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    Comancheria
    Note moyenne
    4,0
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    390 critiques spectateurs

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    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    60 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Hell or High Water, poursuite mélancolique dans un Texas asséché par la crise, fait courir et se camoufler ces comanches modernes, ennemis de tous temps et seigneurs des vallées. Ces figures traversant loi et banditisme luttent contre cette asphyxie financière, traduite dans de superbes plans de champs brûlés où quelques cow-boys interrogent leur héritage. Tel No Country For Old Men, le film de MacKenzie invoque le western, ses virées injustes et ses solitudes impitoyables, où le pick-up de nos voleurs fait fuir un cheval texan et affronte la voiture tunée de gangsters au rabais dans le même plan. Le polar croise alors le chemin de la comédie noire à travers quelques lignes de dialogue bien racées, les tords de l'Amérique en ligne de mire, jusqu'à la dernière ligne droite qui impose définitivement son élan désabusé. Jeff Bridges domine sans conteste par son flegme universel, tiraillé de quelques touchantes fulgurances, mais c'est surtout la folle performance du sous-exploité Ben Foster qui prend aux tripes. Épuré et amer, bercé par l'excellent son de Nick Cave et Warren Ellis, Hell of High Water expose magnifiquement la chevauchée d'un pays rongé par la finance, son nouveau Goliath.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Film mou et chiant. ..scène gnangnan, duo de flics archi vu avec vannes sur vannes creuses ! Vendu comme le polar de l'année : une belle escroquerie !
    Yves G.
    Yves G.

    1 446 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Pour rembourser le crédit immobilier qui les étouffe, deux frères s’improvisent braqueurs de banque. Deux Rangers opiniâtres les traquent.

    Terre traditionnelle des Comanches, la Comancheria est située à l’ouest du Texas. C’est une région aride et inhospitalière. C’est le cadre de ce film hybride, à l’intrigue volontairement minimaliste, à la confluence du drame social, du polar et du western.

    Drame social. L’Écossais David MacKenzie filme l’Amérique profonde. L’Amérique des petits bleds paumés, des motels poisseux, des casinos glauques. L’Amérique écrasée par la crise de subprimes. L’Amérique obsédée par les armes à feu et la liberté d’en faire (mauvais) usage. La terre regorge de pétrole comme dans « Giant » ; mais la misère partout menace comme dans « Promised Land ».

    Polar. Toby (Chris Pine beau comme un Dieu) et son frère (Ben Foster chien fou) braquent des banques avec l’amateurisme des néophytes et l’audace de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Un peu Bonnie and Clyde. Un peu Thelma et Louise. Deux Rangers, un pré-retraité (Jeff Bridges au sommet de son art) et un sang-mêlé, mènent l’enquête à leur façon. Violence en moins, on pense à « No Country for Old Men ».

    Western. Dans sa dernière partie, « Comancheria » subvertit les codes du western. Difficile d’en dire plus sans dévoiler le dénouement de l’intrigue. Moins prévisible que la sanglante confrontation finale : le face à face qui la suit donne au film une profondeur inattendue.
    Nyns
    Nyns

    213 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Le meilleur film de la rentrée 2016. Par le scénariste de Sicario, donc ne me tentait pas plus que ça de prime abord, Sicario ayant été une petite déception. Un western de 2016, pourquoi pas? Il suffit que les enjeux et que le face à face soit convainquant. Et c'est là que David Mackenzie a fait très fort car il va encore plus loin, il offre un vé-ri-ta-ble western, avec toute une énergie parfaitement retranscrite, choisissant avec l'évidence même, la région du Texas ou subsiste les derniers irréductibles "cow-boys". Une Amérique souffrant de diverses maux, la température prise au début dévoile au fur et à mesure de l'avancement de l'intrigue les multiples couches d'un scénario futé et convainquant. Finalement Comancheria est la proposition d'un croisement d'univers d’apparence difficilement conciliable. Une aventure rythmée sans surenchère de l'improbable, c'est d'ailleurs ce qui est d'autant plus séduisant dans ce polar à ne pas manquer. Je complète donc mon entrée en matière, peut-être un des meilleurs films américains de l'année. Sans être totalement passionnant, il permet une petite réflexion captivante sur les conséquences de notre système.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    un très bon western du vingtième siècle. De belles photos. de belles musiques et une belle histoire de fratrie. À voir
    Glouyie
    Glouyie

    15 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Un très bon film, avec de très beaux paysages, on est immergés dans ce Texas désertique et ses villes fantômes, et dans ces casses improvisés.
    Chris Pine est très bon mais je retiendrai surtout la prestation de Ben Foster, excellent.
    Très bon scénario, très bonne bande son, très agréable à visionner.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Film viril, avec un scénario et un casting irréprochables.
    Le chassé-croisé de ces hommes dans une ambiance quasi-désertique renouvelle le genre du western.
    dvdvort
    dvdvort

    38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Un bon film pas super super americaniser comme on en voit beaucoup. Un scénario qui tiens la route t des acteur qui encore une foi jouer à merveille. Je le conseil 😉
    5 étoiles parce que j'ai vraiment adorer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 septembre 2016
    Bjr décidément une "fin août début septembre" (tiens! un titre de film) de toute beauté enfin...pour moi. Après Frantz, Le Fils De Jean, Blood Father...Comancheria un bon "block" américain bien ficelé sur un scénario qui certes ne casse pas deux pattes à un canard mais c'est tellement bien filmé entre lenteur, action violente, réflexions diverses le tout dans les bleds les plus reculés et improbables des USA où le rêve américain a pris du plomb dans l'aile sous un cagnard de feu. Sans compter des acteurs au top derrière un énorme J. Bridges en shérif impayable et C. Pine et B. Foster au diapason dans le rôle des frangins braqueurs. Bref, du cinoche comme on l'aime et comme les ricains savent encore faire.
    Christoblog
    Christoblog

    818 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Thriller lo-fi des grands espaces, slow western, Comancheria est un produit étonnant, qui sort de l'épure.

    Filmé avec des moyens de blockbuster, il étale langoureusement des attributs de films d'auteur : un titre US impossible (Hell or high water), un rythme neurasthénique, une intrigue qui s'effiloche au fil des minutes.

    Le film bénéficie à plein des qualités de ses auteurs : la mise en scène éthérée du britannique David Mackenzie, la pertinence des choix de Nick Cave à la bande-son, la perfection d'un excellent casting.

    Si tout semble flotter dans le film, c'est pour le plus grand plaisir du spectateur attentif, qui se régale de la photo somptueuse et de l'avancée lymphatique de l'histoire, moralement discutable, cahotant jusqu'à une ultime scène d'une sympathique ambiguïté.

    Comancheria est un joli film de genre, typé et bien réalisé.
    tixou0
    tixou0

    691 abonnés 1 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    "Le polar de l'année" ? Franchement pas "polar", mais beaucoup mieux - et un très bon film, qui sait vous captiver dès les premières images, sans jamais faire baisser votre attention. "Contre Vents et Marées" ("Hell or High Water" : pour donner la mesure de ce qui doit être accompli, coûte que coûte...) est situé dans l'Amérique des Oubliés, "petits Blancs" du Texas profond, rural. " Tanner" (Ben Foster), l'aîné (39 ans) a un passé de violence spoiler: (depuis qu'il a tué un père lui-même violent)
    , une "expertise" de braqueur et 10 ans de tôle au compteur. "Toby" (Chris Pine), le cadet, est lui le "bon fils" qui a aidé comme il a pu, honnêtement, leur mère qui vient de mourir, usée et malade. Le ranch familial est à l'abandon, les dernières vaches étiques ont succombé, les dettes se sont accumulé, et la banque va saisir.... Sauf si... On va découvrir, habilement distillé, de scène en scène, le pourquoi des étranges (et plutôt minables) holdups qu'enchaînent les deux frères (la "tête", Toby, et la logistique, côté armes surtout, Tanner). Le duo de malfaiteurs est rapidement pris en chasse par un duo de "Texas Rangers" : le rugueux et opiniâtre "Marcus" (Jeff Bridges), qui va prendre sa retraite dans quelques semaines, et "Alberto" l'Amérindien (Gil Birmingham - d'ascendance... comanche). spoiler: Quand la machine s'emballe, il en restera deux au tapis - un dans chaque camp... Mais l'histoire ne s'arrête pas pour autant - elle s'achève d'ailleurs en pointillés !
    Ce "Comancheria" (titre "français", certes en situation... géographique, mais beaucoup moins parlant que le titre original) est une histoire de famille d'un côté (les frères) et d'amitié (les rangers) de l'autre - c'est dire si la dimension humaine y est essentielle (à laquelle tous les personnages en fait, même secondaires, participent....), au-delà du "thriller" prenant. Le Britannique David Mackenzie (le réalisateur du très décevant US "Toy Boy", mais aussi du bien meilleur "My Name is Hallam Foe", tourné en Ecosse) met impeccablement en scène cette riche palette d'émotions - elle-même admirablement servie par de bons interprètes, le multioscarisé Bridges en tête.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    200 abonnés 1 903 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Nous voilà partis pour un véritable voyage au Texas, avec ses grands espaces, ses agglomérations déglinguées et ses cow boys qui roulent désormais en pick up, mais dont la mentalité ne semble guère avoir changé depuis les lynchages et chasses à l'homme de la conquête de l'Ouest. La musique country et les images sont magnifiques, les dialogues plein d'humour, seul le scénario est un peu convenu. La dimension sociale de ce western moderne est inattendue et lui donne une certaine profondeur. L'ennemi est le banquier qui fait saisir les terres de braves gens qui bossent dur, davantage que le système capitaliste, selon une vieille tradition populiste américaine qui valorise l'entrepreneur. Jeff Bridges est formidable en Texas Ranger blasé au bord de la retraite. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Grosse déception. La BA est magnifique et trompeuse. C'est mou; assez faible au niveau de l'écriture; la mise en scène est très démonstrative et même le grand Jeff Bridges semble s'ennuyer.
    A la rigueur pour ceux n'ayant jamais vu un film de Sam Peckinpah.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 323 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2017
    « Un Western » nous dit Allociné ? J’avoue que c’était avec cette idée-là que j’étais parti dans les salles obscures voir ce « Comancheria ». Du coup, quel ne fut pas ma surprise quand j’ai constaté que ce film se passait certes au Texas… mais en 2016 ! Alors après je ne vais pas y trouver à redire non plus parce que – de 1 – j’avoue être la plupart du temps assez sceptique avec les westerns classiques qu’on nous a sorti ces derniers temps ; et surtout – de 2 – j’adhère finalement plutôt bien à cette qualification de Western concernant ce « Comancheria ». Parce que oui, on a beau être en 2016, le film focalise finalement bien l’essentiel de son attention sur ce qu’il reste du mythe des cow-boys dans le Texas d’aujourd’hui (…et d’ailleurs il fait la même chose du côté des Indiens). Or, j’avoue que cet étrange trait d’union que trace le film entre ces deux univers – ces deux périodes – eh bah il m’a bien séduit. L’air de rien, cela apporte un regard plus qu’intéressant sur l’identité américaine, tout en assurant une atmosphère très particulière. D’ailleurs, sur la question de l’atmosphère, le film bénéficie vraiment d’une réalisation très soignée et d’un rythme très judicieux. Au fond, pour filmer cette Amérique des grands espaces – cette Amérique à l’agonie – David Mackenzie a opté pour un rythme très posé, totalement justifié au regard des personnages et du propos, ce qui ne l’empêche pas malgré tout de savoir faire preuve de nervosité sur certaines scènes, notamment lorsqu’il s’agit de jouer du colt ou bien de chevaucher ces vieux destriers à moteur d’aujourd’hui. Alors après, certes, le propos est parfois un peu trop surligné et il pourra paraître aussi un brin réac et simpliste aux yeux de l’esprit tatillon. Mais bon, d’un autre côté, c’est surtout cette logique du « western moderne » qui veut un peu ça, et pour le coup, je dois bien reconnaître que ça colle bien à l’ensemble. Et puis voilà, juste pour le plaisir de voir Jeff Bridges jouer les rangers vieillissants, pour moi ce film est juste un prétexte au régal. Bref, une idée de genre intéressante, une réalisation maîtrisée, une atmosphère séduisante, et surtout de bons moments assurés par des acteurs au top… Au fond ce « Comancheria » coche tout ce que j’aurais tendance à lui demander. Du bon classique à l’ancienne comme ça, pensé avec malice comme c’est le cas ici : franchement, parfois, ça fait du bien…
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Bien des productions devrait suivre l'exemple de ce film : un scénario crédible qui tient la route et qui ne déroute pas le spectateur; une photo, une direction des acteurs, une réalisation et une bande son léchées. Voilà une recette simple pour proposer un bon film sans prétention. Mais de là à en faire le polar de l'année, faut pas exagérer. Quoique je n'arrive pas à me remémorer quel polar m'a marqué cette année ! Est ce dû à la version française ?
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