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Nelly M.
100 abonnés
525 critiques
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4,0
Publiée le 27 décembre 2013
Un bon petit cru de Woody, à fond dans le genre cocasse et désespéré. Interprétation attachante. Aucune souffrance cette fois-ci du débit verbal vitesse grand V, et pas plus de méandres qui égarent inutilement. Les étapes traversées par Jasmine défilent de manière fluide (très convaincante Cate Blanchett) en attendant sa transformation profonde. Ce reflet pertinent de nos sociétés mécanisées rend fraternel par sa façon de frôler le quotidien de tout un chacun. On retrouve bien l'éternel malentendu entre les sexes cher au réalisateur, je pense à l'épisode d'assistante dentaire transposable dans tellement d'autres contextes de la vie professionnelle ou de la vie tout court.
Le meilleur film de Woody Allen depuis Le rêve de Cassandre, qui tel un phoenix finit toujours par renaitre après plusieurs coup de mou. Petit bijou, assez noir dans son propos, plus misanthrope et surtout misogyne que jamais. Cate Blanchett, dans son personnage de médiocre auto-suffisante, bouffi de prétention, complètement déconnectée de la réalité et qui sombre dans la schizophrénie, porte le film de bout en bout. Depuis Diane Keaton, jamais Woody Allen n'avait aussi bien filmé et servi une actrice. Mais contrairement aux personnages de Diane Keaton pour qui le réalisateur éprouvait une vraie tendresse, ici, même le créateur finit par abandonner (et même massacrer symboliquement) sa créature. Glaçant, noir, jouissif. On est pas loin du chef-d'oeuvre.
Une tranche de vie à la découverte d'une femme visiblement dérangée. On s'attache au personnage malgré nous, héroïne malheureuse du monde des apparences. Une satyre intéressante de la société superficielle dans laquelle les médias tentent chaque jour de nous plonger. Troublant et poétique.
Un très grand Woody Allen ! ! ! Un humour noir à souhait, une galère permanente du personnage qui fait penser aux loosers des freres Coen. C'est exquis !
Après le naufrage à Rome, et l'échec à Barcelone, Allen nous redonne enfin le sourire en nous embarquant à San Francisco. Malgré son scénario un peu pauvre, le pessimiste amoureux New Yorkais mêle à la perfection émotion, humour, satire à l'aide de sa nouvelle muse blonde, Cate Blanchett, véritable séisme dramatique. Avec un jeu de maître faisant écho à celui d'une Vivien Leigh bouleversante dans Un Tramway Nommé Désir, c'est elle qui domine le film. Sans pour autant oublier la géniale (et détestable) prestation Alec Baldwin et l'attachante Sally Hawkins, actrice souvent dans l'ombre des 1ers roles, qui confirme ici sa place au rang d'actrice confirmée. Rappelant des airs d'Un Tramway Nommé Désir, (scénario, jeux cinématographiques, interprétation), Blue Jasmine est un cadeau du cinéma qu'on regarde et qu'on re-regardera toujours avec autant de plaisir.
Très bon film, une Cate Blanchett divine et malgré la vo émouvante, jeu très fin et délicat. L'actrice qui interprète sa sœur également très juste (actrice que j'avais pu apprécier dans les adaptations BBC de Sarah Waters). Un Woody Allen virtuose dans ce film.
Du pur Woody Allen ! Toujours à la frontière du film d'auteur et du film plus que d'actualité souhaitant toucher le spectateur. J'ai bien aimé l'histoire (une bourgeoise qui se réfugie chez sa sœur après le suicide de son riche mari, et qui redescend un peu de son rocher en re-découvrant une vie simple) et le choix de l'actrice principale (Cate Blanchet). Mais je n'ai pas été transportée plus que ça par le résultat final, un peu trop mollasson à mon goût. Dommage
Franchement nul. Le doublage français est pourri ce qui n'arrange rien, et voir un film ou ils n’arrêtent pas de s'engueuler et en plus ce n'est pas drôle, ne vaut rien du tout. C'est une pale copie d'un autre genre de "Requiem for a dream" Passez votre chemin
Voila, ceci est mon premier film de Woody Allen (honte a moi !) et voila que je vient découvrir le film d'une personne âgé de 78 ans aux cinéma cet Automne. Bon pour en venir au fait, le film se base juste sur ce personnage de Jasmine, un personnages très complexe mais qui est présenter la (comme tous les autres personnages d'ailleur) sous une caricature très précise de ce qu'est la femme. Aussi-non j'ai bien aimé cet effet de descente aux enfer exercé sur ce personnage, si ont compare elle est sa sœur ont voit clairement la différence entre celle qui part de haut et qui finit sans rien ni personne (Jasmine) et celle qui part bas ce qui lui permettra de jouir de tous les petits bonheurs que la vie lui réserve facilement ce qui oppose la gentille petite monté vers le bonheur a la grande descente en enfer qui peut s’avérer dramatique. D'un point de vue cinéphile, la mise-en-scène est particulièrement bien travaillé, le scénario un-peu moins peut-être, ont dirait que tous les événements enduré par Jasmine sont tous entassé pour pouvoir donné quelque chose pourtant il y avais la un très beaux contexte qui permettais de faire duré la descente et de poussé la chute jusqu'à la fin. Le personnage de Jasmine est malheureusement un personnage très peux attachent ce qui nous lasse vite du film mais nous donnes spoiler: une sensation de mérite pour tous les malheurs entassés sur Jasmine a la fin du filmspoiler: . Pour résumer je suis déçus de l'esthétique des personnages et des nombreuses caricatures mais tous ceci nous laisse bien réfléchir sur l’égoïsme des gens et tous leurs autres multiples défauts. A voir si vous aimé Woody Allen.
"Blue Jasmine" est pour moi le film le plus cynique des films de Woody Allen qui s'amuse à torturer l'héroïne new-yorkaise, jouée par la magnifique Cate Blanchett, dépressive au fond du gouffre à la fois financier et psychologique après avoir connu une belle vie d'une riche. Cette femme paumée part alors retrouver sa soeur à San Francisco dans l'espoir de se reconstruire... Trop malheureuse, elle ressasse les différents moments de son ancienne vie... Woody Allen s'amuse à jongler, voire basculer le destin de cette jeune femme fragile avec des répliques à l'humour grinçant et piquant. On dirait qu'il nous provoque aussi car les situations absurdes concernant la femme new-yorkaise nous font sourire puis très vite nous mettent mal à l'aise face à l'ampleur de la souffrance psychologique de cette héroïne naïve.. Il voulait surement dénoncer l'hypocrisie sociale, les ragots, la jalousie, les faux-culs .. Pas mal, ce film ! J'ai bien aimé ce film, le côté nerveux et bavard des personnages ... Vivement le prochain Woody Allen ! "
Film plaisant sur l'effondrement progressif d'une jolie femme superficielle après la faillite de son mariage. Woody Allen accompagne cette dégringolade en mettant en regard la vie ordinaire, compliquée, mais optimiste de la soeur de l'héroïne.. C'est filmé avec talent, monté avec sérieux, les acteurs et actrices sont au niveau attendu, mais au total, le spectateur que je fus, s'il s'est senti intéressé par l'histoire qu'on lui racontait, a eu du mal à s'impliquer et se sentir concerné. Sans doute parce que je l'ai regardé dans un avion lors d'un vol transatlantique !
Jusqu'à présent, Woody Allen n'était pas ma tasse de thé, loin de là. Mais j'ai fait un effort pour "Blue Jasmine"... je n'ai pas regretté ma décision ! Brillant, subtil, jubilatoire... j'ai été "déçu en bien", comme on dit en Suisse ! Le sujet du film est de suivre la vie sentimentale de deux soeurs, filles adoptives. Le scénario est construit de manière géniale. Au début le rythme est lent, on ne comprend pas grand chose à la psychologie des différents protagonistes. Puis le scénario accélère jusqu'à devenir haletant. On découvre petit à petit ce qui se cache derrière les apparences. La fin, imprévisible et logique à la fois, est extrêmement réussie. La photo est superbe, sans être trop esthétisante. Les acteurs sont tous très bons. Cate Blanchett est magistrale, attachante tout en étant parfois antipathique ; elle mérite sans doute un oscar pour ce rôle ! Je recommande ce film à tous mes amis. Quatre étoiles, ça peut paraître un peu sévère, mais il faut réserver les cinq étoiles aux très grands chefs d'oeuvre...
J'étais resté sur un joli moment à Rome avec le grand Woody et nous revoici aux Etats-Unis avec un retour à la comédie dramatique où les femmes sont mises à l'honneur. Prestation exceptionnelle de Cate Blanchett qu'on savait très douée (rappelez-vous "The Life Aquatic with Steve Zissou" notamment) et toujours d'excellents seconds rôles dont un Alec Baldwin parfait dans ce personnage de vrai-faux Steve Madoff. On peut critiquer la mise en scène caricaturale riches/pauvres du réalisateur, mais c'est un détail. On assiste globalement à un nouveau bon cru, toujours aussi fin et cynique. Et vivement le prochain !