Comancheria
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392 critiques spectateurs

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Caine78
Caine78

6 979 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 septembre 2017
Sans être totalement enthousiasmant, ce film est quand même vraiment étonnant. Étonnant car à la fois d'une simplicité totale et suffisamment sophistiqué pour être limpide et engagé. Ce portrait de l'Amérique que dresse David Mackenzie, ces villes à l'abandon, cette pauvreté a beau être souvent en arrière-plan, il imprègne quasiment chaque moment de l'œuvre, la quête des deux héros s'avérant rapidement totalement dans cette logique d'observer, de comprendre ces laissés pour compte à qui on ne laisse d'autres choix que de commettre l'inéluctable. Cela n'empêche pourtant jamais le regard d'être posé, subtil, un peu comme si deux mondes se regardaient et où la frontière gentils-méchants n'auraient jamais paru aussi subjective... Tout est clair, bien écrit, toutes les explications étant faites sans didactisme, et si l'on pouvait craindre un Chris Pine mal en point face à Ben Foster et Jeff Bridges, il n'en est rien : le trio est irréprochable. Avec en bonus une fin assez inattendue mais parfaitement dans l'esprit de l'œuvre : de la retenue, un peu d'espoir et un ton légèrement crépusculaire : un titre important de l'année 2016.
selenie
selenie

6 554 abonnés 6 270 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 septembre 2016
Mixte parfait entre le western, le buddy movie et le thriller sur fond de détresse sociale McKenzie signe un film à l'ancienne tout en étant diablement contemporain. Une version moderne de Jesse et Franck James avec en prime une arnaque de l'arroseur arrosé. Si le scénario semble classique et linéaire ce n'est que dans la grande ligne principale. Ce qui est le plus intéressant ce sont les multiples paramètres qui nous font apprécier le mélange des genres.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 239 abonnés 4 215 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 mars 2017
Le scénario de "Comancheria" écrit par Toy Sheridan acteur/scénariste ("Sons of Anarchy" et "Sicario") était depuis 2012 sur la "Black List" d'Hollywood (celle des meilleurs scénarios en attente de production). Entre temps David McKenzie, réalisateur anglais s'était fait remarqué avec "Les poings contre les murs" un film de prison sans concession. C'est par la société de production de Peter Berg que la jonction s'est opérée pour la mise en scène de cet objet assez mal identifié, empruntant toutes sortes de routes balisées du film de genre américain allant du road movie au western en passant par le film de gangsters rural à la "Bonnie and Clyde" ou le buddy movie. Deux frangins aux tempéraments opposés doivent rapidement trouver du cash pour rembourser un énorme emprunt contracté par leur mère qui vient de mourir sous peine de voir le ranch familial mis aux enchères. N'ayant pas la moindre chance de trouver l'argent, les deux hommes dans un acte vengeur décident de voler plusieurs succursales de la banque responsable de la faillite de leur mère jusqu'à obtention de la somme nécessaire. Tanner (Ben Foster) l'aîné à peine sorti de prison dirige la manœuvre lors des hold-up et Toby (Chris Pine) le taiseux planifie les opérations. Dans ce coin perdu du Texas, les exactions des deux hommes commencent à faire grand bruit. Un duo de Rangers pour le moins dissonant, composé d'un quasi retraité désabusé (Jeff Bridges) et d'un métis (Gil Birminghan) cible permanente des blagues racistes de son collègue, est mis sur le coup. Délaissant progressivement son propos initial fortement marqué par la dureté du système bancaire à l'égard du monde agricole déjà maintes fois dénoncée notamment dans une série de films ruraux au mitan des années 80 ("La rivière" de Mark Rydell, Les saison du cœur" de Robert Benton et Les moissons de la colère" de Richard Pearce), McKenzie se complait dans la description en alternance des interactions entre les membres des deux duos. Sur le mode tragique entre les deux frères et sur le mode drolatique concernant les deux rangers. La mayonnaise est assez bien montée même si les deux frères semblent parfois un peu désincarnés à cause d'un scénario qui pose assez mal le fondement de leur relation commune mais aussi du jeu encore friable des deux jeunes acteurs, empreint de quelques-uns des tics de la fameuse méthode de l'Actors Studio basée sur l'intériorité des sentiments qui avait étendu sa tyrannie sur toute une génération d'acteurs à la croisée des années 50 et 60. Heureusement Jeff Bridges toujours dans la cool attitude détend l'atmosphère à chacune de ses apparitions, montrant qu'au-delà des préjugés racistes, une amitié est toujours possible entre un ranger texan pur jus et un collègue aux ascendances mexicaines et indiennes. Un premier essai hollywoodien assez convaincant pour David McKenzie qui s'apparente à l'exercice de style soigné (superbe photographie de Giles Nuttgens) mais manquant malgré tout un peu d'une consistance narrative propre à donner toute l'épaisseur psychologie utile aux personnages. Ce manque rend donc un peu osées les comparaisons flatteuses faites par certains critiques avec les meilleurs travaux de Don Siegel ou de Sam Peckinpah.
Christoblog
Christoblog

856 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 septembre 2016
Thriller lo-fi des grands espaces, slow western, Comancheria est un produit étonnant, qui sort de l'épure.

Filmé avec des moyens de blockbuster, il étale langoureusement des attributs de films d'auteur : un titre US impossible (Hell or high water), un rythme neurasthénique, une intrigue qui s'effiloche au fil des minutes.

Le film bénéficie à plein des qualités de ses auteurs : la mise en scène éthérée du britannique David Mackenzie, la pertinence des choix de Nick Cave à la bande-son, la perfection d'un excellent casting.

Si tout semble flotter dans le film, c'est pour le plus grand plaisir du spectateur attentif, qui se régale de la photo somptueuse et de l'avancée lymphatique de l'histoire, moralement discutable, cahotant jusqu'à une ultime scène d'une sympathique ambiguïté.

Comancheria est un joli film de genre, typé et bien réalisé.
Benito G
Benito G

695 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 décembre 2016
Un film au scénario vu et revu mais placé ici ; de façon différente à ce que l'on peut voir habituellement.Un plan, un seul, et le film vous emporte définitivement : une caméra qui tourne à 360° pour suivre le parcours d'une voiture... une musique prenante et allant parfaitement avec le contexte. Et un casting totalement étourdissant d'un jeu d'acteur unique. Effectivement, on ne peut nier ; que l'on nous sommes une fois de plus devant un film de braquage (mais venant d'une prod US, cela n'étonne qu'a moitié. Après le reste, dépend de la façon cela est mis en scène). Les images magnifiques de la ruralité américaine que l'on ne voit habituellement pas sauf dans les genres touchant un peu au western (ce qui pourrait être le cas, si l'on se fie seulement à la photographie). Les personnages sont attachants, empathique et nous tiennent plus le film avance..., l'humour est bien là ou il faut et ne déborde pas dans des propos ou situations inutiles. Tout comme les dialogues, qui sont croustillants et multiplie les thèmes. Voici le parcours, en parallèle, de deux frères braqueurs de banques et de deux coéquipiers flics et antagonistes (totalement l'opposé donc). Dans ce film on parle de famille, et de différente partie de l'Amérique ou l'on sait ; le racisme, les traditions... sont capitale). Mais fais de façons certes, brutaux et vaguement clichés (l'accusation de blanchir l'argent). Il y a une vraie mélancolie cinématographique qui se dégage de cette oeuvre, rendant le film solide comme le roc, suant et chaud comme l'atmosphère nous le montre tout le long. J. Bridges est à tomber et C. Pine s'impose comme un acteur vraiment doué. Bref pas grand chose à redire pour les amateurs du genre. Et cette bande son, tout à fait remarcable qui donnerait presque des frissons... C'est bien évidemment pas le film de l'année ; l'année commençant plus ou moins ; mais il fait néanmoins parti du top ten de l'année ; sans hésitation. Alliant vaguement le coté western / polar ; on est vite pris au jeu et le film ne bénéficie pas de longueurs comme c'est souvent le cas. On sent la touche du réal de Sicario '(pour ceux quoi l'ont vu). Et au bout du compte, on sent un scénario riche en surprise et rebondissement et d'une richesse étourdissante. Une très bonne surprise, donc je n'aurais cru.
moket
moket

564 abonnés 4 387 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 octobre 2017
Un thriller et un road movie qui sent bon la poussière et la sueur. Tableau d'une Amérique oubliée, portrait de personnages singuliers et désespérés, le film est rondement mené : à travers de somptueux paysages désertiques magnifiés par une caméra habile, le film déroule une histoire forte portée par des comédiens dont les prestations sont exceptionnelles.
landofshit0
landofshit0

285 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 janvier 2017
Cette histoire de braqueur n'a rien d'original,ça n'est pas vraiment un problème en soit,tant que la chose est racontée avec un point de vue personnel. Seulement ici le ton du film se veut profond et grave,mais tout est superficiel et fini par transformer le tout en quelque chose de quelconque. Esthétiquement le film est travaillé,le jeu des acteurs n'est pas mauvais,même Chris Pine qui incarne le capitaine Kirk dans les nouveaux star trek est crédible c'est dire. Mais pour ce qui est des situations et des dialogues c'est loin d’être ça. Vouloir donner un ton grave et profond c'est une chose maintenant il faut encore avoir quelque chose à dire et ne pas simplement proposer une posture,car c'est la seule proposition que donne à voir le réalisateur. Les petits étouffés par les grosses banques sont obligés de réaliser des braquages,si le sujet mérite d’être exploité il n'est jamais exploité correctement. On est loin du brulot dans lequel le réalisateur voudrait encré comancheria.
Incertitudes
Incertitudes

220 abonnés 2 337 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 octobre 2018
Mélange de policier et de western, David MacKenzie montre par le prisme de ces deux frères braqueurs le sentiment d'abandon qu'éprouve l'Amérique profonde hermétique au changement opéré lors des cinquante dernières années. Celle qui a voté Trump sûrement pensant que ça allait faire bouger les lignes. Sa caméra s'attarde longuement sur des paysages complétement désertiques. Pas d'usine. Pas d'animation. Ni de végétation. Rien. Un bar. Par ci, par là. Des paysans qui se lamentent de ne plus pouvoir vivre de leur bétail et qui comprennent que leurs enfants ne veulent pas prendre la relève. Face à ces braquages de plus en plus violents, deux policiers désabusés et proches de la retraite vont les prendre en chasse. Chacun est dans son rôle, à l'opposé de l'autre. Le ranger indien doit subir les vannes racistes de son compère. Quant aux hors-la-loi, l'un est tête brûlée. L'autre est plus réfléchi et ne souhaite pas faire de victimes inutiles. Leur ennemi, avant tout, étant les banques particulièrement dans leur collimateur pour une affaire de famille. La sécheresse des panoramas va de pair avec la violence des scènes d'action. Et pourtant, il est aussi possible d'être touché par l'amitié entre ces deux flics et par l'amour fraternel liant les deux frangins. Bien qu'ils ne soient tous pas entièrement sympathiques ni complétement mauvais d'ailleurs, j'en viendrais presque à avoir envie d'aller me dessécher la gorge avec eux au saloon du coin.
bobmorane63
bobmorane63

205 abonnés 2 009 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 octobre 2016
Un très bon polar qui se passe en Texas de notre temps réalisé par le cinéaste inspiré David Mc Kenzie !! Je précise le lieu et la date parce qu'on se croirait un peu dans un Western avec des hommes portant des chapeaux de cowboys, le désert, les villes abandonnées, les armes etc.. . L'histoire de deux frères qui font des braquages de banques encagoulées mais ils ne le font pas pour les mèmes raisons, le cadet a fait appel à l'autre qui est plus expérimenté en la matière pour payer les dettes familiaux. En mème temps, deux officiers de police à la retraite les suivent sur les traces en questionnant les témoins de banques attaqués et leurs alentours est mise sur une banque comme prochaine attaque. Un long métrage qui m'a beaucoup plu avec une mise en scène élégante avec pour décors le Texas et sa musique qui sont magnifiques, un scénario pas bète et habile qu'on se demande comment cela va se finir, c'est réaliste dans sa violence et dans l'ensemble, le cinéaste David Mc Kenzie a fait du très bon travail. Les comédiens sont excellents tels que Jeff Bridges qui prend de l'age comme tout le monde dans la peau du shérif moustachu et les deux frères incarnés superbement par Chris Pine et Ben Foster. Je recommande "Comancheria" à tout bons cinéphiles.
Ewen Blake
Ewen Blake

166 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 septembre 2017
Hell or High Water, Western languissant sous le soleil du Texas est un exercice de style réussi à l'atmosphère lourde et qui parvient malgré sa malgré sa lenteur apparente à conserver une réelle tension psychologique entre son excellent trio d'acteurs. Pine nous prouve qu'il sait être plus qu'un héros de comics, Bridges rend crédible un personnage de vieux flics retord pourtant vu et revu et Foster rend beaucoup plus nuancé son personnage réduit par le flic à un gangster sanguinaire qui tue pour le plaisir. Au final un film aux ambitions modestes mais sincères et un très bon choix.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 11 octobre 2016
Comancheria, le titre français du film, ne rend pas hommage au très beau titre de la version originale : Hell or high water qui signifie quoi qu’il advienne. Dans ce polar rugueux, deux frères commettent des braquages de banque après la mort de leur mère pour éviter la saisie du ranch familial. Bientôt, un ranger à quelques jours de la retraite et son adjoint sont à leurs trousses, bien décidés à les arrêter. Mêlant des genres très différents (western, film de braquages, drame social, tragédie familiale), le scénario de Taylor Sheridan (qui avait écrit celui de Sicario) se démarque de la production habituelle. Le contexte prend place dans une Amérique délaissée et pauvre, dans des ranchs qui tombent en ruine, où des cowboys fatigués et désespérés sont prêts à tout pour retrouver un peu de dignité. Il y a quelque chose de très beau dans ces personnages abimés et aculés, mais aussi dans ces territoires désertiques et poussiéreux. Il faut reconnaître au réalisateur David Mackenzie (Perfect Sense, Les poings contre les murs) le talent de savoir mêler intensité et apaisement, humour et tragédie inéluctable. Tanner le dit, il ne connait personne qui s’en soit tiré. Si Toby (interprété sobrement par un Chris Pine charismatique) est le frère le plus « propre » sur soi, père divorcé essayant de mettre ses enfants à l’abri de la pauvreté, c’est Tanner (impressionnant et intense Ben Foster, habité par la rage et la violence) qui est le personnage le plus intéressant : impulsif, sang chaud, fils mal aimé qui cache sa souffrance sous une couche d’humour gras et de cynisme, qui n’a peur de rien et qui est prêt à tout pour son petit frère. Leur duo fait miroir à celui du ranger Marcus (Jeff Bridges, impeccable) et son acolyte (Alberto Parker), un duo moins fort mais aussi émouvant. Sous les moqueries et blagues de mauvais goût lancés par Marcus, on sent le lien qui l’unit et l’amitié qu’il porte à son ami. Quatre cowboys lancés dans leurs quêtes de justice, au final pas si différentes, dans des paysages magnifiques. Avant de conclure, saluons la superbe BO du film, qui s’accorde parfaitement avec l’univers très riche du film, composé par Nick Cave (à qui l’on devait déjà la BO de L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford) et Warren Ellis.
gizmo129
gizmo129

109 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 octobre 2020
Western des temps modernes, Comancheria recycle tous les codes du genre dans un film mélancolique. Cette histoire de chasse à l'homme entre des braqueurs de banques qui volent pour vivre et un cowboy à l'ancienne, proche de la retraite, permet de se plonger dans un Texas métamorphosé. Les chevaux ont laissé place aux bolides tunnés, les vastes plaines fertiles sont remplacés par des champs de pétrole, les commerces laissent leurs places aux banques, les indiens n'ont plus de terre, et les américains collaborent avec les comanches plutôt que de se faire la guerre. Cette critique de la société qui a bien changé prend une grande place dans ce film. L'interprétation est très bonne mais le manque criant d'optimisme et ce fatalisme assumé peut parfois lasser.
Guillaume
Guillaume

120 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 février 2017
Une vraie claque, tel est mon résumé.
C'est une véritable plongée dans un monde oscillant entre modernité et histoire passée d'une Amérique se cherchant sans réellement se trouver.
La qualité de la mise en scène couplé à la sobriété du jeu d'acteurs (toujours dans la justesse) est tout simplement bluffante, à tel point que le scénario n'est au final que secondaire. Un vrai moment de cinéma, dans la droite inspiration d'un film des frères Cohen ou de Clint Eastwood, c'est peu dire.
Seemleo
Seemleo

70 abonnés 888 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 octobre 2016
Comancheria transpire le Texas par tous ses pores. On pourrait se dire, cliché ! cliché ! Mais non, le film décrit la réalité de l'état du sud. L’Amérique de l’Amérique. Superbement tourné avec des personnages élevés au Tex Mex baignant dans une histoire qui prend sont temps et qui permet au spectateur de s'installer dans la culture locale et ses paysages. L'intrigue des quatre protagonistes aux caractères trempés, 2 gendarmes et 2 voleurs, est impeccable et agrémenté de dialogues pur jus parfaitement dosés.

A tout point de vue un réussite.
📞 Appelez-moi Jo
📞 Appelez-moi Jo

34 abonnés 189 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 avril 2020
Comment peut-on encore braquer une banque au 21ème siècle aux États-Unis ? C’est un truc du Far-West, ça n’est plus possible aujourd’hui…
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