« La furie des Apaches » de José María Elorrieta, à ne pas confondre avec « La fureur des Apaches » de William Witney sorti un an plus tard, est film totalement indigent et indigeste. Unité de temps et d’espace, le scénario qui tient sur un timbre-poste se déroule dans un relai attaqué par de méchants indiens. Effet de groupe dans un espace confiné, le passé de chacun va remonter à la surface. Psychologie de comptoir à la petite semelle, rien ne nous est épargné. C’est long, puéril, pénible. Tout est téléphoné et prévisible. Les acteurs sont mauvais, écrasés par l’ineptie de leurs rôles et la chaleur ambiante (le désert espagnol certainement). Frank Latimore, encore un acteur américain en tête d’affiche d’un western spaghetti, se démène comme un beau diable dans le marasme général. Le western spaghetti espagnol est un sous-genre du western spaghetti italien donc on imagine toujours le pire. A fuir.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.