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    Blue Jasmine
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    861 critiques spectateurs

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    Hakim1976
    Hakim1976

    94 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    N’étant pas du tout friand de la filmographie de Woody Allen, j’ai tout de même mis neuf semaines pour me booster à aller voir sa dernière oeuvre au cinéma! On dira mieux vaut tard que jamais car j’ai été conquis par cette histoire qui réunit deux soeurs au statut social et aux personnalités diamétralement opposés! Cate Blanchett est étonnante dans la peau de cette bourge menteuse pour qui seule son image compte, ne voulant jamais se mélanger à la classe moyenne!

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    guifed
    guifed

    57 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    Quelle maîtrise! Woody Allen nous gratifie ici d'un film à la fois simple et sophistiqué. Simple dans le scénario. Sophistiqué dans la mise en scène des rapports et comportements humains.
    C'est l'histoire d'une quadragénaire, Jasmine, qui se retrouve seule du jour au lendemain, ruinée et rejetée par les siens. La raison? Son mari, multimilliardaire, avait bâti sa fortune sur des transactions financières frauduleuses. Il a été arrêté en plein New-York, et a fait la une des journaux le lendemain, enterrant pour de bon Jasmine au fond du trou. Celle-ci vient trouver refuge et soutien auprès de sa soeur, qu'elle a longtemps ignorée, et qui est elle-même l'une des victimes des escroqueries du mari de Jasmine. Voilà comment, sur fond de crise financière, Woody Allen racontera l'effondrement d'une femme sur le ton comique et burlesque si caractéristique des Allen. Les personnages sont les points forts du film. Jasmine semble superficielle et mue par des pulsions toutes plus intéressées les unes que les autres. Pourtant, elle s'avère être bien plus intéressante à connaître. Sa soeur, qui a l'air d'une cruche naïve et innocente, cache également bien son jeu. Et si les seconds rôles sont très convaincants, les deux actrices principales sont brillantes. Mention spéciale à Cate Blanchett, ébouriffante dans son rôle de femme brisée et dérangée. Allen parvient à maintenir la tension de l'intrigue et l'attention du spectateur avec ses nombreux retours en arrière maniés et montés avec brio. Il réussit surtout à tirer le meilleur de l'alliance comique/dramatique, en évitant la lourdeur que pourrait provoquer l'histoire d'une dépression (parce que c'est clairement là où il veut nous amener) tout en nous faisant bien sentir le néant que provoque l'appauvrissement dans une vie exclusivement bâtie sur le paraître et la matérialité. Le côté absurde que prend la vie dans ces moments-là est concrétisée ici par la trame cyclique (on commence par une scène où Jasmine parle seule, s'égare dans des délires, et on finit par une scène ou Jasmine parle seule, s'égare dans des délires). Quelle maîtrise!
    ocelot
    ocelot

    20 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Nouveau film de Woody Allen, légèrement moins bon que les précédents. Dommage.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    31 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Le plus beau et le plus touchant des films de Woody Allen depuis Une autre femme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    De nouveau, W. Allen nous gratifie d'un film sans prétention et met en avant ses acteurs avec plaisir et justesse quand il ne figure pas au casting. « Blue Jasmine » donne surtout à C. Blanchett un rôle difficile qu'elle relève avec brio et classe. Si le choix de l'actrice est judicieux, c'est aussi par la prestance qui se dégage de l'australienne, en plus d'être en opposition avec le reste du casting, tout aussi juste dans leurs choix, qui donne au film une qualité indéniable et se suit avec plaisir, notamment grâce au montage astucieux. Le talent de W. Allen aura aussi été de me faire ressentir de la compassion pour un personnage qui a tout de détestable, surtout sa mythomanie, mais qui au final est passé au second plan quand on voit le chantier psychologique du personnage. Et cette compassion est aussi bien amenée par le personnage de S. Hawkins, pleine de vie et de bonté envers sa sœur, ici C. Blanchett. W. Allen fait parti de ses réalisateurs qui écrivent de très beaux rôles pour les femmes et qui permet à l'actrice talentueuse de la voir dans un rôle plus intime et touchant tout en montrant un des atouts qu'elle possède naturellement, sa grâce.
    MC4815162342
    MC4815162342

    377 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2014
    Le deuxième Woody Allen que je vois et bien je ne suis toujours pas déçu, j'adore l'ambiance, la musique, les décors, la mise en scène, Cate Blanchett est franchement génial dans son rôle de bourgeoise pauvre.
    Encore une fois Woody confronte deux univers, celui des riches VS celui des gens moyens, de quoi nous faire passer un très agréable moment en compagnie d'un super casting.
    Jmartine
    Jmartine

    158 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Woody Allen signe un de ses meilleurs films, au sommet de son art, et sublime l’actrice qui incarne une riche femme au foyer récemment séparée....c'est le ton de la plupart des critiques...mais je dois être irrémédiablement allergique au cinéma de Woody Allen..n'en déplaise à ses fans nombreux en France...Blue Jasmine est un ratage cinématographique injustement encensé par la critique..film bavard aux incessants monologues, crispant, pouvant être soporifique s'il n'y avait les braillements des gosses et les crises d'hystérie de Cate Blanchett pour nous réveiller, sans originalité, et aussi superficiel que son héroïne...La fin du film semble avoir été oubliée, aucune leçon à en tirer, aucun sourire à en arracher, c'est fade et on pousse un soupir quand c'est enfin fini ! après avoir fortement eu envie de sortir..
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Superbe interprétation de Blanchett , elle bouffe l'écran .. malheureusement le sujet du film ne tient pas la distance et on s'embête quelque peu. On retrouve un Allen des années 80 mais ça ne reste pas parmie ses réussites les plus flagrantes. Un bon Allen.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Du bon Woody Allen mais pas excellent.. Cate Blanchett réalisé une performance assez extraordinaire et signe un de ses plus grands rôles dans un scénario un peu terne et très américain !
    saxoman
    saxoman

    12 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Eh bien Woody Allen ne semble pas prêt de prendre sa retraite : avec cette dernière comédie plus que réussie, il nous livre un véritable bijou.
    Cate Blanchett y joue le rôle d'une femme aisée qui dégringole de haut mais qui a du mal à le réaliser. Elle est magnifique, époustouflante et porte le film au sommet. Je ne serai pas étonné de voir un oscar à l'horizon. WA signe là un de ses meilleurs films. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Mais qu'est-ce qui fait encore courir Woody Allen? Depuis Celebrities, je ne cesse de me poser cette question. Il a tout filmé, trop filmé peut-être. Ne s'est jamais vraiment renouvelé, a beaucoup radoté, mais arrivait malgré tout à retomber sur ses pattes jusqu'à ce film donc, réalisé en 98. Le dernier vestige d'un ex-grand réalisateur.
    Tenir un rythme d'un film par an relève de l'exploit, mais à quel prix? Est-ce que le ressort ne serait pas un peu cassé, ou du moins sacrément usé. Quand d'autres passent plusieurs années à écrire/concocter un projet, lui nous livre sa fournée annuelle sans sourciller. D'ailleurs je suis toujours effaré de lire les même noms de collaborateurs aux génériques de ses films. Assez effrayant comme le temps semble figé. Rien ne bouge donc dans le cinéma d'Allen. Et ce n'est pas ces répétitifs ouvertures de scènes sur panoramique académique qui nous contredirons. J'avais juré ne plus voir un de ses films. Cette fois-ci j'ai cédé après avoir lu des critiques très positives. J'ai cherché, je vous jure. J'y ai même regardé à deux fois. Je n'ai toujours pas compris ce qui a bien pu enthousiasmer ces journalistes. D'ailleurs je me demande si même Woody Allen a encore de l'enthousiasme lorsqu'il filme tant les plans s'enchaînent avec platitude. Alors oui quand il a Darius khondji à la lumière on a l'illusion de voir du Cinéma, mais dans Blue Jasmine l'image y est très laide. On pourrait croire qu'il s'agit d'une image numérique. Les hautes lumières y sont cramées, enlevant toutes matières à la pellicule, aux surfaces, aux visages. Pour certains, ce sont des détails techniques, mais c'est dommage de ce prétendre cinéphile et d'avoir si peu d'exigence et d'attente pour l'esthétisme. Et en ce qui concerne l'histoire, on est guère mieux loti. D'abord le montage mécanique de "j'énonce/j'expose" devient vite insupportable. Un personnage parle d'un événement et tac, on a le droit à son flashback pour mieux nous montrer de quoi il s'agit. La forme douteuse donc, puis le fond. On l'aperçoit assez vite tellement il manque de profondeur. Woody nous rejoue encore une fois les affres amoureuses des bourgeois et leurs chutent sociales. On connaît la rengaine. Les riches chez les pauvres et inversement ça fait désordre, ça fait rire tellement ça fait tache. Les riches sont méprisants, les pauvres sont maladroits et chacun finit par se haïr et s'enferme dans sa caste. La frontière vers l'autre semble bien difficile à franchir malgré les liens du sang. Les situations sont prévisibles et amènent évidemment sont lots d'hystérie, sorte de parole universelle où les masques tombent et les différents protagonistes, en soliste, vident leur sac.
    Franchement Woody, toi qui ne cesse de nous parler de Dostoievski, de Joyce, de Strindberg, t'as pas mieux à nous montrer. Ou alors va-t-on un jour découvrir que Woody est un fervant lecteur de la collection Harlequin. Du haut de ses 80 ans, il regarde le monde avec sagesse, un peu moqueur, mais reste humaniste. Ô comme c'est touchant. Quid de la passion, pas celle de Vicky Barcelona, non la PASSION. Quid de la folie, pas celle jouée par Cate Blanchett, qui agace par moment avec ses migraines à répétition. Quid de la réflexion, pas celle de Match Point où Woody se prend pour Pascal.
    Ce qui fait courir Woody: un scénario sous perf, une exigence revue à la baisse, une absence totale de remise en question bien aidée par le lobby qu'il a créé et les recettes de ses films. Voir un film de W. Allen, c'est consommer W. Allen, c'est adhéré à une marque.
    Pour finir juste un mot sur Cate Blanchett. A-ton attendu ce film pour s'apercevoir de son talent d'actrice? Et qui a pu douter qu'elle n'était pas capable de jouer des rôles de composition? Oui Cate Blanchett est une bonne actrice et elle l'a démontré à mainte reprise. Oui elle est capable de jouer des rôles excentriques. Alors pourquoi s'extasie-on tellement de sa performance dans Blue Jasmine? Elle confirme simplement son talent. Ou, est-ce la médiocrité de ses partenaires qui la font tellement briller dans ce rôle-ci ? Bref, sa performance n'est pas un coup d'éclat, ni un tour de force comme la critique essaie de nous le faire croire; elle est même entachée par la lourdeur du personnage et des situations où le crie se mue en langage.
    Woody, il serait temps d'arrêter le massacre.
    Caine78
    Caine78

    6 251 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    On nous l'annonçait comme LE grand retour de Woody Allen et sa plus belle réussite depuis « Vicky Cristina Barcelona » : autant vous dire tout de suite que c'est faux. Alors je ne dis pas : c'est magnifiquement éclairé, Allen reste un auteur parfois étonnant et celui-ci sait s'y prendre pour dessiner des personnages peu conventionnels. Mais quand même : l'auteur de « Manhattan » et « Annie Hall » qui en vient à pleurer sur le sort des pauvres riches ! Franchement, voir le génial esprit new-yorkais se compromettre là-dedans m'a juste fait halluciner, son héroïne étant probablement le personnage le plus désagréable et le plus irritant que j'ai eu l'occasion de voir ces dernières années. Egocentrique, hautaine, cassante : moi, moi, moi, moi... Je ne sais pas vous, mais perso je ne vais pas au cinéma pour me taper pareils engins, les états d'âmes des multimillionnaires ne me faisant ni chaud ni froid. Ah mais c'est justement parce que celle-ci se retrouve dans le monde réel, auprès des « vrais » gens que le film est passionnant! Mais dans ce cas, il faudrait une vraie prise de conscience, une vraie évolution qui puisse illustrer ce changement : et bien pas du tout! Alors c'est vrai : cela a au moins le mérite de ne pas être consensuel, nous offrant ainsi le portrait d'une vraie grosse sal... pardon, garce ne pensant qu'à elle et retrouver une situation digne de ce nom, avec les quelques millions de dollars qui vont avec, cela va sans dire. C'est d'autant plus regrettable qu'il y avait vraiment quelque chose à faire avec ces sympathiques seconds rôles, à commencer par Sally Hawkins, très en verve. Cela dit, ce qui aurait pu devenir un spectacle vite insupportable ne l'est pas par le talent d'une seule et unique personne : Cate Blanchett. Cette actrice, en plus d'être absolument sublime, a une élégance, une grâce absolument unique permettant, ne serait-ce que quelques secondes parfois, d'entrevoir une lueur d'humanité chez cette héroïne qu'elle nous évite ainsi de haïr totalement. Rien que pour son interprétation, le film mérite d'être vu. Mais c'est malheureusement aussi presque l'unique raison, tant ce dernier Woody Allen ne m'a par ailleurs ni convaincu, ni séduit, et ce pour la deuxième fois consécutive après « To Rome with Love »...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Dans la filmographie de il y a les ténébreux et les lumineux(on pourrait aussi dire les bons et les moins bons)celui-ci fait partie de la première catégorie,mais surtout comment ne pas cacher sa déception après avoir lu les dithyrambes d'une certaine presse(nouvelle preuve s'il en est qu'il faut vraiment se résoudre à la boycotter):le jeu souvent hystérique de C. Blanchett et un scénario qui tourne vite à vide l'emportent malheureusement sur l'intention de départ de faire un procès en règle des petits(et grands)escrocs en col blanc à la Madoff.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    192 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Même si "Match Point" restera sans doute indétrônable au sommet de la filmographie pléthorique de Woody Allen, "Blue Jasmine" est un sérieux prétendant à la couronne : c'est que le sujet, une sorte de rencontre improbable entre "La Chatte Sur le Toit Brûlant" et les scandales modernes de la récente crise financière, nous touche plus que la plupart des sujets jamais traités par ce vieux Woody, et ce d'autant qu'il y injecte une dose de misanthropie réellement effrayante, clairement basée sur ses propres expériences de la turpide humaine. L'arrogance des nantis, représentés magistralement par trois personnages merveilleusement croqués, Jasmine (Cate Blanchett en concurrente sérieuse pour l'Oscar), Hal son mari (Alec Baldwin en état de grâce depuis son retour avec "30Rock") et Dwight (l'éternellement répugnant Peter Sarsgaard, visqueux comme toujours), donne évidemment lieu aux scènes les plus réjouissantes, parce que les plus cruelles. C'est peut-être cependant la médiocrité des autres personnages - la soeur Ginger, fantastiquement incarnée par Sally Hawkins, son ex-mari et ses nouveaux boyfriends sont tous plus vils les uns que les autres, répétant finalement les mêmes schémas que la classe "dominante" - qui frappe le plus. Alors, "Blue Jasmine" nous met peu à peu mal à l'aise, et nos rires se font de plus en plus rares, de plus en plus nerveux, et c'est sans doute là, à condition qu'on accepte bien sûr la haine que Allen semble déverser sur ses personnages, que "Blue Jasmine" devient un film vraiment impressionnant. Et ceci, malgré l'habitude légèreté, pour ne pas parler de laxisme, avec laquelle Allen aborde sa responsabilité de réalisateur... En sortant, secoués, de "Blue Jasmine", on est prêt à convenir que c'est là aussi une forme de génie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Pas nécessaire d'en écrire des tartines pour inviter à voir ce film. Et pas besoin d'être un super inconditionnel de Woody Allen et de se pâmer sur le talent du génie pour lui reconnaître un grand mérite dans Blue Jasmine : il fait du Woody Allen un peu plus que de base, plutôt sérieux et appliqué même, à travers une série de personnages complètement explosés. Ce un peu pourquoi on va parfois avec plaisir au cinéma non ?
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