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    Blue Jasmine
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    3,7
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    861 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 068 abonnés 4 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    Pour ceux qui désespèrent de Woody Allen, surtout depuis ses deux derniers films dits "européens" car délocalisés à Rome ou Paris pour cause fiscale, ce "Blue Jasmine" marque de façon très nette un regain d'inspiration. De retour aux States, non sans avoir traversé tout le pays pour San Francisco, le réalisateur offre à Cate Blanchett un magnifique rôle comme il le faisait autrefois pour celles qui étaient alors ses muses, Diane Keaton ou Mia Farrow. Cate Blanchett que l'on savait très bonne actrice montre ici une capacité à varier les émotions digne de Meryl Streep pour ne citer qu'un exemple contemporain. Jasmine qui était la femme d'un riche homme d'affaires de New York s'est brutalement retrouvée sans le sou quand celui-ci s'est révélé être un escroc. Au bout du rouleau, elle décide de retrouver sa jeune sœur Ginger (géniale Sally Hawkins déjà vue chez Mike Leigh) qu'elle avait délaissée pendant ses années de fortune, jugeant que sa simplicité et son franc parlé feraient tâche dans l'univers de strass dont elle rêvait depuis l'enfance. Fréquenter Ginger aurait été un retour en arrière lui rappelant des origines qu'elle voulait renier. Cet appel au secours est donc l'ultime humiliation pour Jasmine qui va bien devoir se frotter au quotidien de sa sœur qu'elle va progressivement tenter d'influencer dans le sens de son obsession de l'élévation sociale. Allen comme toujours à l'écriture de son scénario, joue habilement des flashbacks et de l'opposition de caractère entre les deux sœurs pour mettre en relief les contradictions qui minent Jasmine et délivrer quelques-unes des saynètes comiques dont il avait le secret au temps de sa splendeur. On sourit souvent à voir le ridicule de cette femme sophistiquée obligée de repousser les avances du dentiste chez lequel elle a trouvé un travail temporaire de secrétaire qu'elle juge dégradant mais on souffre aussi à voir sa tentative désespérée pour conquérir un jeune loup de la politique (Peter Sarsgaard, le Richard Burton du XXIème siècle) qui lui fait un moment entrevoir la possibilité de retrouver le faste envolé. Cate Blanchett à coup sûr candidate aux oscars 2014, donne vie à cette femme perdue qu'Allen, bizarrement assez pessimiste dans sa conclusion, laisse partir vers un avenir incertain. Tous les acteurs d'Alec Baldwin à Bobby Cannavale impeccable en amoureux transi de Ginger sont au diapason du blues de Jasmine. Woody Allen est de retour à 78 ans et c'est une bonne nouvelle.
    ghyom
    ghyom

    73 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2014
    J'ai beaucoup de mal à noter ce film. C'est sans doute pour ça que je ne le fais que maintenant. J'ai pris du recul, l'ai digéré, en ait discuté. Il y a quelque chose d'agaçant à ne pas voir Woody Allen revenir à son meilleur niveau. Il faut dire qu'il est agaçant à nous sortir 1 excellent film tout les 10 films (les 9 autres sont rarement mauvais mais assez oubliables). Et bien celui-là fait parti de ces 9 autres films, mais c'est plutôt le haut du panier de ces 9.
    En ressortant, c'était "mouais bof, Cate Blanchett est énorme mais je suis encore déçu". Avec du recul je me dis que si ce n'avait pas été Woody Allen, je n'aurais pas eu ces attentes et que j'aurais été finalement plutôt séduit par ce que je venais de voir. Alors ça ne mérite pas un "très bien", mais un "bien" n'est finalement pas usurpé.
    Dan S.
    Dan S.

    16 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2014
    Certainement pas le meilleur Woody Allen, on suit aisément le parcours désastreux de Jasmise.
    leochou
    leochou

    15 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Blue Jasmine est un drame savoureux intelligent écrit et mis en image. Cette histoire à tiroir, nous tient en haleine jusqu'à la fin, en nous dévoilant petit à petit les clés de l'intrigue et du personnage de Cate Blanchett qui est incroyable. Du très bon Woody Allen!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 février 2014
    J'ai pour ma part essayé une nouvelle fois de donner sa chance à un film de Woody Allen. Décidément, c'est toujours aussi ennuyeux. Plat, aux dialogues sans saveurs. Je penses que l'on ne m'y reprendra plus
    svtlben
    svtlben

    22 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Simplement un chef d'oeuvre de W. ALLEN avec des acteurs exceptionnels comme Cate Blanchett et Alec Baldwin, etc toute l équipe du film. Mention spéciale pour Cate qui est belle, élégante et talentueuse. Woody n a pas perdu son genie.
    Lujein Khelifa
    Lujein Khelifa

    18 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2014
    Une descente aux enfers délicieuse. Des folies de grandeurs perdues, assumées et un rêve de retrouver le grand standing maintenu en vie à grand renfort de pilules en tout genre. Un back & forth dans le temps à la C. Nolan. Une belle sœur working class qui fait de son mieux pour venir en aide. Où trouver du mauvais là dedans? Merci Woody, du Grand Art.
    Ju T
    Ju T

    108 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2014
    Pourtant pas forcement un fan absolu de Woody Allen, ce film m'a beaucoup plu. Cate Blanchett est vraiment excellente, peut être encore plus qu'à l'habitude. Le scénario est simple mais distrayant grâce à la qualité du jeu des acteurs et la pertinence du choix des scènes. Bien !
    xavierch
    xavierch

    45 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2014
    Cate Blanchett est une formidable actrice, à part ça, pas grand chose, car ce film n'est pas des plus passionnant, et on est vite lassé de l'attitude de diva de Jasmine.
    Mais par contre, il est vrai que les personnages de Jasmine et Hal sont assez symptomatique de la réussite dans la société actuelle basée sur le mensonge et la tromperie. Mais ça ne suffit pas pour en faire un bon film.
    Caroline Music
    Caroline Music

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2014
    Un casting impeccable (mention spéciale à Cate Blanchett) pour l'un des meilleurs Woody A. de ces 3 dernières années.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    102 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2014
    Alors que Cate Blanchett fait figure de favorite à l’Oscar de meilleure actrice pour son interprétation névrosée dans Blue Jasmine, retour nécessaire sur le dernier né de l’écurie Woody Allen. Les deux derniers succès du cinéaste ayant été encensés par le critique, Vicky Christina Barcelona et Minuit à Paris, Allen revient pourtant vers un procéder de création nettement plus terre à terre. Finit ici la visite guidée d’une capitale européenne en version coucherie entre amis, finit les tribulations d’un éternel mélancolique dans les bas-fonds d’un Paris imaginaire, place à la lourde descente de son nuage d’une femme d’homme d’affaire, d’une bourgeoise prétentieuse et orgueilleuse. Alors que le FBI saisit les biens, tous les biens du couple, le mari étant un escroc notoire de la place financière américaine, et alors que madame découvre l’infidélité perpétuelle du monsieur, voici le retour sur terre d’une névrosée.

    Woody Allen place cette fois-ci ses pions sur un échiquier très basique, celui de la comédie romantique traditionnelle dont il inverse les tendances. Tout commence bien pour la belle et finit dans l’incertitude la plus profonde. Forcée à s’exiler à San Francisco chez sa sœur adoptive, la blonde embourgeoisée de la place financière de New-York finit sa course dans un univers qui n’est pas le sien. Il s’agit là d’une réadaptation sociale, une remise à niveau dans la vie d’une privilégiée malhonnête, sous Xanax et en pleine désillusion. Pour bien définir son propos, le réalisateur fait usage de nombreux Flashbacks, de retour à cette vie rêvée alors que Cate Blanchett se heurte à la vie du bas peuple, sa sœur, ses conquêtes inégales et des gosses, bruyants, curieux. Un verre perpétuellement à la main, le belle ne semble pouvoir se défaire des souvenirs qui lui restent de sa vie passée.

    Si celle n’y est pas pour rien, dans ce qui lui arrive, elle ne lâche pourtant pas la bride à son obsession de retrouver un train de vie similaire. Inadaptée, elle parcourt maintenant la vie comme un zombie, une âme en peine à la recherche d’un bonheur perdu. Oui, admettons que dans le registre, Woody Allen sait y faire. Pour autant, Blue Jasmine n’est pas une œuvre fleuve, pas une comédie noire ou les personnages se croisent, s’aiment, se détestent. Non, il s’agit là, à regrets d’un One Girl Show, celui de l’actrice principale, Cate Blanchett, que l’on aura connu plus joviale. Enchaînant les séquences de biture, de crises d’angoisses, reste une femme qui soit bafouille soit s’exprime en langage hautain. La prestation est certes conscéquente, elle efface littéralement le reste de la distribution, mais est-elle l’une des meilleures de l’année précédente? J’en doute tant le registre de l’actrice est monotone.

    Une fois encore, Woody Allen démontre qu’il est capable de surfer sur tous les registres, pour autant qu’il y ait des histoires de fesses à raconter. Peut-importe le contexte, cette très belle fable sur la femme d’un homme emprisonné pour fraude, le rapprochement à la crise de 2008 est évident, n’est finalement crucial pour le réalisateur que son obsession pour les femmes, leurs histoires de cul, leurs sentiments et leurs trains de vie. Finissant par une fois encore parler toute seule, assise sur une banc public de Frisco, notre femme perdue n’aura démontrer qu’une chose, le voyeurisme du réalisateur, son attrait pour l’humour féminin tragi-comique. Que ceux qui aiment en profitent. Pour ma part, jamais une seule fois Woody Allen ne sera parvenu à me convaincre de la légitimité de ses œuvres du fait qu’une histoire comme celle-ci aura aisément pu être intégrée à une œuvre plus complexe, plus imposante. Film mineur qui possède toutefois une caractéristique majeure, son actrice principale dont on aime détester son ton snobinard, autant que la musique Jazzy qui nous casse les oreilles. 08/20
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 février 2014
    J'attendais tout autre. L'idée était bonne mais des scènes interminables et surtout quel message monsieur Allen voulait-il nous faire passer. Déçue
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 février 2014
    Je me suis un peu ennuyée, le scenario ne m'a pas emballée, j'ai trouvée l'histoire banale. La performance de Cate Blanchett est en revanche à souligner.
    Critik D
    Critik D

    145 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2014
    Je ne l'ai jamais caché, je déteste Woody Allen, bien souvent je ne comprend pas ses films. Toutefois, je m'attends toujours a une belle surprise comme pour Match Point que j'ai adoré. Pari réussi pour Blue Jasmine. J'ai adoré tout simplement, l'histoire, le(s) personnage(s), le casting. Tout est vraiment réuni pour plaire et passer un bon moment. On a un personnage, Jasmine, qui est bourrée d'angoisse, quitte une vie de prestige pour une vie de misère où elle doit travailler pour vivre, dire adieu au mondanité et qui nous transpose des fragments de son passé pour un final dont on se doute quelques minutes avant sa révélation. Le seul point négatif que j'y mettrais se tiendrait sur les flashbacks, on se perd pas mal entre passé et présent. Il aurait été judicieux de mieux les marquer selon moi. L'histoire est prenante et Jasmine a une personnalité très prononcé qui en fait sa force. Le casting est très bon, je regrette juste de l'avoir vu en VF car le doublage de Jasmine est génial je suis curieuse de savoir si le VO rend la même chose. Et j'ai le sentiment que c'est ce doublage qui m'a fait aimer Jasmine plus que Cate Blanchet. Je n'ose en dire plus car j'ai peur de trop en dévoiler même si en soit ce n'est pas trop gênant pour la compréhension sa ne va pas révéler l'intrigue mais sait-on jamais. En tout cas je vous le recommande vivement, j'ai passé un très bon moment et M. Allen me réserve parfois quelques surprises.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 février 2014
    A streetcar nammed Jasmine. Excellente Cate Blanchett qui tient le film. Mais j'ai souvent pensé à "Un tramway nommé désir" de Tennessee Williams dans tout le développement de l'histoire. On s'attend d'ailleurs, à la fin, à l'arrivée de l'ambulance
    - Pas mal de similitudes entre les personnages de Blanche et Jasmine ! Oui, oui, pour avoir trouvé même certaines expressions et quelques jeux.
    - Également entre Augie (le Julot - bon personnage - de la soeur de Jasmine) et Stanley (Marlon Brando) dans le film d'Elia Kazan, dans le genre brutasse viril-macho mais sensible.
    - Et aussi entre Ginger (soeur de Jasmine) et Stella (soeur de Blanche) dans le genre oie blanche soumise et dominée.
    - Idem pour le pote de Augie/ Stanley ringard qui débarque et qui flashe sur Jasmine/Blanche

    Synopsis de "Streetcar nammed Desire" (copié-collé d'AlloCiné) pour rappel :
    Après une longue séparation, Blanche Dubois vient rejoindre sa soeur, Stella, à La Nouvelle-Orléans. Celle-ci vit avec son mari, Stanley, ouvrier d'origine polonaise, dans le vieux quartier français. Ce dernier n'apprécie guère les manières distinguées de Blanche et cherche à savoir quel a été le véritable passé de sa belle-soeur.

    Petit détail amusant dans le Woody Allen : Sally Hawkins (qui joue Ginger la soeur de Jasmine) se prénommait Kate... dans le Woody Allen "Le rêve de Cassandre"

    Bravo à l'interprétation de Peter Sarsgaard (pourquoi cet acteur qui tourne autant n'a jamais eu de "grand" film ?

    Je n'ai jamais été un grand fan de Woodu Allen mais je me suis mis à découvrir sa filmographie pour pouvoir mieux juger... çà manque toujours de profondes créations et d'originalité en mise en scène.
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