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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 mars 2008
Un bon film d'horreur, ce qui ne l'empêche pas d'amener à une réflexion sur notre société moderne. Bien que les maquillages ne soient pas toujours au top, Romero livre un film très intéressant pour l'époque, avec parfois quelques longueurs mais subtiles dans les dialogues et dans la psychologie des personnages. De plus il n'hésite pas, et j'en suis ravi , à faire jouer des acteurs blacks, bien loin des caricatures habituelles qui leur étaient réservés. Ce qui dénote, dans le contexte de l'époque d'une intention louable et humaniste. Un bon film donc, qui nécessitait sans doute un rafraichissement (effectué dans le remake de 2004)mais qui se doit d'être vu afin d'enrichir sa culture cinématographique. j'ai passé un bon moment.
Ce deuxième volet de la saga des morts vivants de Romero marque l’exposition de l’organisation des survivants contre le péril zombie. Ici, c’est dans un centre commercial a priori inviolable qu’une poignée d’entre eux se réfugie… Avec une virtuosité et une efficacité de mise en scène toujours à couper le souffle, Romero nous entraîne une fois de plus dans une réflexion passionnante sur l’humanité à travers ce mythe des zombies qui vient sans cesse nous rappeler combien la vie est brève et éphémère… La fin du film est en cela un élément de parabole remarquable. À noter également cette explication de la présence des zombies : quand l’enfer est plein, les morts ne peuvent que retourner sur Terre… À méditer, non ?
LE classique du film de zombie. Bon c'est vrai que point de vue forme, le film a pris un sacré coup de vieux : la musique psychée, les zombies aux pattes d'eph et le maquillage digne d'un fond de teint couleur algue... Après d'un point de vue fond, c'est un film assez malin. Le fait de situer l'action dans un centre commercial appuie la métaphore que la société de consommation nous abruti au point de ne devenir que des assoiffés de consumérisme. Et les clins d'œil ne manquent pas pour mieux accuser notre société à travers du Gore et de l'hémoglobine.
Enfin j'ai pu découvrir cette réfèrence en matière de zombies! Pas déçu! Malgré les années et une longue introduction qui porte vraiment à rire, ce classique reste très plaisant. C'était bien vu d'entamer ce survival dans ce studio de chaine TV pour présenter la situation d'invasion mais faut reconnaitre aujourd'hui que c'est plutôt maladroit avec des zombies qui font pas peur et tout le scénario jusqu'à l'arrivée de nos survivants à la grande surface frise le ridicule avec des dialogues assez bidons et une musique répétitive harrassante. Mais après, on voit combien aujourd'hui ce film a inspiré bon nombre de jeux vidéos et autres films. Le parallèle parfaitement maitrisé entre humains et zombies qui errent avides dans cette représentation ultime de la société de consommation sonne juste et le final en véritable guérilla avec tous les pillards est impressionnante. Les effets spéciaux ont un peu vieilli mais restent très réussis. Quand on voit les nombreuses communautés aujourd'hui qui défilent chaque année dans nos rues déguisés et sanguinolents ou organisent des soirées sur ce thème, j'avoue avoir un peu peur que certains vouent à ce film un véritable culte...
Une collaboration entre George A. Romero et Dario Argento ne pouvait que piquer la curiosité et exciter les passions. Cela a donné Dawn of the Dead (L'aube des morts-vivants), deuxième film de mort-vivant pour Romero qui renoue avec eux près de dix ans après son premier film. Le titre français est étrange, Romero récusant le terme de zombie, préférant celui de mort-vivant. Le cinéaste a d'abord la bonne idée de retarder l'apparition de ces derniers à l'écran (on ne les voit que quinze minutes après le démarrage du film). Le maquillage des morts-vivants, bien que perfectionné par rapport à Night of the Living Dead, reste minimaliste: maquillage pour pâlir les visages, quelques morceaux de chair à vif. Mélangeant les genres comme l'épouvante, l'horreur, le western, Romero réalise efficacement son film avec quelques trouvailles originales et un certain cynisme collant bien à l'atmosphère à la fois angoissante et décalée de son film. Les acteurs campent leurs personnages de manière très convaincante, quant au sous-texte politique, il est trop peu subtil pour que l'on s'y attarde. Cependant, le film est beaucoup trop long (2h34) et entre deux carnages de morts-vivants, on s'ennuie parfois profondément. Les séquences dans le grand magasin sont parfois très laborieuses, et il faut attendre la dernière demi-heure avec l'arrivée des pillards pour que le film reprenne son souffle. S'il traîne souvent en longueur, Dawn of the Dead reste un film de genre assez réussi et divertissant, même s'il n'atteint pas la qualité du premier film de Romero.
Les zombies Romeroniens reviennent en 1978, le cinéma couleur perd sa saveur d’origine, ça n’enlève en rien la pertinence du culte. Le buffet à volonté remplit le ventre plein des cannibales, ça estomaque notre conscience, un délire tourné vers l’autodérision après la sérieuse dramaturgie apocalypse nucléaire du premier film, la censure se débloqua à la fin de la décennie 1960. C’est moche et drôle à la fois, la qualité du produit que je recherche, pas la quantité infime, la version américaine est rallongée de séquences gores avec ces têtes qui tombent d’un coup de lame, l’essence du thème d’inspiration épouvantable. On choisit ce qu’on veut dans ce centre commercial infesté de morts-vivants, la lutte du survivalisme horrifique retranché du SWAT talonne le burlesque. Un pamphlet sur le consumérisme des sociétés capitalistes d’hier et aujourd’hui, les vivants qui s’aventurent un peu trop dans ce parc d’attraction marketing. Il y a la tentation à la volée sur le passage où l’état n’existe plus pour les contenir de l’infection globale, tomber à leurs tours dans le piège dévorant de la pub zombie, la chair fraîche n’hésite pas à se servir, télévisions et dollars sont dieux modernes.
Zombie de George.A.Romero est un chef d'oeuvre parce que c'est originale parce que ça se passe en grande partie du jour.Les maquillage des zombies sont soigné,voilà ce qui est bien.Les acteurs joue très bien et porte leur rôle.Un film qui ma fait très très peur,un film aussi assez violent pour un vieux film,j'aime la musique de ce film.
Film d'horreur intelligent!!! Sang et message du réalisateur sur la société de consommation (très actuel encore de nos jours)... Film indémodable, inimitable, sans cesse copié jamais vraiment égalé ! Purement effrayant et musique des Goblins pour notre plus grand bonheur. Un grand moment de cinéma.
George A. Romero aborde cette suite offerte à Night of the Living Dead comme un produit destiné à satisfaire les amateurs du premier film devenus entre-temps consommateurs ; raison pour laquelle il transforme sa masse de zombies en une foule de clients qu’un instinct de consommation, comprenons un goût pour les corps et les objets, pousse à retourner là où ils effectuaient jadis leurs emplettes. Ces monstres « vivent dans le souvenir de ce qu’ils aimaient », ils peuplent les centres commerciaux, s’amassent devant les galeries et se cognent aux vitres des devantures. Le gore prend des allures de cartoon, dû notamment à la couleur du sang et de la chair, aux chutes multiples et variées, aux accidents grotesques résultant des mouvements mécaniques.
Le long métrage s’empare aussitôt des zombies comme d’une métaphore d’un âge de ténèbres sur Terre issu de la culture de masse et du consumérisme galopant : s’il y a bien une « Apocalypse » qui se joue ici, elle reflète le châtiment d’un homme qui s’est perdu dans les vanités et dilapide son temps dans des occupations vaines et égoïstes. La survie qu’opposent les résistants aux monstres apparaît alors comme un mode de vie alternatif que le cinéaste regarde avec une distance critique, puisque ces personnages s’installent dans un centre commercial pour subvenir plus facilement à leurs besoins, conscients des contradictions qu’ils incarnent et de leur incapacité à s’y soustraire. L’être humain est à la fois aidé et desservi par sa raison, là où les zombies ont l’immense avantage de ne pas penser ; il interroge le monde dans lequel il vit et la naissance qu’il convient ou pas de donner à un bébé, croit en l’honnêteté de parasites qui souhaitent le duper pour prendre possession de ses richesses, doit composer avec des valeurs et des représentations de la virilité et de l’héroïsme peu opérantes dans l’urgence des situations rencontrées.
Derrière sa loufoquerie et la maestria de sa mise en scène, qui compose des séquences d’action époustouflantes, Dawn of the Dead a l’intelligence de montrer les morts-vivants comme une menace d’autant plus grande qu’elle endort l’esprit et nourrit un corps automatisé. Une parabole puissante de nos sociétés consuméristes.
Ce film réalisé par George A. Romero et sorti en 1978 n'est pas mal du tout ! Vu il y a longtemps, j'avais d'assez vagues souvenirs du film et je ne suis donc pas mécontent d'avoir vu ce classique ! Sans être réellement une suite à "La Nuit des morts-vivants", il constitue tout de même le deuxième opus de la Saga des zombies et il reprend le même principe que le premier. C'est à dire que la Terre est envahit par les zombies et un petit groupe de personnes essaye de survivre tant bien que mal. Enfin ici nous avons quand même une différence de taille, nous passons d'un huis clos dans une petite maison à un huis clos dans un centre commercial, ce qui n'a tout de suite pas la même tête ! Je trouve ce principe très bon surtout que cela nous permet de ne pas du tout avoir le même film malgré le fait que l'on parte exactement du même principe. Le scénario est donc très bon même si je trouve le film assez long par moment. Sans m'être véritablement ennuyé, je trouve qu'il y a effectivement des scènes un peu longues qui n'ont pas vraiment d'intérêt, notamment toutes les scènes avec les motards qui en deviennent un peu fastidieuses au bout d'un moment. Malgré tout, je trouve la trame très bonne et bien écrite. Comme avec son premier film, Romero n'hésite pas à faire des parallélismes entre les zombies et nous-même, notamment ici avec le centre commercial et ainsi insister sur le fait que nous sommes esclaves de la consommation. De plus, le film nous montre bien que toutes ces choses chères amusent les personnages un moment puis en deviennent finalement sans intérêt dans un environnement comme celui-ci. Nous avons également une dénonciation du racisme, de la violence, du genre humain en général etc. qui sont très intéressantes. Les effets spéciaux ont quant à eux un peu vieillis et le film ne fait plus peur du tout, les effets gores n'en sont pas plus impressionnants mais pourtant, ça ne choque pas, on aime bien retrouver ce côté un peu kitch et fait avec les moyens du bord. Du côté de la réalisation, on voit que Romero a plus d'expérience que sur le premier opus et elle est dans l'ensemble très bonne. La musique est également très bonne. "Zombie" est donc un bon film qui complète bien le "premier".
LE film de zombie par excellence. Romero a inventé le film d'horreur à peu de budget et qui nous jette directe dans l'ambiance sans chercher à expliquer le pourquoi du comment. Toujours une superbe ambiance et des scénes pleines de ketchup, on en redemande.
Un film culte d'une très grande violence pour son époque et même encore à l'heure actuel. LE film d'horreur de Zombie par excellence, en tout cas, LE MEILLEUR. Nous sommes projetés en plein dans un univers en totale décomposition, le gouvernement est débordé, les médias en crise et les populations urbaines -livrées à elles-même- sont prises en tenailles entre forces de l'ordre et zombies. L'histoire nous amène à suivre un groupe de survivants barricadés dans un super marché. Des scènes d'anthologie, du gore, du suspense, mais aussi des personnages attachants. Georges Romero a toujours attaché de l'importance aux comportements humains, c'est ce qui fait le "fond" de son œuvre : la violence n'est pas gratuite, elle sanctionne la folie des hommes. En plus la musique oppressante du groupe italien Goblin ajoute à la lourdeur du climat. Il s'agit sans conteste du chef-d'oeuvre du 'gore'. Honteusement interdit en France pour sa violence, à l'époque de sa sortie - avec d'autres films comme "Mad Max" ou "Massacre à la Tronçonneuse" -, cette œuvre est en fait plus qu'un simple film d'horreur accumulant les séquences sanglantes: George Romero propose d'abord une critique radicale de la société de consommation, où un supermarché sert de lieu d'assujettissement des corps. Le résultat est horrible, d'accord, mais c'est jubilatoire et presque marrant, notamment quand les Hell's Angels (Tom Savini en tête) débarquent et ajoutent au chaos général. De toute évidence, Romero, qui a bénéficié d'un budget assez conséquent pour cette 'suite' de sa mythique "Nuit des Morts-Vivants", s'est beaucoup amusé en tournant cet excellent film pourtant cauchemardesque. La présence de Dario Argento à la production et (je le redis) des Goblin à la (superbe) musique sont des plus non négligeables. Le meilleur de la trilogie sans hésitation.
Ceci est censé être le fil culte de toute une génération, pas la mienne en tout cas. Ce film est une expérience avec une caméra sans âme derrière, on oublie les acteurs qui ne savent pas jouer, (on a prit deux cowboys, ça fera l'affaire), maquillage d'écolier, j'en passe et des meilleures,longueurs dignes d'un film d'auteur fait en 1970, et surtout pas d'histoire. Le fait que ça se passe dans un centre commercial désert est prétexte à une extrapolation, tout le monde dit que c'est une critique du système américain, moi je dis le contraire, c'est une glorification, avec 20 000 gunfights, 3500 coups de poings, et 300 000 zombies ou innocentes victimes qui se font exploser le crâne, et le reste...
Film culte de Georges A. Romero et classique du film de zombie, ce film brille par son contexte (un groupe de survivants coincé dans un centre commercial), la qualité de sa critique social et de ses effets spéciaux (de l'immense Tom Savini). Néanmoins, le film souffre de quelque longueur rendant le film mou par certain moment. Zombie reste malgré tout un classique du cinéma de genre.
Le film de référence sur le thème ! . Une réalisation incroyable et inoubliable pour l epoque et même encore aujourd'hui. Un chef d'oeuvre de l epouvante. Il y a des scènes d anthologies reprises dans beaucoup de films actuels. La critique que dénonce Romero est toujours valable et d actualité de nos jours