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Akamaru
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4 339 critiques
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5,0
Publiée le 24 décembre 2009
Le meilleur film de zombie jamais tourné! 2ème volet de la tétralogie de George A.Romero sur les morts-vivants,"Dawn of the dead" joint un message porteur à une action effrénée.Et c'est ce qui est le plus jouissif avec Romero.La débauche de gore est mise au service d'une critique habile de la société.Et dans cet opus de 1978,il s'acharnait sur la société de consommation,bêtement matérialiste et individualiste.Ce n'est donc pas un hasard si le huis clos prend cadre dans un supermarché de banlieue.4 survivants(un couple et deux policiers bien armés)s'y réfugient après avoir manqué d'essence dans leur fuite en hélicoptère.Et bizarrement,ils semblent satisfaits de vivre là,pillant sans vergogne et vivant le rêve américain à portée de main.L'apparition fréquente des zombies est là pour leur rappeler que le bonheur instantané est bien fragile,et ne demande qu'à être confronté aux violences de ce monde.La métaphore est implacable,superbement démontrée.Des individus aliénés,inconscient du danger.Romero livre un travail d'artisan,avec des maquillages convaincants,des tripes à l'air et beaucoup de sang!C'est pratiquement un film d'auteur enveloppé d'un danger latent.Une oppression qui s'accompagne d'un humour dérisoire et d'un réquisitoire sur la suffisance des hommes.Cultissime.
Quoi qu'il arrive, ce Zombie de Romero restera toujours un film culte et mythique. Un film de zombies intelligent qui n'a pas trop mal vieilli malgré ses plus de trente ans. Ce film critique avant tout la société de consommation, plaçant le gros de l'action dans un centre commercial. Un film culte qu'il faut voir, même s'il a à présent été dépassé par d'autres films. On regrette quelques longueurs, et l'ambiance qui aurait pu être plus noire et apocalyptique.
Pas vraiment le film auquel je m'attendais. Ya pas à dire, les vieux films de zombie... ont plutôt mal vieilli. L'ambiance est sympa, mais les maquillages beaucoup moins, et "Zombie" manque beaucoup de tension. Je n'ai pas assez palpité, voilà tout.
Film d'horreur culte des années 1970, signé George A.Romero ! Et c'est le meilleur film de sa carrière d'ailleurs ! Un vrai film de Zombie comme il faut, avec une dose parfaite de détails sanglants particulièrement réussis, signés Tom Savini (qui fait une apparition dans le film)... Un violent et décontractant, mis en musique a merveille, de manière très subversive et innovante, ce qui créé une ambiance apocalyptique particulièrement saisissante ! Absolument génial !
Sous couvert d’un film d’épouvante haletant, Romero signe un pamphlet contre les dérives de la société de consommation où une élite insouciante accapare toutes les richesses au détriment du plus grand nombre. Un classique du genre, jouissif de la première à la dernière minute.
Même si le film a quelque peu vieillit, il n'en reste pas moins une référence qui fait passer certaines grosses productions actuelles pour de l'amateurisme.
Un bon film d'horreur qui malheureusement s'éparpille un peu dans sa dernière partie. L'ensemble est tout de fois agréable à regarder et l'histoire est très prenante. On appréciera notamment le côté léger du film, chose plutôt rare aujourd'hui.
Ecrire ma critique...l'horreur porté par une mise en scène rythmée et une musique entrainante (goblin) et enfin des trucages réussis grace a tom savini
l'un des meilleurs de Georges Romero mais malheureusement on a l'impression que ce film a bien vieilli.très peu de suspense,des actions qui se succèdent et se ressemblent au bout d'un moment.les acteurs sont pas terribles.mais à noter quelques bons passages gores.et le passages avec les motards qui viennent piller le centre commercial j'ai adoré.
10 années après l’excellent Night of the Living Dead, George A. Romero récidive avec Dawn of the dead. Voici la quintessence de l’œuvre du cinéaste. Il dénonce une société de consommation asservis par les médias et la politique. Les zombies étant une transposition de nos mœurs. Stupide, sans la volonté de réfléchir, ni de changer quoi que se soit. On y retrouve des individus piégés dans un centre commercial où les cadavres déambulent selon leur bon gré. Zombie sublime tous les aspects de son prédécesseur. Bénéficiant d’un budget nettement plus confortable qu’autrefois, Romero a pu en tirer le maximum pour signer un film unique et d’une justesse inégalable. Ne nous y trompons pas, Zombie est le meilleur film de morts-vivants à ce jour. En conclusion, une claque monstrueuse pour un film aussi culte que La nuit des morts-vivants. Indispensable.
l un des premier film de zombie qui en a inspiré bien d autre par la suite je me regale a chaque fois que je le regarde meme si les effets speciaux sint risible de nos jours l ambiance est presente et le scenario genial
C'est LE seul film culte de Zombie ! J'ai eu la chance de le visionner très jeune (tout content de l'avoir acheté en dvd) et je dois dire qu'il m'a marqué à jamais ! Cette ambiance de fin du monde dans ce centre commercial miteux, ces zombies qui avancent au ralenti mais qui réussissent à faire des victimes, les râles en fonds sonore et la musique oppressante, tout un programme. Au début je n'ai pas saisi la satire sociale qui se tramait derrière. Je trouvais juste chouette que des gens aient réussi à survivre dans un centre commercial avec de la nourriture et des jeux à profusion. Et c'est là le génie de Romero : de faire que le spectateur à la place des survivants se dise lui aussi, "ah quel confort d'être en sécurité dans un centre commercial plein de biens de consommation alors que des hordes de zombies sont cantonnées à l'extérieur avec ce qu'il reste du monde". Et puis au fur et à mesure des années (et des visionnages suivants), j'ai compris toute la critique de la société Américaine (et de la notre également) basée sur cette soif sans fins de consommation de biens matériels tout au long de notre vie, sans réfléchir, de la perte des valeurs humanistes, de la montée des individualités ou encore de l'insatisfaction vis à vis des choses simples etc. D'un point de vue cinématographique, on peut noter que le film a profondément vieilli et les effets visuels ou de maquillage ne sont plus à la hauteur (cf. la couleur du sang qui oscille entre le rose et le violet) mais ce n'est pas là l'essentiel, c'est le message subliminal qui reste intact : les humains représentent sont le reflet de ces zombies devenus des animaux, qui reviennent à leurs instincts primaires violents et de consommation effrénée (il est comique de se dire que même morts, les zombies retournent naturellement dans les magasins). Pour conclure, je me permets un parallèle avec la situation actuelle de pandémie mondiale du covid19 où une fois le premier confinement passé et les incertitudes (sanitaires) sur le virus, mises en parties à jour, on s'aperçoit qu'une partie de la population occidentale (ou même de pays émergents, comme la Chine) se complait dans la perte des libertés fondamentales (imposées par les gouvernements) et dans le consumérisme. En effet, quelle tristesse de voir tout ces gens passer leur temps confinés à commander toujours plus de biens de consommation sur "Amazon" et de repas via "Ubereats" tranquillement affalés dans leurs canapés tandis que la vague pandémique croissait puis diminuait, (et que le "monde d'avant" en quelque sorte, s'effondrait) ; ou à ingurgiter des programmes de divertissements d'une qualité douteuse sur "Netflix" ou "Amazon Prime". Toute cette surconsommation étant rendue possible par une armée de livreurs sous payés, surmenés (parfois en situation irrégulière sur le territoire national), véritables esclaves modernes du consommateur 3.0 bête et fainéant. Voilà comment ce chef d'œuvre du film de Zombie gore de Georges Andrew Romero de 1978 reste malheureusement terriblement d'actualité selon moi.
Une collaboration entre George A. Romero et Dario Argento ne pouvait que piquer la curiosité et exciter les passions. Cela a donné Dawn of the Dead (L'aube des morts-vivants), deuxième film de mort-vivant pour Romero qui renoue avec eux près de dix ans après son premier film. Le titre français est étrange, Romero récusant le terme de zombie, préférant celui de mort-vivant. Le cinéaste a d'abord la bonne idée de retarder l'apparition de ces derniers à l'écran (on ne les voit que quinze minutes après le démarrage du film). Le maquillage des morts-vivants, bien que perfectionné par rapport à Night of the Living Dead, reste minimaliste: maquillage pour pâlir les visages, quelques morceaux de chair à vif. Mélangeant les genres comme l'épouvante, l'horreur, le western, Romero réalise efficacement son film avec quelques trouvailles originales et un certain cynisme collant bien à l'atmosphère à la fois angoissante et décalée de son film. Les acteurs campent leurs personnages de manière très convaincante, quant au sous-texte politique, il est trop peu subtil pour que l'on s'y attarde. Cependant, le film est beaucoup trop long (2h34) et entre deux carnages de morts-vivants, on s'ennuie parfois profondément. Les séquences dans le grand magasin sont parfois très laborieuses, et il faut attendre la dernière demi-heure avec l'arrivée des pillards pour que le film reprenne son souffle. S'il traîne souvent en longueur, Dawn of the Dead reste un film de genre assez réussi et divertissant, même s'il n'atteint pas la qualité du premier film de Romero.