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Flore A.
34 abonnés
518 critiques
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5,0
Publiée le 24 avril 2013
Un très beau film, très émouvant qui nous décrit un Japon malade des ravages du nucléaire et du désintérêt, et même des mensonges, du pouvoir public sur la question ... Le film nous offre de quoi cogiter sur le nucléaire et ses risques bien sûr mais pas seulement. Il s'intéresse plus particulièrement à 3 couples : 3 belles histoires d'amour et 3 façons de réagir face à cette atmosphère de fin du monde. Une galerie de beaux portraits, de personnages forts : la femme atteinte d'Alzheimer ; son mari, toujours très amoureux, sage et touchant, son fils et son lent cheminement du déni à la prise de conscience, la femme atteinte d'une paranoïa somme toute justifiée et le jeune couple qui perd sa folle innocence ... Ce film nous offre quelques scènes magnifiques.
Deux ou trois jolis moments et l'émotion qui surgit des terres dévastées ne suffisent pas à effacer le sentiment que j'ai ressenti la majeure partie de ce film fade aux traits grossiers. Les enfants cherchant leurs disques des Beatles auraient pu faire passer le film du bon côté du miroir (et donc de la fantasmagorie) au lieu de rester dans l'évidence d'une situation atroce. Voulant insister sur la difficulté de se quitter, de faire son deuil ou sur l'impossibilité de faire disparaître les radiations, le réalisateur n'arrive pas non plus à nous quitter, rallongeant de manière poussive ce film jusqu'à 2h13... Dommage
Film très décevant. Réalisation trop simple, tout est très lent. On n’adhère pas vraiment avec les personnages, peut-être une question de culture ? Rien ne montre non plus les moyens déployés pour neutraliser la centrale nucléaire.
Un film sur le nucléaire à travers une famille japonaise.
Après Fukushima, ce film raconte une autre catastrophe, comme si les Japonais n’avaient pas compris leur erreur. Mais il ne raconte pas le nucléaire comme les journalistes en parlent avec l’explosion des réacteurs, non on se centre dans la famille Ono. Ils sont une famille traditionnelle : le père est éleveur de bétails, la mère a une maladie (sûrement Alzeimer), leur fils travaille un peu plus loin dans une ville.
Un jour, leur village est séparé en deux : la centrale nucléaire a eu un dysfonctionnement ils font un périmètre de sécurité ridicule quand on sait que les particules viennent au gré du vent. Le père demande à son fils et sa belle-fille de quitter le village au plus vite, leur séparation est déchirante, ils savent que cet au revoir est un adieu. Izumi, la belle fille, apprend qu’elle est enceinte et donc elle décide de se protéger pour le bébé, elle s’habille en tenue de protection (cosmonaute), les gens la prennent pour folle mais elle s’en fiche, c’est peut-être elle la plus lucide finalement…
Le grand-père est touchant par son attachement à sa terre et son bétail, il sait qu’il a bien vécu et il est prêt à mourir. Son attachement à sa terre peut paraître saugrenu, l’évacuation est obligatoire mais pour lui il est hors de question, son père a planté l’arbre du jardin il y restera.
Il y a aussi la jeune fille qui cherche ses parents dans une ville qui a été submergé par le tsunami, elle sait très bien que c’est impossible qu’ils soient en vie mais elle cherche jusqu’au bout.
Le titre semble ironique, "The land of hope" Terre d’espoir, spoiler: à la fin le grand-père est obligé de tuer son bétail et son couple. C’est déchirant !
Par ce film, on apprend à voir les conséquences du nucléaire sur la vie de gens ordinaires. Il fait réfléchir à deux fois sur cet énergie et ses conséquences…
C'est un film mais surtout un excellent document sur l'irradiation après Fukushima. Les enfants restent confinés depuis le drame. Ce film explique le manque de contrôle et le désarroi de tous.Même les ingénieurs sont désabusés car impuissants: on ne peut rien faire. C'est terrible :c'est la première catastrophe d'ampleur depuis Tchernobyl mais est ce la dernière? que faisons nous en Europe ?
Ce soir à Deauville un hommage a été rendu à Sono SION et nous nous sommes régalés avec son film : "The Land Of Hope". Je conseille le Festival du Cinéma Asiatique de Deauville qui est toujours une occasion de découvrir des pays, des cultures, des humanités différentes mais aussi très proches de nous. Allez voir ce film bouleversant où M. SION décrit si bien ce peuple japonais qui bascule dans le doute envers les autorités et qui traverse ces épreuves terribles avec beaucoup d'espoir.
Un film gentil, mignon et touchant dans le fond, mais je n'ai pas été vraiment emballé. La folie emblématique du fameux réalisateur n'était pas de mise ici et j'ai trouvé The Land of Hope un peu bancal et vide sur les bords. M'enfin ça reste tout de même un assez joli film qui traite d'un sujet assez difficile qui plus est, et ça c'est pas mal.
Heureusement il y a une fin... Cela aurait pu être un très bon film de par le sujet traité et la filmographie (qui, il faut le dire est vraiment belle). Malheureusement, il traîne en longueur et les seules scènes "intéressantes" sont larmoyantes au possible: ce qui ne donne pas forcément de crédibilité à l'essence même du film. Et puis, pour couronner le tout, les acteurs ne sont pas franchement convaincants.
Vu au Festival du film asiatique de Deauville - Impressionnant de maîtrise, à la fois épuré, intime et ample - Sono Sion est de loin le réalisateur (ET le directeur d'acteurs - Aaaah, la sublime Megumi Kagurazaka) le plus passionnant du moment. Vive le nucléaire !