Derniers Avis : La Chasse - Page 18

Un film terrible ou comment ou une vie peut basculer à causse d'une petite connasse , un film dur , genre de film tres bien construit , vraiment content d'avoir vu ce film et ces acteurs qui m'était inconnu

Film très réaliste, le scénario est fort et on s'y intéresse tout de suite.
J'ai tout de même eu du mal a croire que sur les dires d'un seul enfant, tout le monde la croies et n'hésite pas a tourné le dos à quelqu'un qu'ils connaissent bien, c'est un peu mal emmené à mon avis.
J'ai préféré la deuxième partie, après l'arrestation, ou il essais de se réintégré, ça laisse place à des scènes fortes, comme dans l'église la veille de Noël ou dans le magasin quand il va faire ses courses.
Mads Mikkelsen comme d'habitude est très bon, plein d'intensité, les autres acteurs aussi offres de bonnes prestations, comme Thomas Bo Larsen ( le meilleur ami de Lucas ) ou encore Annika Wedderkopp ( la petite fille ).
"La Chasse" est à voir sans hésitations

Un film simple et sublime. Je ne peux rien vous dire d'autre que: Voyez le!

Dans ce film tout est raconté à réflexion, c'est à dire aucun processus et seulement l'effet. Quand Lucas (le suspect) visite la maternelle pendant dite réclusion, les instituteurs sont rassemblés dans le bureau de la directrice et semblent faire une discussion. Qu'est-ce qu'ils parlent? On ne sait rien. Comment ils ont eu le résultat que Lucas est coupable? On ne sait rien, rien. Est-ce qu'ils ont entendu la justification de Lucas, c'est à dire est-ce qu'ils ont au moins donné l'occasion à Lucas de s'expliquer? On ne sait rien, rien, rien. Pourquoi il est libéré par la police et à quel titre? On ne sait rien, rien, rien, rien. Rien du tout. Il n'y a toujours que le résultat.

Pour le réalisateur il y a d'abord le courant de l'intrigue « MENSONGE de Klara ---› DÉNIGREMENT collectif ---› ARRANGEMENT en apparence ---› ÉTIQUETTE de perversité n'efface jamais », et tout est cuisiné et assaisonné pour soutenir cette intrigue, même en dénaturant la réalité.

Quand Lucas s'habille pour aller à la messe de Noël, il y avait un plan assez intéressant. Il noue le lacet de ses chaussures posant son pied sur le bord de la baignoire. Ce plan de deux secondes se ressemble exactement à celui du Septième continent de Michael Haneke. Pensant qu'il n'y ait aucune nécessité ici de dépeindre Lucas lacer ses chaussures, certes c'est un hommage à ce réalisateur autrichien ou une référence. Aa....ah! j'ai bien compris ici que Thomas Vinterberg voulait faire un film comme Haneke. Le thème dénigrement collectif peut être sûrement celui de Haneke. C'est de bonnes intentions d'espérer devenir un deuxième Michael, mais pour cela, la réflexion de Thomas sur la psychologie humaine n'est pas suffisante. Ce qu'il faut décrire dans un film de ce thème, c'est de nous montrer  comment et par quelle psychologie ce dénigrement collectif commence à naître, et comment ça se répand jusqu'à détruire complètement la vie d'un innocent.

Heureusement ou plutôt malheureusement le jeu remarquable des acteurs, surtout de Lucas et de Klara, a réussi à donner à ce film une apparence d'un beau film. Pour cela Cannes a bien récompensé Mads Mikkelsen. Mais le film n'est qu' une actualité télévisée artificielle.

Thomas Vintenberg signe un film grave sur un sujet aussi sensible que présent dans notre société. "La chasse" est un film très intimiste et montre les effets néfastes des rumeurs et des dires faussés dans un village que l'on soit au Danemark ou en France ou ailleurs. Mads Mikkelsen est comme toujours au sommet de son art et joue le rôle d'un sorte de surveillant d'enfants qui va avoir sa vie bouleversé à vie pa la naïveté et la faiblesse de l'esprit d'un adulte devant un enfant. Dés le début, le réalisateur nous mets les nerfs à vifs avec ses plans très implicites et d'un sobriété naturelle. On reste impuissant devant une telle injustice et sans tomber dans la facilité de distinguer par les mots le bien et le mal, "La chasse" est avant tout un portrait muet montrant les conséquences néfastes d'une telle situation. Un beau film venu tout droit du froid du Danemark mais qui réchauffe notre coeur devant une telle qualité et des prestations d'acteurs sublimes.
A conseiller pour la puissance du sujet et de Mads Mikkelsen !!

La stupidité de ce film est gênante, on a presque honte pour les spectateurs intéressés et pour les danois:
les mensonges d'un enfant de 4 ans sont pris au premier degré.

Après plus de 14 ans avec le violent Festen Thomas Vinterberg nous livre ce drame psychologique dans la prestigieuse lignée de son aîné. Ici la mise en scène du dogme fait place à une réalisation plus ésthétique qui arrive à garder l'essence du réalisme qui animait Festen. C'est d'ailleurs la force de ce film coup de poing, son réalisme. Car comme dans Festen la violence est essentiellement présente dans l'ambiance pesante qu'instaure Vinterberg en lançant son intrigue qui reste toujours vraisemblable en se basant sur des éléments du quotidien de l'instituteur nommé Lucas, joué par le touchant Mads Mikkelsen, sans jamais vouloir introduire une structure dramatique grossière et appuyée. On voit alors la descente aux enfers progressive de ce professeur calomnié et rejeté qui n'arrive pas à éteindre l'incendie qu'une de ses élèves à déclenchée, Klara, la très jeune et incroyable Annika Wedderkopp. Un climat de malaise s'installe immédiatement et la tension est très vite palpable, jouant avec nos émotions grâce à l'humanité de Lucas et la violence omniprésente. Le film en devient presque effrayant tant le destin et l'imcompréhension des parents s'abattent sur Lucas en continu sans le laisser se reposer. La chasse garde tout de même un rythme posé qui accentue l'inconfort de la situation. On retrouvera par moment quelques moments de poésie incroyable qui s'insère parfaitement dans un récit déjà très bien écrit.
Cruel et ultra-réaliste, La chasse interpelle son spectateur grâce à une ambiance tendue et montre une fois de plus le talent de Vinterberg.

sujet extrêmement sensible, trés complexe , quelle descente aux enfers , surtout dans les villages et petites villages où tout le monde se connait , la rumeur brise des vies et suicides des personnes , ce film est vraiment bon sans tomber dans le larmoyant hollywoodien, tout en retenu , les acteurs sont formidables surtout la petite fille et l'acteur principal y a même le gars de festen celui qui jouait le frangin complètement barré

oh mince c'est pas americain ...
tres bon film tres bon acteur et tres bon scenario
ça donne a reflechir

Un film exceptionnel avec un Mads Mikkelsen dont on ne se lasse jamais de vanter les mérites (avec raison). L'ambiance est sans cesse tendue et lourde de sous-entendus dans ce drame psychologique traitant de deux sujets très actuels: la pédophilie et l'erreur judiciaire. Bref, un film à ne pas manquer qui soulèvera des tonnes de questions tout en étant une réussite cinématographique certaine. Ps: on finit par se faire au Danois, et ça rajoute même un petit plus au film

Lucas travaille à la crèche de sa ville. Alors que, après une séparation difficile, sa vie personnelle retrouve un peu d'harmonie, les quelques mots d'une petite fille vont détruire ce frêle équilibre.

On retient du film l'interprétation de Mads Mikkelsen, parfait dans ce rôle de monsieur tout le monde mit au ban de sa ville. Il insuffle à son personnage, une pointe d'ambiguïté qui nous ferait presque douter de ce qui est pourtant clairement énoncé dans le film. Côté scénario et moral de l'histoire, Thomas Vinterberg ne nous propose rien de bien intéressant.
Un film qui se laisse voir sans ennuie mais sans réel intérêt non plus.

sujet extrêmement sensible, trés complexe , quelle descente aux enfers , surtout dans les villages et petites villages où tout le monde se connait , la rumeur brise des vies et suicides des personnes , ce film est vraiment bon sans tomber dans le larmoyant hollywoodien, tout en retenu , les acteurs sont formidables surtout la petite fille et l'acteur principal y a même le gars de festen celui qui jouait le frangin complètement barré

Le film a le mérite de donner un point de vue moins conventionnel qu'à l'accoutumée sur la parole de l'enfant. Le reste, bien que linéaire, est sauvé par l'interprétation impeccable de Mads Mikkelsen et spoiler: par la dernière minute, choquante.

Très bon film, qui met en lumière la subjectivité de la vérité (la parole d'un adulte contre celle d'un enfant ici) et le "présumé coupable" de certaines situations, justifié par le principe de précaution, et les conséquences qui en découlent.
La scène finale est excellente et le film s’arrête justement au bon moment spoiler: (la survie du personnage principale est finalement marginale)
et fait passer un message : peu importe le verdict et la blancheur de la colombe, la bave du crapaud ne s'estompe jamais totalement.

Film danois présent en compétition au festival de Cannes 2012. Une histoire simple, sans entremêlements d'intrigues dont on ne sait plus quoi faire, mais qui nous tient au cœur.
Un mensonge trop gros qui détruit petit à petit la vie d'un homme sans histoire. Une vérité trop évidente pour être dévoilée et comprise. Dès les premières minutes, le ton es lancé, une ambiance oppressante dont on ne peut se défaire, un sentiment de mal être et d'injustice envers le personnage principal. Mads Mikkelsen l'interprète à la perfection et méritait de loin son prix d'interprétation. La fin amplifie d'ailleurs ce sentiment de malaise spoiler: lorsque Lucas se fait tirer dessus et qu'on ne connaît pas l'identité du tireur
.
Un film qui garde son intensité et qui modifie un proverbe bien connu : "la vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants".