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    Les Chevaux de Dieu
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    4,0
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    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Nabil Ayouch nous offre un "docu/fiction" sur l'endoctrinement de l'islam radical avec des acteurs non professionnels issus du bidonville de Sidi Moumen qui sont d'une incroyable justesse !!
    C'est un film dur, mais réaliste, tout en finesse et subtilité ; passionnant et sans parti pris.
    ★★★★ = très bien
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2013
    Il est assez amusant de comparer Les chevaux de Dieu au récent film de Philippe Faucon, La désintégration, qui traitait du même sujet : comment en vient-on à être un martyr de l'Islam dans un attentat suicide ?

    Autant le film de Faucon était intellectuel, presque désincarné dans une France froide et austère, autant celui de Nabil Ayouch, tourné au Maroc, est chaleureux, sensuel et romanesque.

    On suit tout d'abord l'enfance d'une bande de gamins : Yachine et son frère Hamid, Nabil, Fouad, et quelques autres. L'aspect presque documentaire du tournage dans un bidonville de Casablanca, les péripéties dramatiques de cette période rendent le film tout à plaisant.

    La montée en puissance de l'islamisme radical est ensuite analysé d'une manière exhaustive et passionnante. On retrouve évidemment les causes habituelles (mais ici subtilement incarnée) : sentiment d'......... la suite sur Christoblog.
    Nicothrash
    Nicothrash

    369 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Sur un sujet plus que d'actualité et des faits qui résonnent encore dans nos têtes, Nabil Ayouch tente non pas de faire l'apologie du terrorisme mais d'expliquer un tant soit peu l'inexplicable. Pour se faire, on remonte jusqu'à l'endoctrinement très précoce de jeunes marocains désoeuvrés, récupérés par les radicaux au moment où ils sont le plus faible, ce qui s'avère encore plus facile lorsqu'un membre de leur propre famille les y pousse. Voilà pour le contexte, somme toute très intéressant, le problème vient pour moi de la qualité des jeunes acteurs, pas vraiment au niveau, qui décrédibilisent sacrément le film, ce dernier se voulant quasi documentaire à la base s'en trouve allégrement plombé. En outre, l'ensemble est mené de façon très lente, ça manque énormément de rythme et on s'ennuie rapidement malgré la force du récit, c'est bien dommage. Pour ma part, je ne suis jamais entré dedans et pour cause, je n'y ai pas cru une seule seconde. Un sujet particulièrement délicat qui aurait certainement mérité un meilleur traitement.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2014
    Un seul regret: ne pas l'avoir vu en VOST! Obligatoire pour ce genre de films (comme pour la majorité d'ailleurs!) J'ai beaucoup aimé ce scénario qui met en scène ces frangins au destin tragique. Le premier, petit délinquant débrouillard est le fils dont la mère est fière tandis que le plus jeune est un peu renié, ce qui le pèse. Par la suite, le plus ancien s'est finalement laissé influencé par les jolis discours des extrémistes venus recruter sur ses terrains où la pauvreté et le désespoir sont le meilleur terreau pour convaincre ces jeunes que le Djihad est LA solution pour s'en sortir. Le plus jeune, en quête de reconnaissance de sa mère va aussi se laisser enrôler mais avec encore plus de conviction et de dévotion que son frère qui lui, reprend conscience qu'il fait fausse route et essaye de sortir son frère et lui même de cette "secte". Trop tard? A vous de voir! Toujours est il que le film est bien mis en scène ce qui n'était pas évident vu le déroulement sur plusieurs années. Les interprètes sont aussi très bien dans leur rôle, très crédibles. Avec un scénario, une mise en scène et une interprétation de cette qualité, l'ensemble nous donne un super film, au Maroc pour une fois, très actuel et qui amène à réfléchir.... A voir!
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Douze ans après Ali Zaoua, Ayouch reprend la direction de jeunes acteurs. Il est toujours question de bidonville et de tours jumelles, même si elles sont tombées entretemps et qu’il en esquisse la chute ici, mais il y a ”presque” une bonne raison à ça : si Ali Zaoua se faisait le présage d’une violence future (ce qui n’a pas raté avec deux des trois jeunes acteurs devenus délinquants), Les Chevaux de Dieu sont une rétrospective, la proposition d’un passé fictif pour quelques terroristes s’étant faits sauter à Casablanca en 2003.

    Pour donner du contexte, Ayouch a donc évidemment dû trouver des enfants et n’a pas eu le choix que de consacrer un chapitre au 11 septembre, pour une fois que la matriarche de la maisonnée regardait autre chose que des feuilletons à la télévision dotée de sa parabole toute neuve. Mais le symbolisme déborde : Ayouch a beau nous montrer de forts beaux parallèles entre l’enfance et l’âge adulte et illustrer les cercles vicieux par des plans dronés faciles mais bien vus, ses gamins sont grotesques. Pas caricaturaux, car ils sont trop vrais au contraire, mais on ne les voit que fumer, boire et jurer, sans la tendresse que cachaient par exemple les décombres d’Ali Zaoua.

    La jeunesse n’a donc pas la part belle, ni la plus grande, dans ce Des Hommes et des Dieux qui ne sait pas cerner la radicalisation autrement que par la rupture, comme si on n’avait pas su comprendre comment l’Homme pouvait se laisser manipuler. L’ambiance est profonde, heureusement, et garantit qu’on ne s’ennuie pas : le monde qu’Ayouch a élu pour domicile est on ne peut mieux traduit par des interprétations quasiment familiales, mais le propos est mal garanti.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    JoRod
    JoRod

    58 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Présenté à Cannes dans la catégorie « Un certain regard », le film de Nabil Ayouch raconte l’histoire de deux frères, entrainé dans le terrorisme, dans les bidonvilles de Casablanca. Une œuvre réaliste et prenante.
    Le réalisateur nous plonge au cœur des bidonvilles de Casablanca. Une œuvre qui se montre audacieuse, notamment par son propos, difficile à mettre en œuvre. Mais Nabil Ayouch s’en sort avec les honneurs, en faisant preuve d’une belle maitrise et convie le spectateur à des moments très forts.
    Il montre notamment comment sont entrainés des jeunes vers la pire des situations, dans une société malade, et face à une jeunesse incomprise et sans repères. Mais ici rien n’est traité avec misérabilisme ou brutalité. C’est sur ce point que le film tire sa force et capte l’attention.
    Le film, ne pouvant parfois éviter des situations un peu trop facile arrive à rester dans un ton juste et une subtilité apparente la plupart du temps. Et cette subtilité se traduit par la neutralité choisie par le réalisateur. Neutralité dans les faits, mais qui n’empêche pas d’être au cœur de l’histoire et des situations présentées.
    C’est grâce à l’empathie mise en œuvre par Nabil Ayouch, empathie qui prend aux tripes au fur et à mesure que le film avance et que la tension monte pour arriver à un final saisissant d’émotions et de force.
    Les Chevaux de Dieu est avant tout un drame humain remarquable qui n’invite jamais à juger les protagonistes, devenus des pantins sans la moindre liberté de pensée et d’être. Le but n’étant pas de justifier les actes ni d’excuser, mais d’expliquer et poser des problèmes sans véritables réponses et de questionner sans cesse le spectateur.
    Pour cela le réalisateur Marocain s’appuie sur une force visuelle admirable et des acteurs, non professionnels, criant de vérité et de justesse. Une œuvre forte, puissante réaliste et brulante d’actualité.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2013
    Le 16 mai 2003, 14 jeunes kamikazes se faisaient sauter à Casablanca dans des attentats qui firent 41 victimes. Tous ces terroristes, sans exception, étaient originaires des bidonvilles du quartier de Sidi Moumen, en périphérie de Casa. Si Les chevaux de Dieu n'est pas un documentaire, Nabil Ayouch, familier des lieux (voir son film Ali Zaoua) a enquêté et fait de nombreuses recherches pour que son récit soit le plus proche possible de la réalité et explique la genèse de ces actes. Il n'existe pas de vérité historique absolue et le recours à la fiction permet des raccourcis et des simplifications, soit, cependant le film est un modèle du genre en termes de réalisme. En évoquant l'enfance et l'adolescence des futurs "martyrs" dans une puissante première partie, Ayouch pointe le doigt sur la déliquescence des liens sociaux, l'absence de figure paternelle, le dénuement d'une population mise à l'écart et ghettoïsée. Il évite de faire preuve de didactisme et la démonstration est claire et pertinente. Tout comme l'est l'embrigadement subtil des organisateurs des attentats montré avec une sobriété exemplaire. A ces éléments s'ajoute une très belle histoire entre frères, à la vie, à la mort. Les chevaux de Dieu est un film qui frappe juste et fort. Très fort.
    pfloyd1
    pfloyd1

    129 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Cela commencait bien, le film est interessant, profond et ses personnages attachants , l'ambiance des quartiers pauvres du Maroc est réaliste et la qualité de la réalisation attire le spectateur à decouvrir l'histoire de ses deux freres aux destins differents.
    Mais la seconde partie m'a moins plu puisque l'on retombe encore une fois dans l'endoctrinement des jeunes pour les preparer à etre des martyrs alors du coup , c'est du déja vu et ce lavage de cerveau (qui aurait pu etre mieux expliqué) finit par agacer.
    Slang
    Slang

    23 abonnés 537 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Les chevaux de Dieu est un film parlant de terrorisme. Le film possède une histoire bien soutenue et intéressante accompagnée par de bons acteurs. Mais le film n'en reste pas moins ennuyeux, parfois trop prévisible et parfois trop incompréhensibles. En gros les Chevaux de Dieu est un film moyen sur le terrorisme.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Un film pour le moins brillant, les chevaux de dieu part sur un principe avec lequel je suis assez d accord qui est qu une société qui laisse de côtés sa jeunesse laisse la place aux pires idées et à l instrumentalisation de cette jeunesse. Pourquoi ces jeunes gens se tournent vers l extrémisme? C est que pour la première fois ils ont face à eux des gens qui les écoutent et apportent des réponses. La toile que tissent les extrémistes dans la tête de ses jeunes gens se fait de manière lente et insidieuse. Brillant car ce postulat ne s applique pas qu à l islam radical mais à toutes formes de société. J ai trouvé les acteurs apparemment tous amateurs très convaincants. Ce film a pour moi été une très bonne surprise.
    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2016
    Critique de "Les chevaux de Dieu".
    La dramatique histoire de deux frères vivant dans les bidonvilles de Casablanca avec leur famille, qui tombe dans la spirale de l'islamisme. Un film qui traite bien de la radicalisation en Islam. On nous comment la pauvre dans les bidonvilles. On découvre la facilité avec laquelle des jeunes sans problème sont transformés en machine à tuer. Un film terrifiant mais touchant. 4/5
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Ce film est assurément bien fait, mais il est tellement long, démonstratif et prévisible qu'il en devient ennuyeux. De plus, la seconde partie, l'endoctrinement des kamikazes, n'est pas pleinement convaincante. La psychologie des futures bombes humaines manque de subtilité. Agissent-ils par simple conviction religieuse ? Par révolte contre l'injustice criante de la société marocaine ? Par solidarité avec les peuples musulmans victimes d'invasion et d'oppression ? On ne sait pas trop et c'est plutôt la version purement religieuse qui semble privilégiée, avec à la clef la promesse de disposer de "cent mille vierges" au paradis.
    Ces jeunes seraient-ils assez stupides pour y croire ? Sur ce même thème des attentats suicides, le film Paradise now était beaucoup plus subtil, plus intelligent, car il montrait à la fois le désespoir, la révolte de ces jeunes Palestiniens et, malgré tout, leur goût pour les plaisirs de la vie, comme pour tous les jeunes de leur âge. Dans les deux films, l'un des terroristes renonce à se faire sauter au dernier moment. Mais ce comportement est beaucoup mieux amené, plus compréhensible dans Paradise now que dans Les chevaux de Dieu. Un film qui n'apporte donc pas grand chose de nouveau pour comprendre le mécanisme des attentats suicides.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Excellente surprise venant de la section "un certain regard" du Festival de Cannes, "Les Chevaux de Dieu" explicite une histoire entre deux frères dans des bidonvilles marocains et l'influence de la religion sur les jeunes. Alors certes l'opposition des frères devient très clichée et lourde mais le réalisme du film est son point fort. On voit de l'enfance jusqu'au début de l'âge adulte avec toutes les péripéties de la dureté de la vie (Faisant penser au film brésilien qui se passait dans les favelas, j'ai oublié le nom...). On a affaire à des jeunes de dix ans qui apprennent à se battre, à boire et à fumer, et les parents ferment les yeux là-dessus. Un certain moyen de fuir la réalité. Car ils vont tombé dans l'influence de l'islam et ce tourbillon deviendra de plus en plus violent. Cette évolution est très intéressante et explicative. Les acteurs sont plutôt bons, la musique très discrète, la caméra bonne et bien maîtrisée (excepté quelques coupures entre des scènes qui prêtent à la confusion). Un excellent film sur l'influence de la religion, pas monumental mais bon!
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2017
    Pour réaliser Les chevaux de dieu, Nabil Ayouch s’est inspiré des Étoiles de Sidi Moumen, un roman de Mahi Binebine relatant les cinq attentats-suicides du 16 mai 2003 de Casablanca. Les poseurs de bombes étaient tous habitants de Sidi Moumen, un bidonville voisin.
    Traiter de la radicalisation religieuse au cinéma n’est pas une mince affaire. Ce sujet, éminemment délicat et contemporain, est plus adapté au format du documentaire qu’à celui du long métrage de fiction. Avec Les chevaux de dieu, Nabil Ayouch tente de s’en emparer. Si l’épilogue est d’une remarquable pudeur et justesse, tout ce qui le précède semble d’abord éviter le sujet avant de s’y frotter par petites touches.
    Le préambule des Chevaux de dieu, composé de courtes scènes répétitives, frôle le hors sujet. Sa longue durée sera ensuite compensée dans le récit par des ellipses. La première ellipse malheureuse est celle qui concerne le retour d’Hamid de prison. En deux ans d’emprisonnement, Hamid s’est radicalisé. Sans la moindre image sur cette période d’incarcération, Nabil Ayouch réduit à un fait un sujet passionnant qui justifierait à lui seul un long métrage ! Ensuite, le processus de radicalisation des proches d’Hamid commence. Là encore, le réalisateur joue d’ellipses malheureuses. La radicalisation progressive attendue et réelle se mue en un endoctrinement par à-coup irréel.
    Le sujet passionnant des Chevaux de dieu méritait un bien meilleur traitement, dommage.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Touchant d’humanité, intelligent dans la stratégie de son invitation au voyage, puissant dans sa dénonciation sociopolitique, et terrifiant de réalisme et d’intimité, cette gifle nous embarque dans la vie de quatre potes, dont deux frères, dans un bidonville de Casablanca, et sur le chemin qui les fera s’exploser dans un restaurant espagnol de la ville au nom d’Allah.
    La première partie se consacre à la misère tragique, poignante, sans espoir d’un taudis périurbain et du règne sans vergogne des lois de l’arnaque, des trafics, de l’oisiveté et des petits boulots d’esclave. Quand l’un d’eux revient de prison, lettré, déterminé, salvateur et barbu, s’ouvriront alors la providence matérielle et morale, la discipline, la fraternité, l’espoir des vertus et du futur, basés sur les chimères religieuses si accessibles à ceux qui n’ont rien. La partie consacrée à l’école islamiste est bien sûr la plus étourdissante par le vécu personnalisé des protagonistes, chacun y répondant différemment, jusqu’à leur préparation suicide à devenir des Chevaux de Dieu (Djihadistes promis au martyre). Elle soulève aussi la conscience d’un mécanisme mondial assassin et conséquent, avant l’abominable conclusion, nous livrant à l’issue fatale où mort et douleur seront les seuls gagnants, dans tous les camps.
    Une analogie avec l’embrigadement des jeunes Nazis et autres écoles du fanatisme de l’histoire est manifeste, et tient au moins le courage ici de décrire un des mécanismes de notre guerre actuelle. Cette courageuse, excellente et puissante fiction Marocaine, s’inspirant du quintuple attentat à la bombe à Casa en 2003, est à la fois une aventure humaine, un quasi-reportage d’un réalisme époustouflant qui gênera sans doute nos certitudes de salon, et un cri d’alarme d’un ordre mondial dramatique et suicidaire.
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