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bolt
116 abonnés
807 critiques
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5,0
Publiée le 12 septembre 2016
Commancheria est vraiment un excellent film. Les acteurs portent le film et sont performants dans leur rôles. Le scénario est classique mais on ne s'ennuie jamais. franchement, c'est du tout bon.
Sous le regard d’un Texas dévasté et à l’agonie, David McKenzie fait briller absolument tous ses personnages dans polar-western profond et authentique. Il arrive à parfaire cette collision entre le western et film de braquage, sous une lumière aveuglante et au cœur de villes fantôme (mais terriblement armé), où cow-boys et indiens ne sont plus que des vestiges du passé, et qui n'a plus qu'un seul véritable shérif : l'or noir.
L'image est superbe et Jeff bridges toujours aussi efficace. Mais on aimerait bien le voir dans d'autres registres quand même et puis franchement j'ai trouvé le temps long au bout de de 30min de film...
Véritable Western moderne proposant une forme de constat social sur l'Etat du Texas en toile de fond, Comancheria propose des plans magnifiques accompagnés d'une bande son Rock/Folk se mariant parfaitement avec les images à l'écran.
On appréciera la variété proposé par le film, entre scènes d'actions, dialogues bien sentis, scénario qui s'enrichit au fil du temps et exercice de style, le tout porté par un casting inattendu mêlant les jeunes Chris Pine et Ben Foster au vétéran Jeff Bridges, excellent dans son rôle de Ranger du Texas proche de la retraite.
On pourrait reprocher une fin un peu tendre, qui aurait pu être mieux développée et construite autour d'une tension plus importante, toute fois, on appréciera que le film ne tombe jamais dans le cliché ainsi que la capacité du réalisateur à aborder intelligemment, à travers la trame scénaristique, différents sujets socio-politique sans jamais réellement prendre partie spoiler: (Si ce n'est contre les banques)
Bref, un bon film à l'ancienne qui ne transcende pas le genre mais mérite un coup d'oeil !
Pas mal mais... absolument rien de nouveau sous le soleil (texan). Evacuons tout de suite le négatif : cousu de fil blanc, du début à la fin. Aucune surprise de scénario. Le film a été réalisé par le scénariste de Sicario, que j'avais trouvé intéresant mais un peu inabouti dans le scénario (fin qui ne semble pas en être une). Pour le reste, des acteurs géniaux. Oui. J'ai notamment découvert une autre facette de Chris Pine que je connaissais juque là comme l'Américain belle gueule typique, dans des films d'action. Ici, il est méconnaissable. Taiseux, mélancolique, dégageant de l'énergie sans forcément faire grand chose par moments. La fraternité se ressent parfaitement, sous toutes ses facettes. La tension augmente peu à peu jusqu'au dénouement final et l'absence de bande musicale à tout bout de champ permet également de s'immerger dans le réalisme des évènements.
Comancheria est une belle réussite du côté western / polar. Pas beaucoup rythmé mais non dérangeant, au contraire, on suit l'histoire de deux frères qui vont se mettre à braquer les agences de leur banque, l'un pour sauver sa maison et sa famille, l'autre par pur plaisir. Les sommes ne sont pas énormes, car ils ne font pas ça pour être riche, seulement pour régler leurs soucis et par entraide. Le scénario est très bien ficelé, le duo d'acteur est génial, et le duo de flics qui les poursuivent est également assez comique. Critique sociale, drame, polar, valeurs familiales, autant de thèmes abordés dont le mélange en fait un délicieux cocktail.
Au Texas, alors que deux frères commencent à braquer des banques afin de récupérer de l'argent pour éviter de perdre le ranch de leur défunte mère, un ranger proche de la retraite et son adjoint se lancent à leur poursuite. La manière dont est abordée cette histoire est intéressante car un temps important est consacré aux relations et aux échanges de chacun des deux binômes (les frères braqueurs et les représentants de la loi à leur poursuite). De ce fait, une certaine empathie se développe pour tous ces personnages, ce qui donne un certain intérêt à chacun d'entre eux. Ce film se laisse suivre avec plaisir.
Rarement un film aura combiné deux genres avec une efficacité aussi redoutable que "Comancheria". Une intrigue de pur polar habitée par l'esprit des meilleurs westerns, voici ce qui est au menu du nouveau film de David McKenzie (auteur de films inégaux et parfois inclassables qui a récemment signer le scénario du dernier film de Denis Villeneuve, "Sicario"). Le film suinte la sueur et les fonds de canettes tout en se payant le luxe de nous offrir des plans d'une rare beauté. On se remémore alors le Eastwood des grandes heures et on ne peut s'empêcher de penser au fameux "No country for old men" des frères Coen dont la traque rappelle quelque peu celle menée par Jeff Bridges (absolument parfait en Texas Ranger sur la fin) pour tenter de capturer deux frères embarqués dans une série de braquages à l'issue incertaine. Mais la comparaison s'arrête là car "Comancheria" est avant tout un film nostalgique qui porte un regard à la fois passionné et dur sur un Texas des cow-boys se mourant face au libéralisme galopant et destructeur. En témoigne cette superbe scène où un groupe de cavaliers et leur troupeau en proie à un incendie de prairie, fuit vers l'horizon sans que personne n'y trouve rien à redire. "Comancheria", c'est l'histoire de trois hommes en sommeil dans un monde qui ne leur ressemble pas, trois hommes qui vont se révéler sous le feu des balles et décider de se révolter en fuyant de villes fantômes en villes fantômes pour retrouver leur identité et leurs racines. McKenzie signe une déclaration d'amour tragique teintée de tendresse à une région des Etats-Unis qui n'a, visiblement, pas fini de prendre le spectateur aux tripes et de le faire rêver du vent de liberté qui pousse les hommes à devenir des dieux.
L'ennemi n'est pas toujours celui qu'un croit. Le Texas : des terres dévastées non pas par la guerre, même si dès le début du film raconte la rancœur du retour de l'Irak et l'abandon de ses soldats par les autorités américaines, mais par les banques, le chômage. Les commerces sont tous à vendre, et les gens survivent comme ils peuvent. "Comancheria" est une sorte de western moderne où les voitures sont des chevaux, les policiers sont indiens ou au bord de la retraite, et les voyous ont des grands yeux bleus presque hagards. On pourrait résumer le film à une lutte entre deux cambrioleurs à l'affut de quelques billets pour sauver leurs biens hypothéqués par les banques, et des justiciers. Mais le film est plus que cela. C'est d'abord le constat amer d'une Amérique prête à chavirer dans un gouffre économique et social, c'est un film des petites gens de la terre, des terres qui brûlent et dont les hommes parviennent à échapper de justesse avec leurs troupeaux. C'est un film presque moral, éthique, où l'ennemi principal est la finance. Une scène sublime oppose une serveuse et le chérif où l'un et l'autre ne savent plus où se situe le bien du mal, donnant presque raison à nos cambrioleurs de banque. Mais le sang jaillit et le film sombre dans un grand spectacle cornélien où les lignes se brouillent, peut-être avec excès, seul bémol du film d'ailleurs. Voilà donc une œuvre forte, souvent drôle, tragique à d'autres moments, où l'argent, qu'il soit du côté des banques, des petites gens du monde, ou du pétrole, a un goût de désespoir.
Un très bon film au scénario bien travaillé, mélange de thriller braquage road movie, qui dépeint une Amérique profonde raciste rétrograde qui revendique les armes et le fric mais si fascinante!!!! des étendues désertes à perte de vue, magnifiques qui donnent une idée de toute l'étendue immense de ce pays et du territoire des Comanches!!!!!avec des acteurs au top, l'interprétation de Ben Foster est impressionnante et Jeff Bridges est juste et parfait comme d'hab, a voir absolument!!!
Après une longue traversée du désert aride depuis Sergio Leone, le genre western reprend peu à peu des couleurs. Après les frères Coen et Tarantino, ce Comancheria de Mackenzie, dont le titre ne paye pas de mine, est une belle surprise. C'est un western modernes mais il semble que dans ces coins reculés du Texas, le temps s'est figé depuis l'époque des cowboys. Derrière cette poursuite entre police locale et pilleurs de banque, se cache une puissante critique sociale de ces coins reculés de la 1ère puissance mondiale que sont les EUs ou l'on voit tour à tour les gens qui vivent misérablement, abandonnés des autorités, exploités par les systèmes bancaires, qui se font justice eux mêmes par l'usage débridés des armes à feu. La vie d'autrui a toujours si peu de valeur dans un pays ou le port d'armes est accessible à tout le monde et à n'importe qui. Ceci dit le succès de ce film tient aussi beaucoup par la performance des deux couples d'acteurs. L'amitié des deux frères dont les caractères s'opposent ainsi que celle des deux policiers forcent réellement le respect. Ajouté à cela des dialogues savoureux, des paysages bien filmés, une morale au rendez-vous et l'on obtient un des meilleurs westerns depuis longtemps.
Pour les amateurs de cinéma US des grands espaces et territoires oubliés, transposé dans l’après crise des subprimes. Cowboys, voleurs et texas rangers, villes fantômes, puits de pétrole et friches industrielles, banquiers véreux, longues routes serpentant des espaces inhabités, paysages à couper le souffle, poussière et grosses voitures, humour et bel accent du sud, maisons isolées dans le désert, motels, casinos au milieu de nulle part, excellente BO, très bon casting.
J’aurais adoré s’il ne manquait un petit supplément d’âme à l’histoire lequel rendrait le scénario touchant et plus passionnant.
Un thriller à la sauce western ou un western actualisé à la sauce thriller? Bien difficile de choisir tant ce film joue un peu sur tous les tableaux, en n'oubliant pas le côté social, ni une certaine sensiblerie...