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Sandrine S.
21 abonnés
72 critiques
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4,0
Publiée le 2 novembre 2016
J'ai adoré !!! Un très bon western moderne. Une histoire d'actualité doublée une grande fraternité. Un trio d'acteurs où chacun porte à merveille son rôle. Une belle surprise à découvrir sans tarder. <3 <3 <3
bon bin voilà. 5 étoiles pour un chef d'œuvre. Haletant comme un polar, dépaysant comme un western, poétique comme un road-movie initiatique. L'équation gagnante = 3 grands acteurs , un scénario plus complexe et plus touffu qu'une projection au 1er degrés pourrait le laisse croire, & la réalisation hors du commun, apparemment simple, profondément technique et toujours au service du propos, à l'aulne de son plan séquence d'ouverture. Quand je vois ce genre de film, aussi ambitieux et abouti, je me dis que le cinéma américain, loin des blockbusters, se porte plutôt bien.
Comancheria met en scène une société blessée en voie d’animalité, le retour à un monde sauvage où l’homme avance un couteau entre les dents pour défendre son butin. La serveuse d’un bar balance un coup de griffe pour sauvegarder un pourboire d’où qu’il vienne. Elle ne courbe pas l’échine devant l’autorité, sort les crocs. Tanner chasse une entraîneuse dans un casino comme un tigre ferait déguerpir un charognard. On sent la prédatrice à l’affut, l’ambiguité de la séduction. Les deux frères se meuvent comme deux fauves à la fois en chasse et traqués. Un soir ils jouent en entamant un ballet sauvage à contre jour sur fond de grands espaces alors que le soleil décline. Comancheria est un film hautement chorégraphique dans lequel les corps animaux se meuvent dans l’espace. L’acier des véhicules taille sa route en soulevant des nuages de poussières. Les véhicules embrassent la piste dans leur course et donnent à voir la bête en chasse, traquée ou en meute. L’argent fait tomber son couperet. Alors se déroule un combat bestial et acharné dans un monde à vif et déshumanisé. Dans une station service, c’est une bagarre impitoyable où l’on perçoit le regard de la bête dégénérée face au fauve qui lui réglera son compte dans un monde déserté par la pensée. Comancheria respire par l’amplitude de ses plans et nous livre un espace indéfiniment ouvert où se joue une histoire inéluctablement en marche vers son accomplissement tragique. Les paysages sont vastes, les lieux urbains vacants, mais la trame de l’histoire paradoxalement se resserre. Les mouvements lents de la caméra balayent les lieux urbains d’une société usée. Comancheria nous livre l’accomplissement du temps sur des lieux de vie en décrépitude. Il est un film introspectif. Ses grandes étendues désertiques et leur silence, la vacuité des espaces urbains, l’amplitude générale du film nous renvoient vers notre espace intérieur par un effet de miroir. Marcus en route pour sa dernière mission regarde l’accomplissement de sa propre vie et écluse les bières face au temps en anticipant sur la complétion inexorable d’une réalité.
trés bon film au coeur du texas profond , un jeff bridges exellent en sheriff a l ancienne , ben foster en braqeur fou qui livre une superbe prestation , un bon drame - thriller a voir .
Comancheria transpire le Texas par tous ses pores. On pourrait se dire, cliché ! cliché ! Mais non, le film décrit la réalité de l'état du sud. L’Amérique de l’Amérique. Superbement tourné avec des personnages élevés au Tex Mex baignant dans une histoire qui prend sont temps et qui permet au spectateur de s'installer dans la culture locale et ses paysages. L'intrigue des quatre protagonistes aux caractères trempés, 2 gendarmes et 2 voleurs, est impeccable et agrémenté de dialogues pur jus parfaitement dosés.
C'est un bon film que nous offre ici le réalisateur britannique David Mackenzie. Tout en subtilité, il dresse un portrait très critique des Etats-Unis (pour un film sortant quand même des studios hollywoodiens!) en mettant en exergue ceux qui sont au banc de la société et qui peuvent bien crever la bouche ouverte sans qui quiconque ne s'en offense. L'American Dream semble bien loin....Comancheria, c'est aussi un beau film, très travaillé au niveau esthétique. Mackenzie régale nos yeux avec de larges plans de l'Ouest américain, accompagnés d'une musique omniprésente. On se laisse porter par ce "western moderne", qui nous amène au cœur de cette terre isolée qu'est le Texas. Ce film d'un genre original, aux allures de road trip movie, a un charme incontestable, c'est certain. Mais pas de quoi casser la baraque non plus. Il m'a manqué quelque chose pour que j'adhère pleinement. Sans doute une réalisation trop lisse à mon goût, une tension trop peu présente.
l'ambiance est froide et pesante au service d'un scénario très intéressant - Un vrai polar sauce western dans un Texas pauvre et rural - Petit à petit, on découvre les motivations ayant poussées à cette "entreprise" et à son mode opératoire.. on est en plein manichéisme où l'on se perd quant à nos repères moraux de base.. Le final met en exergue la dégénéressance de nos sociétés.. où les banques ont remplacées les colons dans la "tyrannie"..
Un très bon film, belle rencontre entre un réalisateur et un scénariste talentueux. Le scénario tient en haleine, avec les duos de flics et de braqueurs, d'abord en parallèle puis qui se rejoignent. La confrontation entre Bridges et Pine est très intéressante.
Comancheria n'est pas un incroyable film loin de là, mais il est intelligent, réaliste et très sérieux. Voilà un western actuel réalisé par un David Mackenzie toujours aussi bon, on peut aussi noter un scénario écrit par Taylor Sheridan à qui on doit l'excellent Sicario.
On suit l'histoire de deux frères Toby et Tanner, qui après la mort de leur mère se retrouvent avec un prêt colossale et n'ont d'autre choix que de braquer des banques pour sauver leur Ranch, d'un autre côté Marcus un vieux Texas Ranger proche de la retraite est à leur trousse. Le scénario du film paraît assez simple, pourtant David Mackenzie en fait un bon thriller tout en adressant une critique sociale très complexe, en effet il nous présente une Amérique à la croisée des époques, portant les cicatrices de la guerre, une guerre qui dure encore, d'un côté les banques qui pillent les gens de leurs bien et d'un autre les hors-la-loi qui la paye par son propre argent. Visuellement le film est très bon, dans les jours les plus ensoleillés du Texas. Les braquages qui constituent l'essence même de ce film, sont bien filmé avec un grand réalisme tout comme les différentes autres scènes d'action, et nous apportent une réalité crue et très dérangeante. Le réalisateur mise beaucoup sur le traitement des personnages, des personnages campé par de bons acteurs, Chris Pine, Jeff Bridges et Ben Foster dans les rôles principaux. Mais le problème de ce film selon moi est le manque de rythme, on retrouve deux types de scènes bien distincts, les scènes de traitement de personnages et les scènes d'action, et le problème se situent dans le changement entre les deux qui est si brutale qu'il nous fait sentir un profond ennuie et rend le film très confus.
Bref, une belle œuvre qui dépeint le rêve américain.
Présenté comme le "polar de l'année", Comancheria aurait tout aussi pu être qualifié de "western des temps modernes" ou "road-movie au texas".
D'un côté, deux frérots - pas Delavega - braquent des banques pour éviter la saisie du ranch familial par la même banque intransigeante sur les dettes à rembourser (en d'autres termes : une criminalité légitimée). De l'autre, deux rangers que tout oppose (un blanc bourru associé à un amérindien amical). Le Tout se déroulant dans une Amérique bien profonde entre pauvreté - misère et criminalité.
Dans le fond, rien de bien nouveau sous le ciel torride du texas... Mais, l'impression d'avoir passé un bon moment entre Chris Pine, Jeff Bridges et Ben Foster.
Petit plus : une musique country omniprésente qui donne envie de ressortir ses santiags du placard, revêtir son plus beau bandana et rejoindre la troupe des Eagle's Dancers :-)...
Un très bon film, solide, bien construit, avec un bon scénario, une réalisation magistrale; Un drame social dans l'ouest du Texas,les deux frères paranos sont magnifiquement campés. La bande son en country minimaliste est emballante, elle ravit les puristes et les autres.. Des dialogues très finement écrit, qui abordent des thèmes délicats comme la mixité sociale, le métissage. Des répliques superbes sur la perte d'identité des Indiens d' Amérique, sur le règne puis la décadence des comanches, puis sur l'actualité de l'immigration mexicaine.L'intrigue policiére est solide.Un très beau final avec cette chasse à l'homme dans les montagnes texanes ..
Bande annonce percutante! Le film laisse un peu sur sa faim. La narration est somme toute classique. Ce road movie a une esthétique indéniable, des héros évoluant dans un pays meurtri et en état de décomposition. La photo tout en sépia est magnifique et la b.o est particulièrement soignée. Bon film, mais ce n'est pas la révolution du genre de "old country for an old man".
J'attendais énormément ce film sur plusieurs points. Tout d'abord pour son ambiance. L'histoire se déroulant dans l'amérique profonde. Pour son postulat de base, pour son trio d'acteurs ( Chris Pine, Ben Foster et Jeff Bridges), pour son scénariste Taylor Sheridan, auteur du scénario très bien fiscellé de Sicario de Denis Villeuneuve sortie l'année dernière. Mais aussi pour son réalisateur qui n'est rien d'autre que celui du magistral "Les poings contre les murs". Comancheria est un mélange de genres. On y retrouve le film de braquage, le western urbain, le drame mais aussi le road movie. D'ailleurs l'ambiance, les paysages et la photographie sont magnifique. On est plongé dans cette amérique profonde et son côté désanchanté malgré la beauté de certains paysages. Aidé aussi par une bande son country à tombé. On découvre le sens des braquages et ses personnages au fil que l'histoire avance. Malgré un scénario assez classique, Comancheria regorge d'idées, de critiques, dénonces l'activités des banques et les dialogues sont tous d'une grande richesse. Le film se concentre énormément sur ses personnages qui certes stéréotypes, mais qu'on aime voir évoluer, vivre tout le long du film. Que sa soit les deux frères ou encore les deux rangers qui sont interprêter magistralement par Chris Pine, Ben Foster (délirant), Jeff Bridges et Gil Birminghan. Le film est crue la violence n'est pas stylisé, elle est brute et d'un grand réalisme comme tout le film. La scène finale de la confrontation est très forte et magnifiquement amené. Le défaut du film est son côté prévisible, assez convenu, peut être trop lisse qui baisse la tension dramatique qui aurait pu être très forte. Ceci dis le film est plus que réussit et très profonds. On est plongé totalement dans cette ambiance, dans cette atmosphère spéciale. On s'attache à ses personnages et on adore les voir vivre sous fond de braquage. Un très bon film.
Tout simplement j'ai adoré. Comancheria est un film très bien écrit, les acteurs son vraiment exceptionnels, c'est surprenant on a de l’empathie pour les deux camps que se sois pour les deux frères ou pour leur poursuivants. Que ça fait du bien de revoir des films de cette qualité, car ses dernières années ceci est plutôt rare, on a plus l'habitude de voir des films bourré de scènes d'action sans queue ni tête et que l'on arrive même pas à suivre tellement ça va vite. Alors n'hésiter pas a la moindre occasion sauter dessus vous ne verrez pas le temps passer devant se film.