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    The Land of hope
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    3,5
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    42 critiques spectateurs

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    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2013
    Drame familial s'inspirant de la catastrophe de Fukushima, nous montrant les conséquences sur une famille vivant dans un village à proximité de l'explosion.
    Le film montre bien l'absurdité de certaines situations comme la gestion de cette crise par les autorités, mais aussi et surtout les conséquences humaines.
    Mais le film souffre de sa longueur (2h15) mais aussi d'une interprétation souvent trop théâtrale.
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2013
    Le sujet est l'indignation et l'urgence. Mais malgré un traitement sans fioritures simple dans hte Land of Hope, rien ne s'élève au-dessus de l'ordinaire prévisible. L'histoire se passe exactement où et comment on l'attend.2.5/5
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2013
    D'une grande beauté plastique, cette œuvre du cinéaste Sono Sion est la première que je découvre, suite à l'étendue de sa réputation jusque dans nos salles françaises (trop tard dirons les amateurs au regard de ce dernier rejetons de sa filmographie ?), suscitant même quelque enthousiasme d'une poignée de critique. Effectivement, The Land of Hope traite d'un sujet pointilleux, le nucléaire, mais d'une manière tout à fait atypique. Avant de parler de nucléaire, parlons de destins. Quatre personnages vont constituer le point de départ de cette aventure lyrique : deux jeunes amants interprétés par des acteurs plutôt bons (quoique un peu hystérique à la japs pour le personnage de Yoichi / quant à la prestation pour Izumi, elle se révèle excellente) et un couple à l'âge de la mûr qui assure les plus belle séquence du film. La photographie apparaît dès le début comme à la fois très lumineuse mais nappée d'un gris qui ternit les couleurs. La radioactivité au milieu de l'amour, ce soleil si habilement filmé qui frappe de ses rayons le petit havre de bonheur coupé du monde dans lequel vivent Chiekho et son mari. Un endroit clos au sein duquel subsiste un amour difficile mais d'une rare sensibilité. Le nuage de désolation ne l'atteint pas, car rien ne les inquiètent tant qu'ils restent "chez eux", formule souvent répété qui ne désigne pas uniquement cet attachement à la terre (montré tel quel au sein de la culture japonaise, assez semblable à de l'enracinement yankee pour s'en donner une idée), mais aussi cet attachement mutuel. Chez eux, c'est aussi à l'intérieur des liens qui les unit, qui leur donne la force de vivre en toute sérénité. Les seules choses qui peuvent leur faire sentir la peur et le soucis sont leurs descendance, les chers êtres qu'ils se dépêchent d'éloigner, de mettre en sécurité, moyen un peu égoïste de vivre dans la paix et l'espérance. Ces derniers subissent alors les mouvements collectifs, finissant par y participer avec ferveur, rongé par la phobie de perdre leur bonheur, réaction située à l'extrême opposé de vieillesse qui ne craint pas de le perdre, qui a appris à accepter la vie dans son entier, et, comme le montre la magnifique séquence ultime, la mort (part indissociable de cet apprentissage). La radioactivité en elle même est relégué au second plan, son utilisation n'a pas de but écologique, c'est un moyen de procéder à une caractérisation poussé du tableau familial universel et idyllique. Et c'est avec une intelligence rare, grâce au pouvoir graphique et sensoriel du cinéma que Sono Sion nous insuffle ses propos. Alors que les films d'actualité politique sont souvent encensés ces derniers temps (la réussite d'Argo et de Zero Dark Thirty aux oscars, la palme d'or pour la Vie d'Adèle...), The Land of Hope réussit magistralement à se faire actuel tout en s'élevant à hauteur d'intemporalité en visant les choses les plus essentielles dans tout ce chaos poétique : la sensibilité humaine vis à vis de la survie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 août 2013
    C'est un film mais surtout un excellent document sur l'irradiation après Fukushima.
    Les enfants restent confinés depuis le drame.
    Ce film explique le manque de contrôle et le désarroi de tous.Même les ingénieurs sont désabusés car impuissants: on ne peut rien faire.
    C'est terrible :c'est la première catastrophe d'ampleur depuis Tchernobyl mais est ce la dernière?
    que faisons nous en Europe ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juillet 2013
    Un film sur le nucléaire à travers une famille japonaise.

    Après Fukushima, ce film raconte une autre catastrophe, comme si les Japonais n’avaient pas compris leur erreur. Mais il ne raconte pas le nucléaire comme les journalistes en parlent avec l’explosion des réacteurs, non on se centre dans la famille Ono. Ils sont une famille traditionnelle : le père est éleveur de bétails, la mère a une maladie (sûrement Alzeimer), leur fils travaille un peu plus loin dans une ville.

    Un jour, leur village est séparé en deux : la centrale nucléaire a eu un dysfonctionnement ils font un périmètre de sécurité ridicule quand on sait que les particules viennent au gré du vent. Le père demande à son fils et sa belle-fille de quitter le village au plus vite, leur séparation est déchirante, ils savent que cet au revoir est un adieu. Izumi, la belle fille, apprend qu’elle est enceinte et donc elle décide de se protéger pour le bébé, elle s’habille en tenue de protection (cosmonaute), les gens la prennent pour folle mais elle s’en fiche, c’est peut-être elle la plus lucide finalement…

    Le grand-père est touchant par son attachement à sa terre et son bétail, il sait qu’il a bien vécu et il est prêt à mourir. Son attachement à sa terre peut paraître saugrenu, l’évacuation est obligatoire mais pour lui il est hors de question, son père a planté l’arbre du jardin il y restera.

    Il y a aussi la jeune fille qui cherche ses parents dans une ville qui a été submergé par le tsunami, elle sait très bien que c’est impossible qu’ils soient en vie mais elle cherche jusqu’au bout.

    Le titre semble ironique, "The land of hope" Terre d’espoir, spoiler: à la fin le grand-père est obligé de tuer son bétail et son couple. C’est déchirant !


    Par ce film, on apprend à voir les conséquences du nucléaire sur la vie de gens ordinaires. Il fait réfléchir à deux fois sur cet énergie et ses conséquences…
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2013
    Il était inévitable que la catastrophe de Fukushima inspire le cinéma japonais.
    "The land of hope" raconte sans surprise la réaction d'une petite communauté rurale à l'explosion nucléaire. Un vieux couple refuse d'être évacué. Leur belle-fille, enceinte, est hantée par la crainte que son enfant n'ait été contaminé. Leurs voisins partent à la recherche d'un proche, porté disparu.
    Ce qui est plus surprenant est que ce film sage soit l'oeuvre de Sono Sion, un réalisateur plus familier du gore et de l'épouvante que des chroniques familiales au pastel.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2013
    D'après les spécialistes, The Land of Hope serait le film le plus sage du franc tireur japonais Sono Sion qui oeuvre habituellement plus volontiers dans l'excès, l'horreur et le gore. Ici, c'est un peu Nagashima, mon amour, un objet hybride lequel, à première vue, pourrait être vu comme un pamphlet anti nucléaire et une charge violente contre l'incurie des autorités japonaises mais qui, au final, se révèle aussi mélodramatique qu'absurde, autant réaliste qu'onirique. Sono fait en quelque sorte un vrai film catastrophe, privilégiant l'aspect humain sans s'attarder, à de rares exceptions près, mais marquantes, sur l'aspect apocalyptique d'une tragédie qui n'a de fiction que l'apparence. Trop long, c'est un fait, et fort inégal, The Land of Hope surprend par ses ruptures de ton et une sérénité étrange. C'est celle ci qui reste en fin de compte, comme une foi en l'homme malgré les folies destructrices qu'il commet.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Après Fukushima, se déroule sous nos yeux, dans une bourgade fictive -Nagashima-, les conséquences absurdes et dramatiques de l'explosion de la proche centrale atomique, par le biais du portrait d'une famille d'origine paysanne sans descendance, appelée fatalement à se déliter. Très bon film dans sa première heure, par la suite Sono Sion semble s'embourber dans un portrait à rallonge des deux petits vieux, aux prises avec les questions de la fin de vie, de l'oubli (Alzheimer) et d'une descendance menacée (à travers leur fils et sa femme enceinte, forcés à devoir se protéger d'une radioactivité sournoise). Trop long, LAND OF HOPE s'accroche à la vie, pour finir par ne garder que la politesse du désespoir. Les fautifs? Un État fasciste menteur, aux décisions absurdes, anti-démocratique et maître de la manipulation, mais aussi un peuple aliéné, aveuglé et soumis.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Japon : explosion dans une centrale nucléaire. On suit trois couples : un dans la soixantaine et deux de jeunes adultes. Ca aurait peu être intéressant, passionnant, touchant. C'est juste insupportable de longueur, de répétitions, d'emphase. On ne souhaite qu'une chose c'est qu'ils meurent tous et que ça s'arrête.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Pourquoi ? Pourquoi infliger ça ? C'est long, très long pourtant le sujet était intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Un très beau film intense et émouvant. L'acteur qui joue le père est extraordinaire.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Curieux de découvrir pour la première fois un long métrage du réalisateur culte Sono Sion, auquel Deauville Asia a rendu hommage cette année, j'attendais beaucoup de The land of hope.

    Le film est une réflexion autour de Fukushima. L'action se déroule quelques années après la catastrophe, dans une ville fictive appelée Nagashima (contraction de Nagasaki et de Fukushima ?), qui revit les mêmes évènements : tremblement de terre, tsunami, catastrophe nucléaire.

    Le début du film est.... la suite ici :
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Heureusement il y a une fin...
    Cela aurait pu être un très bon film de par le sujet traité et la filmographie (qui, il faut le dire est vraiment belle). Malheureusement, il traîne en longueur et les seules scènes "intéressantes" sont larmoyantes au possible: ce qui ne donne pas forcément de crédibilité à l'essence même du film.
    Et puis, pour couronner le tout, les acteurs ne sont pas franchement convaincants.

    Personnellement, j'ai été TRÈS déçue.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2013
    Une belle histoire, sur la difficulté de se séparer face à une situation critique et sur le vécu des Japonais par rapport à la radioactivité et les différentes réactions face à celle ci (entraînant quelques situations comiques bienvenues). Le film est magnifique, et Sion Sono nous délivre de très beaux plans, malheureusement sa critique et son sujet tournent en rond, les 2h13 semblent alors beaucoup trop longues et on évite malheureusement pas l'ennui.
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2013
    Un film plein de tendresse malgré le portrait terrifiant qu’il brosse sur les conséquences d’un dramatique accident nucléaire. Résonnant d’actualité, The Land of Hope séduit par ses personnages attachants et son atmosphère ubuesque signifiant l’incompétence des dirigeants. Un pamphlet misant plus sur la sensibilité que la virulence directe seulement terni par quelques longueurs et redondances.
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