Players n'est pas un mauvais film en soi, c'est un gros melting-pot d'un paquet d'éléments de 10 films similaires, meilleurs, ayant été réalisés ces dernières années. Que ce soit dans la bande-son, les jeu d'acteurs, les lieux, les attitudes, les filles, les fêtes,... Ca sent le déjà-vu à plein nez et on ne peut pas donc s'empêcher de comparer le film qu'on regarde à un autre long-métrage, d'une qualité nettement supérieur, que la scène nous rappelle. Je pense ici et surtout à Las Vegas 21, que je vous conseille 5x plus si vous avez envie de voir un jeune talent sans le sou qui va danser sur les hautes sphères pour se faire des sommes d'argent astronomiques en très peu de temps. Ici c'est vide et on y croit pas. Pourquoi ? En majeure partie à cause du rôle de Justin Timberlake, incroyablement mal interprété soit-dit-en-passant, que personne ne comprend. Que fait-il exactement pour l'entreprise de Ben Affleck : Midnight Black ? On ne le voit travailler à aucun moment, il prend juste une vilaine rouste pour son patron en faisant la mule pour un des clients. Mais ensuite c'est tout ! On parle de rêve, d'argent, de filles, du succès... Mais au final on nous envoie juste plein de rental (appartements, bagnoles, bureaux mégalos,...) sans expliquer les ficelles du héros. Il est dès lors difficile d'y croire et d'être en empathie avec ce pauvre adolescent qui ne pense plus à ses études une seule seconde après les 10 premières minutes de film. Dans Las Vegas 21, il y avait une touche humaine beaucoup plus forte, ce qui nous faisait nous accrocher au personnage, torturé par l'argent d'un coté et ses valeurs de l'autre. Dans Players c'est un défilé de clichés tirés par les cheveux, accompagnés de la gueule d'ange de Timberlake. Très décevant.