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Alasky
350 abonnés
3 405 critiques
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2,5
Publiée le 3 juillet 2024
Sans queue ni tête c'est là un film confus et brouillon, que j'ai pu suivre en entier grâce au charisme de Kate Winslet et Harvey Keitel, grâce à la musique et aux décors qui sont top mais le scénario n'est pas des plus captivants.
En plein désert australien, l’histoire déroutante d’un désenvoûteur interprété par l’excellent Harvey Keitel, envouté par la lumineuse Kate Winslet. 3,25
Difficile de croire à un tel retournement de personnalité par le simple contact avec une sorte de chaman indien. Parlons plutôt d’ensorcèlement, de possession, d'emprise inexpliquée. Lorsqu'une jeune fille décide de tout plaquer pour un monde qu'elle ne connait même pas, qui plus est sous le joug d'une secte, il y a de quoi se faire du soucis. Ici commence la thérapie du retour à la raison selon P.J. Waters, spécialiste de la reprogrammation spirituelle. Drôle de spécialité au passage, mais il en faut. La preuve en est. Mais chose à priori inédite, ce dernier succombe au charme de sa jeune protégée. Rien d'étonnant si l'on fait l'état des lieux. Le dèsenvoûteur envoûtè! D'une sorte d'exorcisme passif, Holy Smoke se métamorphose peu à peu en une curieuse romance, non gênée par la barrière de l'âge. Cinéma de la scène australienne de 1998, explorant une certaine révolte féminine, un nouvel horizon de la marge sociétale. On y ressent le masochisme sentimentale de deux êtres fondamentalement différents et non prédestinés à se retrouver ensemble. C'est une relation déroutante. L'image de Kate Winslet nue en plein désert australien est une représentation explicite de ce film. Une création originale et complexe qui brise les codes avec un certain brio. A découvrir. 3/5
L'idée de départ est originale, il fallait y penser... Mais en lisant le résumé je n'imaginais pas à quel point l'histoire serait axée sur la manipulation et la perversité, les personnages en sont dérangeants (dérangés aussi !) mais chapeau aux acteurs qui sont vraiment excellents ! On est mal à l'aise quasiment de bout en bout -c'est ce qui rend ce film inattendu et intéressant- mais on a envie de le voir jusqu'à la fin malgré tout. Très cynique aussi sur notre "spiritualité" -amateurs de bons sentiments s'abstenir- mais j'ai passé un très bon moment ! Malgré tout je ne mets "que" 3.5 à cause du malaise ressenti et qui selon moi aurait pu être moins prononcé -et donc le visionnage du film plus agréable- si certaines scènes/dialogues avaient été plus finement réalisés !
Avec deux très bons acteurs et un très bon sujet, un film qui avait du potentiel. Hélas, tout ceci est gâché après 3/4 d'heure de film où le sujet du déconditionnement est expédié en une demi heure à peine, reste alors à meubler 1 h de film et là on tombe dans le grotesque et le vulgaire de scènes totalement inutiles et ineptes. Dites-moi quand même quelle mère serait assez dingue pour laisser sa fille déboussolée s'enfermer 3 jours avec un inconnu dans une cabane du bush australien ?!! Et comment un mec qui a effectué plus d'une centaine de déconditionnements se fait démolir et humilier en un clin d'oeil par une gamine, même si elle est belle comme Kate W?!! La fin du film me laisse une sensation d'écoeurement
Franchement cette séance de désenvoûtement se résume à la rencontre d'une jeune fille paumée et d'un mec de 40 ans qui pourrait être son père et qui sous prétexte de la protéger devient amoureux d'elle. L'histoire est on ne peut plus simple. Le tout dans un environnement plutôt agréable avec de beaux paysages australiens. Les scènes en tête à tête sont magnifiques et émouvantes surtout dans la deuxième partie mais le reste créée un déséquilibre navrant qui nuit véritablement à l'ensemble alors que plus on approche de la fin plus le film devient véritablement séduisant et beau. Peut être que le feu sacré a fini par s'allumer.......
Je découvre peu à peu la filmographie de Jane Campion, et il m'est toujours difficile de m'en faire une idée précise. D'autant que si « Holy Smoke » est peut-être l'une de ses œuvres les moins personnelles, c'est aussi l'une de celles que j'ai préféré. La dernière partie a beau être nettement inférieure et le voyage métaphysique en Inde légèrement fumeux, il y a quand même quelque chose d'étonnamment vivant, intense, presque « spectaculaire » (notamment dans les décors) chez la réalisatrice, avec certes un rythme parfois plus lent, plus contemplatif, mais qu'elle compense par un sens des dialogues et des situations proche du brillant. Ça détonne, ça hurle même à plusieurs reprises, mais cela est souvent au service d'un propos, d'une vision, à l'image d'un duo Kate Winslet (quelle actrice!) - Harvey Keitel donnant beaucoup de leur personne. Pas forcément évident à critiquer, voilà un film qui, s'il ne plaira pas à tout le monde, a le grand mérite de ne pas laisser indifférent, surprendre et offrir quelques scènes marquantes : c'est suffisamment rare pour être souligné.
Ce film m'avait fait forte impression quand je l'avais vu en 1999. Mais en le revoyant 16 ans après sa sortie, je l'ai trouve moins "percutant". Il reste tout de même un film très intéressant sur les gourous et la lutte pour les anciens adeptes.
Ce film montre les schémas de pensées des victimes des gourous et une méthode pour les en libérer. Il est dommage que vers la fin, le film devienne farfelu et non crédible.
Ruth est une jeune Australienne. Après un voyage en Inde, elle est bouleversée par un gourou. Sa famille est inquiète et propose à un Américain de la ramener à une pensée plus occidentale.
Un film OVNI dans ce que je connais de la réalisatrice. Elle évoque la spiritualité sans donner de jugements pour l’hindouisme ou les religions occidentales. , l’Américain chargé de la désenvoutement, est pris au piège de la passion qu’il ressent pour Ruth. Au final, celui qui manipule se fait manipuler.
Il m’a déstabilisé, c’est un film étrange, je ne reconnaissais pas la touche Campion. Je n’ai pas réussi à accrocher.
Un seul mot me vient à l'esprit "étrange". Dès le départ, je pensais voir un film traitant des méfaits des sectes et de tout le travail de déprogrammation. C'est le cas pendant la première partie du film, je n'appréciais pas P.J. Waters qui dès le départ part gagnant et trop confiant. Et en un quart de seconde, on part dans un délire totalement déconnecté de la réalité mais qui aide toutefois Ruth à sortir de son endoctrinement. La réalisation en elle même est intéressante, elle m'a paru tout à fait à l'image des films australiens. Quelques plans et séquences intéressants, une musique qui colle parfaitement à l'univers du film. Un scénario bien construit, même si je me suis personnellement perdue à partir du moment où Ruth commence à manipuler P.J., on ne sait plus qui joue, qui ment et qui est sérieux. Le casting est convaincant, je n'ai pas eu le sentiment qu'Harvey Keitel ou Kate Winslet nous prouvaient quoique ce soit en revanche il rajoute un bon film de plus à leur filmographie. Leur duo est très convaincant et intéressant. J'ai trouvé que les autres personnages se présentaient comme des clichés de la population australienne (peut être à tord). Quoiqu'il en soit et quoiqu'on en dise, Jane Campion d'une manière qui me semble peu orthodoxe et un peu éloigné de la réalité arrive toutefois à transmettre son message et sa morale sur les méfaits de l’endoctrinement dans une secte et les dangers à vie qu'ils peuvent susciter (on en est jamais réellement guéri). Je pense même que sa serait un très bon support pour les milieux scolaires. Si vous ne l'avez pas vu, n'hésitez pas c'est un très bon film sachez juste qu'il faut bien suivre et qu'il va aller à l'encontre de vos représentations.
C'est souvent comme ça avec Jane Campion : des scènes sans intérêt ou même carrément ratées viennent gâcher le plaisir qu'on peut ressentir à d'autres scènes, totalement réussies.