Le film avait tout pour être un vrai moment de terreur, l'actrice hantée était parfaitement castée et le propos promettait un huis clos terrible. On en est bien loin, soit le réalisateur a décidé de coller à la réalité sans excès, soit il est passé à côté de son sujet. Toujours est il que l'on est loin de la promesse annoncée, quel dommage. On s'ennuie presque à la vision et on regrette le manque d'ampleur et d'ambition.
Je ne suis pas convaincue par l'ensemble même si l'idée était là et tous es éléments à servir un bon triller (tiré de faits réels). Surement une mise en scène poussive avec des temps morts trop présents. Excellente interprétation de Olivia Cooke, troublante ! On reste sur du superficiel peut-être en voulant trop retranscrire les événements. Se laisse voir sans plus ! Moyen : 2.5/5 !!!
Sans frissons. C'est donc un film d'horreur qui ne remplit pas sa principale mission dommage car l'histoire est assez intéressante pendant une bonne heure mais la fin n'ai pas à la hauteur du début.
Soi-disant "inspiré de faits réels" - rarement un bon signe dans le genre - le film raconte l'expérimentation psychologique peu orthodoxe d'un professeur d'Oxford (circa 1974) sur une jeune femme très endommagé nommée Jane Harper (Cooke). Jane n'est pas simplement un cas désespéré qui a tenté à plusieurs reprises de se suicider et a passé la plupart de sa vie confinés dans des établissements psychiatriques. De l'avis du professeur Coupland, elle a une capacité pour manifester l'énergie émotionnelle négative dans des'événements paranormaux, comme en claquant les portes, télékinésie et la convocation d'autres phénomènes visuels et sonores effrayants. L'objectif de ses recherches dangereuses et contraire à l'éthique (aujourd'hui, nous appellerions ça de la torture) est de réfuter le surnaturel et guérir la maladie mentale par l'extraction de la mauvaise partie de l'organisme bénéficiaire de Jane et de déménager à une autre forme physique pour la destruction ultime. Ce qui suit est une série apparemment aléatoire d'événements dans lesquels Jane saigne, des brûlures ou des cris, accompagné par des effets sonores à plein volume et une série de cigarettes fumées par le fou en charge. Il n'y a pas d'inquiétude dans les sequences, parce un suspense nécessite un scénario convaincant pour créer ou défier les attentes du spectateur. Cette absence de récit plausible est soit le résultat d'un cinéma paresseux ou d'une édition raccourcie. 2.5/5
Encore un film d'horreur dans un décor de vieille baraque délabrée!! et oui on nous sort encore tout le vieil attirail pour faire peur (gros bruits, possession, ambiance sombre...) et ça ne marche plus du tout. Le professeur essaye de démontrer par tout les moyens que la "victime" n'est qu'un cas psychiatrique à coup de théories fumantes et devinez quoi........ bah oui c'est un film d'horreur quoi! Le tout donne trop une impression de déjà vu, qui dans ce genre, devient désagréable à la longue
Spécial comme film. On ne comprend pas trop pourquoi Bryan s'évertue à vouloir sauver Jane alors qu'il sait pertinemment qu'elle a le démon en elle... L'architecture anglaise est magnifique !
Très mou, c'est que je retiendrais. Foncièrement pas mauvais, mais pas bouleversant. Quelques clichés par ci, par là, et pas mal de déjà vu. L'histoire se laisse suivre mais il ne faut pas s'attendre a du neuf. A voir 1 fois pas plus. A conseiller si vous n'avez pas trop l'habitude du genre, et si vous ne voulez pas avoir peur (un comble).
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3,0
Publiée le 17 mai 2020
Les âmes silencieuses est divertissant et vaut le détour pour les fans de films d'horreur surnaturels. En particulier pour ceux qui aiment les films d'horreur à petit budget et souhaitent voir un retour à la forme originale des productions Hammer. Un film vaguement inspiré d'expériences de possession démoniaque survenues dans les années 80. Dans l'ensemble c'est un bon film et Jared Harris et Olivia Cooke donnent d'excellentes performances. Malheureusement, il semble déterminé à créer des sous-intrigues et une romance qui ne semble tout simplement pas coller a son histoire. Un film étrange, mais pour un film d'horreur à petit budget celui-ci mérite d'être regardé...
Film mou sans réelles surprises, tout au plus l'histoire qui se passe dans les années 70, il ne se dégage pas grand-chose qui n'ait déjà été mis en scène dans d'autres films. Sauf qu'ici aucune surprise, à part peut-être un ou deux sursaut, histoire de maintenir le côté "flippant" de ce qui se veut être un film d'horreur. Bien évidemment le sous-titre "inspiré de fait réels" ne veut strictement rien dire (autant dire dans ce cas que "Fast & Furious" est inspiré de faits réels parce qu'il y a des accidents de voiture dans la vie de tous les jours) mais pourra toujours accrocher quelques naïfs. Au plus une vague allusion à une expérience menée il y a quelques dizaines d'années... Les acteurs sont plutôt bons, on ne comprend pas trop les rapports entre le professeur et une des protagonistes, sans compter la jeune fille à qui l'on fait l'expérience... Bien compliqué tout ça mais il faut bien remplir les 1h40 (alors que tout aurait pu être torché en 30min). Ah oui aussi, qu'est-ce que ça fume dans ce film ! On aurait pu appeler certains acteurs Philippe, Maurice et Kamel !
Cette histoire d'esprits nous rappelle un tantinet le mode de narration de Paranormal Activity, dans le sens où l'un des protagonistes nous fait voir certaines scènes à travers sa caméra, mais la comparaison s'arrête là. Le film nous plonge dans une expérience visant à mettre au jour un poltergeist, quelque part vers Oxford au début des années 1970. Si le rythme de départ est relativement lent et nous fait difficilement comprendre où l'histoire va nous mener, celui-ci s'accélère et les zones d'ombres s'éclaircissent, nous évitant une fin en queue de poisson qui nous laisserait dans l'incompréhension totale. Le schéma s'avère finalement relativement classique, mais tout s'agence bien, le rythme est bon, donc le film l'est aussi.
Du déjà vu. Un mélange d'exorcisme, d'esprits etc... Des thèmes déjà trop abordés. En plus ce film se permet de grosses longueurs et les rares moments de frayeur ne sont du que a des cris hurlants ou des claps de films bruyants.