieu aisé, ce qui participe aussi à l'atmosphère générale. Le scénario à controverse va loin dans sa démonstration, et contribue à créer une ambiance de plus en plus dérangeante. Toute sa force est de laisser le spectateur sans vraiment savoir jusqu'où le calvaire va s'échelonner, tout en créant le malaise par la pudeur des images. Le réalisateur pousse de manière radicale le vice et la transgression à travers la jalousie, la colère, ce qui en fait une leçon toute particulière. A voir avec le morale solide.

    Préserver de toute révélation sur le synopsis du film, je me suis laissée prendre à la découverte des personnages, et surprendre par la tournure que prend la gravité du récit. On apprécie le contraste entre la relation très attentionnée entre le père et sa fille, et la suite d'évènements cruels qui arrive tour à tour. La souffrance est montrée par des actes inconsidérés, pas toujours compréhensifs, et par une mise en scène très sobre. Mais là où l'ensemble devient intéressant, c'est quand le récit souligne de près ou de loin de nombreux sujets de société (l'éducation, l'insertion sociale, la jeunesse, la drogue, le deuil, les dangers d'Internet...).

    Malgré un sujet traité avec un parti-pris sensible, on peut cependant souligner une réalisation parfois fastidieuse, par des enchaînements maladroits, une fin ouverte qui énerve, un montage pas très fluide, une abscence de musique... ça reste très fabriqué!

    Un drame qui met en concurrence les cruautés de la vie contre celle de la nature humaine.

    http://cineglobe.canalblog.com/
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Daniel & Ana, son premier long-métrage, est un bon souvenir. Después de Lucia, primé à Cannes, laissait présager une excellente surprise. Pourtant, ce film du mexicain Michel Franco laisse dubitatif. Tirée au cordeau, sa mise en scène a quelque chose de clinique dans l'évocation du couple père/fille qui a changé de vie après la mort accidentelle de la mère. Le scénario fait du sur place pendant 45 minutes avant d'aborder le thème du harcèlement au lycée que la jeune fille semble accepter comme une sorte d'expiation. Après la mise en ligne des images de son premier rapport sexuel, c'est l'hallali et Michel Franco a la main lourde pour évoquer tout ce qu'elle doit subir comme humiliations. Comme Haneke dans Amour, Franco en fait trop et dramatise ses dernières scènes au mépris d'une certaine crédibilité. Le film, comme témoignage de certaines dérives adolescentes, a tout de même une cohérence et une force non négligeables. Déception mesurée donc.
    Thomas P
    Thomas P

    33 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Certes, très bien filmé et bien joué mais derrière ça le film peine à convaincre... Qu'a voulu démontrer le réalisateur avec cette série de persécutions? On est touché et même dégouté des horreurs que subi Alejandra. On souhaite la soutenir, la pousser à se révolter, à parler, à se venger... Le réalisateur a plutôt réussi cette complicité entre la jeune fille et le spectateur mais cela reste inachevé. Le cadre du drame familial, d’un nouveau départ pour Alejandra et son père attisent une curiosité qui ne sera donc pas satisfaite.
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Une mise en scène sobre et percutante. La cruauté y est traitée sans excès mais sans concession. Un film majeur.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2021
    Michel Franco réalisateur Mexicain décrit dans un style glacé proche de celui de Haneke, un cas de harcèlement scolaire dans un établissement du secondaire de Mexico. Fragilisée par la perte de sa mère qu'elle accompagnait, dans un accident de voiture, Alejandra déménage à Mexico avec son père, lui aussi très affecté par la perte récente de son épouse. Lors d'une soirée organisée par un de ses camarades de classe, elle a un rapport sexuel avec un des participants dont une autre jeune fille est amoureuse. Le jeune homme avec le consentement d'Alejandra décide de graver leur étreinte. Le lendemain, tout le lycée a vu la vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux. Le jeune prétend qu'il n"est en rien responsable de cette diffusion, sans donner plus d'explications. Alejandra commence à être victime de harcèlement de la part d'élèves de sa classe. Présenté à Cannes, dans une section parallèle, le film est réussi. Peu de dialogues et absence quasi totale de musique, Despues de Lucia, provoque un sentiment de malaise. Il est vrai que d'être confronté à cette bande de fils et filles à papa, sans foi ni loi ni vertu morale pendant une partie du film, ne facilite pas la relaxation du spectateur. Cependant, le réalisateur n'a pas d'autres choix que de nous infliger la compagnie de ces abrutis pendant une partie du film. La faillite de la société face à ce type d'agissements provoquera en retour la vengeance. Même si elle est mauvaise conseillère, comme le suggère la fin du film. Porté par son sujet, Despues de Lucia est malgré tout, servi aussi par une réalisation efficace et qui tape dans le mille. Toutefois à mes yeux, ce n'est pas un chef-d'oeuvre. Un bon film sans aucun doute et par les temps qui courent ( le film est de 2012), ce n'est déjà pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Récit filmique sur la cruauté, la bêtise et l'immondice humaine Despuès de Lucia pousse le concept de bouc émissaire très loin, jusqu'à mettre mal à l'aise le spectateur, le bouger, lui demeurant impuissant devant un tel spectacle, répugnant... Lent à démarrer malgré tout...
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    « Después de Lucia » ne laisse pas indifférent mais ne passionne pas complètement non plus. L’ambiguïté à la fois du père (sanguin, violent, semblant être de manière permanente sur le qui-vive) et de sa fille (introvertie et harponnée par ses camarades de classe avec un fatalisme déconcertant) trouve très certainement son origine dans le deuil que vivent ces deux personnages mais les liens scénaristiques qui s’articulent autour de ce postulat ont un peu de mal à prendre corps et à maintenir notre attention constante. Résultat : le parti pris de mise en scène opté par Michel Franco (à la manière de « Haneke ») finit par se mordre la queue en raison d’une structure dramatique par trop figée. Cela dit, la séquence finale à elle-seule, d’une violence et d’un radicalisme inouïs, nous réconcilie avec le film.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2012
    À la sortie de Después de Lucia, les avis furent assez mitigés. En revanche, qu’on aime ou qu’on déteste, chacun sera probablement d’accord pour dire qu’il s’agit là d’un film qui claque, marque et retourne le spectateur. C’est en tout cas l’effet attendu lorsque Michel Franco décida de réaliser ce long-métrage sur le bullying. Le fourbe, le vicieux, le malotru… Comment nommer ce personnage qui nous trompe du début à la fin par des points de vue changeants ?
    Approved by South America. Quelques instants suffisent avant que s’installe le style visuel incontournable des films sud-américains. Une esthétique pâle, froide et pourtant minutieusement travaillée, aboutissant finalement à une certaine forme aussi belle qu’atypique. Dans Después de Lucia, la maîtrise d’une mise en scène amplement fluide devient source de nombreuses prouesses stylistiques en tous genres. Chaque plan reflète l’extrême minutie d’une photographie de toute beauté, sans rechercher la difficulté pour autant. En d’autres termes, l’esthétique s’avère belle et simple à la fois. De quoi être directement associé à une marque de fabrique continentale au même titre que le cinéma argentin…
    Une jolie jeune fille comme les autres… On ne le sait pas – ni vous ni moi – mais c’est dès la première apparition d’Alejandra que tout le vice dissimulé du film s’installe. Le spectateur ayant lu le résumé au préalable fera sans doute défiler dans sa tête les différentes raisons qui feraient que cette jolie jeune fille, à priori comme les autres, aurait à subir ce bullying. Elle est là, sous nos yeux, et – jusqu’à preuve du contraire – se porte très bien malgré le récent décès de sa mère. Il ne faut pas longtemps avant que l’on s’attache à cette Ale pleine de charme et très responsable – puisqu’elle semble désormais entretenir son foyer à côté d’un père dépassé par les tragiques évènements. Les deux acteurs s’en sortent merveilleusement bien. Par ailleurs, la voir passer ses premiers jours au lycée, la voir se faire des amis à une vitesse respectables, ne laisse en rien présager l’arrivée des péripéties. Et pourtant…
    …qui n’est pas traitée comme les autres. Un incident est vite arrivé, Alejandra en a fait les frais. Tout a changé et la vague de haine à son égard s’est propagée dans le lycée avec la vivacité d’un tsunami. Ceux qui n’ont pas le désir d’ignorer tout simplement la demoiselle iront plus loin dans la folie. Cette dernière aura à subir diverses atrocités dont je ne vous dirai rien, au risque que la surprise vous arrache votre sensibilité comme fut arrachée la vie paisible d’antan à Alejandra. Il faut le voir pour le croire et, sachant que tout cela n’est en fait qu’une transposition cinématographique d’actes on ne peut plus réels – qui arrivent sans aucun doute un peu partout dans le monde, à l’heure où vous lisez ceci –, nous n’en sommes que davantage impliqués.
    Un joli sac de viande comme les autres… Michel Franco est cruel. On pourrait lui reprocher de filmer la même abondance de scènes abjectes que Pascal Laugier – ou je ne sais quel réalisateur fréquemment accusé d’être à l’origine d’une violence gratuite. Pour reproduire l’insoutenable inhumanité de certains étudiants à l’origine du bullying, il fallait pourtant bel et bien filmer cette violence sous toutes ses formes. C’était quasiment une nécessité. Il fallait filmer Alejandra comme on aurait filmé un joli sac de viande. Les scènes auxquelles nous assistons sont particulièrement éprouvantes et il est presque impossible d’en sortir de marbre. En assistant à cette torture psychologique, le réalisateur fait de nous des témoins oculaires. Cependant, on ne peut pas témoigner. On ne peut pas empêcher ni prévoir ce qui va se passer. Tout cela relève ainsi de la direction de spectateurs la plus extravagante. Au départ, nous sommes outrés puis, quelques temps après, nous sommes concernés. Ce bullying doit s’arrêter.
    Oui mais non… Mais oui, sauf que non. En plus des nombreuses scènes emplies d’extrême violence, c’est – comme il est dit tout en haut – le changement de partis pris du réalisateur, qui a lieu à plusieurs reprises, qui se montre perturbant. Il n’y a aucune forme d’apologie bien évidemment. Juste quelque chose qui ne nous revient pas et demeure déroutant. À première vue, le réalisateur prend la défense de sa protagoniste et nous choque pour mieux nous interloquer et, de fait, nous faire sentir totalement impliqués. On nous force à ingurgiter une quantité gargantuesque de punitions viles et cruelles et je conçois que le principe ne soit pas apprécié de tous. Cependant, tout cela s’avère bouleversé lors des dernières minutes, où l’image toute entière du film en ressort toute transformée par une morale particulièrement malsaine – encore une fois à la manière d’un Laugier – qui devient alors source de questionnements quant au positionnement du réalisateur.
    Pas recommandable à tout le monde, Después de Lucía est un long-métrage percutant que l’on subit en même temps que l’on apprécie tout de même la qualité cinématographique. Un film puissant et maîtrisé.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Un film éprouvant sur le harcèlement scolaire et la relation entre un père veuf aimant mais dépressif et sa fille en manque de repères. On dirait du Larry Clarke filmé par Haneke. Le réalisateur prend son temps pour décrire le calvaire de la fille et le désarroi du père. Dur comme une pierre et froid comme un glaçon, le film provoque le malaise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    J'ai une réelle faiblesse pour le cinéma sud américain qui ne cherche pas à copier hollywood ou le cinema européen. Le cinéma sud américain nous montre réellement sa société et a des dénouements propres à la mentalité de sa société. C'est le cas de ce petit ( cet ovni ) bijoux qui ne trahit cette vision.
    Vive le cinéma sud americain.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Un étalage de violences psychologiques, parfois insupportables, complètement gratuites et peu crédibles de la façon dont elles sont représentés ici. L'idée est pourtant bonne de traiter un sujet peu relevé dans le cinéma: le harcèlement sexuel chez l'adolescent. Une atmosphère oppressante accompagne sans répit le spectateur dés le début et jusqu'à la fin du film et lui transmet un sentiment de dégoût très dérangeant. La fin risque de laisser plus d'un avec un brin de perplexité tant le désir de vengeance est accompli.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    « Después de Lucia » commence par un interminable plan dans lequel le père d'Alejandra abandonne la voiture de sa femme défunte, se débarrasse de l'objet ayant causé la perte de son épouse. Le film finit exactement de la même façon : au cours d'un plan tout aussi interminable, le père va se débarrasser d'un autre « objet », ayant causé la perte, plus métaphorique cette fois, de sa fille. Les deux scènes se répondent volontairement et l'idée n'est pas vilaine. Michel Franco rate cependant son effet avec ses longs plans hanekiens et sa volonté austère de faire « art » : le cut n'arrivant pas, la scène finit par durer trop longtemps sans que du sens supplémentaire vienne s'y ajouter et s'enferme dans un dispositif poseur manquant par ailleurs cruellement de personnalité. C'est le problème principal du film, à côté de l'aspect « liste de courses » de la succession de scènes d'humiliation subies par Alejandra, comme si Franco voulait être sûr d'avoir fait le tour de toutes les tortures psychologiques potentiellement réalisables par un gang d'ados bourgeois. La froideur de ces plans fixes et le manque de réactions d'Alejandra conduisent le film à écrémer les émotions du spectateur qui, un peu mal à l'aise, condamne certes les actes commis par les personnages mais sans jamais s'attacher à Alejandra. Cette dernière est en réalité inexistante, tout comme ses bourreaux, dont le comportement à son égard ne s'explique que par la volonté du réalisateur de faire arriver des évènements dans son film. Pour autant, le film n'est pas totalement nul, Franco sachant mettre sa caméra au bon endroit. Et il y a la scène de la plage, de nuit, prévisible en apparence mais à l'issue inattendue (un autre réalisateur aurait pu achever le film en changeant la fin de la scène telle qu'elle semblait se dessine) : face aux vagues déferlant sur la côte, c'est le seul moment où il semble avoir un véritable regard sur ses personnages qui, eux, semblent être littéralement aveuglés par leur haine ordinaire.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2021
    Mise en scène soignée pour un scénario qui alterne pudeur, invraisemblance et outrance. Tessa la convaincante en victime de harcèlement.
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Je pensais au départ que l'idée de filmer de façon statique pouvait nuire à la qualité du film; mais pas du tout. On s'y fait et ça apporte même un certain point de vue à l'histoire, ça joue beaucoup je trouve. Un drame, certes simpliste, mais qui aurait pu devenir vraiment touchant si les personnages principaux auraient été attirants. Mais pour un scénario d'une telle complexité niveau psychologie, 1h43 c'est bien trop peu, les choses vont beaucoup trop vite. Le film reste plat tout le long, et c'est dommage, car la photographie est superbe et les acteurs sont tout simplement excellents !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top