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chrischambers86
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2,5
Publiée le 15 février 2017
Quel est le point commun entre "The Greatest Show on Earth" de Cecil B. DeMille en 1952 et "Ring of Fear" de James Edward Grant sorti deux ans après ? C'est la même histoire qui se rèpète à peu de choses près! On apprècie dans sa rèalisation tout le respect que Grant porte au cirque même si le scènario est banal et limitè! De sorte que son film (en Cinemascope s'il vous plaît) se laisse voir sans rèel ennui, faisant en dèfinitive plutôt bonne impression si on aime le monde du cirque! Et le numèro dans la cage aux lions aux côtès du dompteur est encore aujourd'hui impressionnant à voir, avec le seul, l'unique Clyde Beatty qui joue ici son propre rôle! il n'empêche que tout "Ring of Fear" a ètè pompè sur "The Greatest Show on Earth" où Cecil B. DeMille confirmait plus que jamais sa maîtrise du genre : le cinèma à grand spectacle! Bref, la tentative de renouvellement par James Edward Grant n'a du coup rien d'original et Sean McClory, dans le rôle du tueur dèrangè, n'accroche guère l'intèrêt! Sans être donc une oeuvre majeure du genre, "Ring of Fear" mèrite cependant un petit dètour pour les numèros de cirque...
Parmi les films consacrés au cirque, celui fait partie des plus beaux dans l’histoire du cinéma parlant de 1930 à 1970. Il a aussi l’avantage de montrer le cirque à une époque qui lui donnait toute sa place. Il est le sujet principal et l’intrigue n’a été rajoutée que pour donner du piment à l’ensemble. Le personnage central est vraiment inquiétant, l’angoisse est présente tout le long du film même si on devine comment il se terminera. Les divers artistes (équilibristes, acrobates, dompteurs) sont bien meilleurs que les acteurs. Le romancier Mickey Spillane joue mal et la trapéziste encore plus. Par contre les animaux, lions, éléphant et le superbe tigre sont parfaits. La mise en scène est bonne et même très bonne sur la fin avec le déplacement du petit groupe. Avec un grand metteur en scène et des vedettes de 1954, ''Les géants du cirque'' ne serait pas tombé dans l’oubli.