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Robert D
6 abonnés
140 critiques
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4,5
Publiée le 24 octobre 2012
Un très bon film, un film fort joué par des ados très nature. Pas de fioritures mais une vie de tous les jours qui montre que les alcools, drogues... desservent car une violence psychologique grandissante extrême voit le jour. Ce pourrait être la vie de nos enfants ou petits enfants! Malheureusement la fin est tragique et d'une froideur qui ne nous laisse pas insensible. "Beau" final qui amplifie la pression.
Une grosse déception pour moi, après tout le tapage médiatique fait autour de ce film (surtout au Mexique, où j'habite). Je n'ai pas du tout accroché. Sûrement parce que je suis une battante et que je ne comprends pas qu'Alejandra soit si passive - même pas un appel au secours sous-entendu. Le film est plein d'incohérences, surtout sur la fin, ce qui lui quitte le peu de charisme que j'ai pu ressentir au long du film.
Beaucoup de questions, pas de réponses. Juste un déballage de violence gratuite. J'aurais nettement préféré ne pas le voir et rester dans l'expectative.
Ce devrait être un film de reconstruction ; c'est une plongée en enfer pénible à regarder car brillamment mis en scène. N'en déplaise aux critiques offusqués : j'aime me faire prendre en otage !
C'est un film froid dénonçant des faits qui ne sont pas si rares que ça. l'absence de musique tout au long du film nous met dans l'ambiance glacial du film. La façon dont ce chef d'oeuvre est filmé nous donne l'effet de vivre la chute au enfer des acteurs en directe.
Un film tout en nuance malgré la violence palpable, presque étouffante. Des interprètes justes, une mise en scène épurée laissant toute la place aux contraintes, une photographie parfaite. Un très grand film
Une honte cinématographique, inhumaine faite par un sadique qui manipule son audience en faisant passer son film pour une oeuvre engagée contre le harcèlement alors que tout n'est que prétexte pour montrer de la violence gratuite, notamment lors du plan final. Révoltant mais pas comme il le devrait, Despues de Lucia est un film dangereux qui ne fera en aucun cas avancer les mentalités. Vous voulez une bonne série contre le harcèlement? Matez 13 Reasons Why. Mais fuyez ce truc honteux qui n'a pour but que de choquer en plus d'être totalement erroné.
Malgré une fin bâclée et qui n'a fait que renforcer ma déception et mon incompréhension face à ce choix de fin car m'attendant à un coup d'éclat qui claque là où ça fait mal, mais au contraire : une fin trop sage étant donné ce que le film dénonce, et la manière dont il dénonce durant, avec beaucoup de réalisme (grâce à son aspect film-reportage, caméra fixe, décors réalistes). Au final la morale c'est ? spoiler: Les bourreaux peuvent dormir tranquillement sur leurs deux oreilles, et moi, victime, je dois vivre avec ça sur la conscience pour le restant de mes jours ... Est-ce bien un message intelligent ? Je ne pense pas. Surtout que le harcèlement scolaire est toujours sujet d'actualité (et les professeurs et directeurs d'établissements scolaires ont souvent une part de responsabilité ! Ce n'est pas aux parents de s'en occuper). Después de Lucia a tout de même ses points positifs : son aspect film-reportage traitant du harcèlement scolaire, et la manière dont il dénonce : la victime encaisse les coups et prend sur elle (on ressent néanmoins de la tristesse dans son regard), mais ce refoulement déconcertant est une manière par la suite de renverser la tendance. Le film évite ainsi de cette façon l'empathie avec complaisance.
Je suis sortie de ce cinéma avant la fin de la projection de ce film ; d'autres avant moi avaient déserté la salle de ciné. Rien absolument rien de probant d'efficient pour retenir l'intelligence du spectateur. Je ne connais pas la fin de ce film qui est d'un ennui deséspérant. Pourquoi les critiques sont si élogieuses pour porter aux nues une telle histoire sans scénario précis tout en non dit ? Le père est rebutant la fille idiote alors si dans les cinq dernières minutes elle devient intelligente trop tard j'étais pas présente pour le constater et puis ces mensonges perpétuelles antre le père et la fille c'est peut être aussi à la fin du film que c'est révelé ! Perte de temps et d'euros
Film terrible sur le deuil qui tape dur et fait mal, et même trop mal. Et cette injustice terrible dans laquelle trempe le film est nourrit par bon nombre d'incohérences et de réactions illogiques. C'est touchant certes sauf qu'au bout d'un moment on ne comprend pas le comment du pourquoi.
Despuès de Lucia commence comme un film sur le deuil (on comprend dès les premières scènes que la mère est décédée dans un accident de voiture) et évolue rapidement vers le sujet du harcèlement chez les adoslescents.
Les deux sujets peuvent apparaître associés dans le même film d'une façon factice, mais en réalité les réactions d'Alejandra, et en particulier lors de la .... la suite ici : http://0z.fr/50qRw
Lucia, c'est l'absente à jamais, la mère d'Ale(jandra), morte dans un accident de la route (alors que c'était peut-être l'ado qui s'essayait à la conduite - petit mystère à la Grace et Stéphanie de Monaco), l'épouse de Roberto. Le veuf inconsolable et la jeune fille quittent la station balnéaire de Puerto Vallerte pour Mexico City, le père pour la gérance d'un restaurant et la fille pour un nouveau lycée. Mal à l'aise parmi des camarades appartenant plutôt à la classe aisée, sa tentative d'intégration tourne rapidement au fiasco, après qu'elle ait cédé trop vite aux avances du séducteur de la bande, et qu'une vidéo explicite passe de portable en portable. Roberto déprimant, Ale préfère encaisser avanies, brimades et méchancetés diverses de ses charmants condisciples plutôt que de réagir et de l'alerter. Mais un voyage scolaire va précipiter les choses et le père, sortant de sa torpeur, va se muer en Némésis redoutable. Sujet intéressant et difficile, mêlant deuil et mal-être, sur fond de cruauté (hélas ordinaire) entre ados, mais traité avec un tel souci de sobriété dans le propos et l’image que l’épure visée tourne en permanence à l’extrême bord de la sécheresse, du raccorni : peu ou pas d’émotion finalement – vraiment dommage(able). Les interprètes sont aussi globalement d’un manque de naturel gênant (surtout les lycéens), et seule Tessa Ia (Ale) réussit à insuffler un peu de grâce dans une histoire bien vide (et d’un ennui abyssal très souvent, avec des scènes interminables, ainsi de voiture ou de canot, à la fin – effets de style étirés, lassant les meilleures bonnes volontés).
Suite au récent décès de sa mère, Alejandra emménage avec son père à Mexico. Dans son nouveau lycée, sa vie tourne vite au cauchemar.
Suite au récent décès de sa mère, Alejandra emménage avec son père à Mexico. Dans son nouveau lycée, sa vie tourne vite au cauchemar.
Le début du film qui traite du deuil est plutôt réussi. Le personnage du père, attachant, est bien dessiné. Celui d'Alejandra restera flou jusqu'au bout (une responsabilité dans la mort de la mère évoquée sans suite, absence de toute émotion sans piste d'explication...). Le moindre qu'on puisse dire c'est que le réalisateur ne nous force pas à l'empathie pour son héroïne. Sentiment amplifié par le parti pris de Michel Franco de réaliser tout le film en plans fixes maintenant le spectateur à distance. On se dit alors que ce qui intéresse Michel Franco c'est la déshumanisation. Mais à force de vouloir tout déshumaniser, les ados qui deviennent tous bourreaux, la victime-légume devenue amorphe, le corps professoral absent, la caméra sans vie, il supprime toute émotion et donc tout intérêt. La fin, un brin grandiloquente à la frontière du ridicule, confirme le propos, le père seul personnage à sauver devient bourreau sans pitié. Dispensable. http://zabouille.over-blog.com/
Un film cruel et difficile qui n'est pas sans rappeler le cinéma de Michael Haneke. Froideur formelle, violence (physique et psychologique) visible ou pas, longs plans fixes, lenteur de l'action, tension qui monte petit-à-petit... Victime de bullying après la diffusion d'une vidéo la montrant faisant l'amour avec un de ses camarades, Alejandra vit une véritable descente aux enfers. Et comme le suggère le titre, "Después de Lucía" ou « après Lucía », l'événement déclencheur n'est pas réellement cette vidéo mais bien la mort de la mère d'Alejandra dans un accident de voiture. Roberto, le père, décide de quitter Puerto Vallarta pour prendre un nouveau départ mais surtout pour s'éloigner de tous se qui lui rappelle sa femme. Il abandonne la voiture (réparée après l'accident), la maison, les meubles... pour emménager à Mexico. Mais le souvenir de Lucía plane sur les personnages et le film lui-même. Roberto notamment ne parvient pas à surmonter sa mort et, obnubilé qu'il est par sa propre détresse, ne voit pas celle de sa fille. Alejandra qui, telle l'adulte qu'elle n'est pourtant pas, décide de cacher ses problèmes pour protéger son père. Les rôles s'inversent, la fille prend soin du père. La fin, inattendue, laisse toutefois un petit goût d'inachevé qui nuit au film, qui souffrait déjà d'une trop grande rigidité.