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    Grand Central
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    278 critiques spectateurs

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    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2013
    Un grand merci à Rebecca Zlotowski d'offrir au cinéma contemporain une histoire d'amour qui ne soit ni « cucul à l'eau de rose à tendance beauf bling-bling » (tendance américaine et parfois française) ni « hyper cérébrale prétentieuse à tendance bobo pseudo-intello » (tendance franco française). Juste une histoire d'amour simple (un mec qui s'éprend d'une femme bientôt mariée), portée par deux excellents acteurs et surtout dans un contexte particulièrement original, celui d'une centrale nucléaire. Car toute la difficulté était là, réussir cet exercice dans un décor aussi sinistre. C'est réussi. La réalisatrice apporte également une juste touche sociale sans surcharger son projet originel et s'appuie sur des seconds rôles très bons (dont Denis Ménochet et Olivier Gourmet). Mettons juste un bémol sur 1 ou 2 scènes en trop (le truc avec la pomme par ex, image pas forcément utile, on a assez saisi l'histoire), mais c'est globalement un bon film.
    Lorry-James
    Lorry-James

    10 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2013
    "L’Amour à forte dose"

    Après avoir dirigé Léa Seydoux dans Belle Épine, la réalisatrice Rebecca Zlotowski est revenue 3 ans après au Festival de Cannes pour dévoiler son nouveau film intitulé Grand Central. Présenté dans la catégorie Un certain regard (comme The Bling Ring), le film a été primé du Prix François-Chalais.

    Crise économique, chômage, galères… des mots qui nous semblent de plus en plus utilisés aujourd’hui. Combler les fins de mois difficiles en enchaînant les petits boulots sans avenir, voila ce à quoi est cantonné Gary (Tahar Rahim) avant de trouver son dernier recours : un job dans une centrale nucléaire. Une contradiction s’établit alors, le seul moyen qu’il a trouvé pour survivre est de travailler dans ce lieu potentiellement dangereux car on peut être à tout moment en contact avec les radiations. Garder un œil sur le dosimètre s’avère être primordial.

    S’il y a bien une chose à laquelle Gary ne s’attendait pas, c’est de faire la rencontre de Karole (Léa Seydoux), jeune femme sexy aux allures de cow-girl. Une romance sur fond de centrale nucléaire, le lieu pouvait sembler atypique, mais c’est précisément à ce moment là que ce choix prend tout son sens. Les radiations viennent vers vous, sans prévenir, vous possède et vous absorbe tout comme l’idylle entre nos deux protagonistes, à la fois passionnée et charnelle. Malgré tout il s’agit d’un amour interdit : Karole s’apprête à épouser Toni (Denis Ménochet) et persévérer dans cette relation les mettrait en danger, un danger que Gary encourt tous les jours en travaillant dans cette centrale.

    Rebecca Zlotowski vient de nous prouver que l’amour est aussi fort qu’une dose de radiations : ça nous attaque sans notre consentement, ça nous colle à la peau et on a peau frotter et essayer de passer à autre chose, il n’en est rien car cette présence est déjà là, et si forte qu’elle exerce une force qui nous marque à jamais. En plus d'impeccablement diriger ses comédiens, la réalisatrice emploie une mise en scène nerveuse qui laisse planer une tension palpable, une tension rappelée par les sirènes de la centrale qui nous semble alors tels les battements des cœurs de nos personnages. Enfin, on peut voir lors d’une scène Léa Seydoux laisser s’échapper une pomme qui finit dans un ruisselet : cette pomme c’est Tahar Rahim non pas recouvert d’eau mais contaminé par les radiations et l’amour et qui se retrouve alors délaissé lorsque Karole retourne voir Toni. Mais le fruit peut également symboliser tous ces ces techniciens du nucléaires, ces hommes et ses femmes qui se mettent en danger et qui peuvent à tout moment y laisser la vie en se laissant emporter par le travail. A travers son second film Rebecca Zlotowski fait preuve d’une grande subtilité, si ce n’est d’ingéniosité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Super film de A à ..... Y.
    Pas de fin, quel dommage !
    Parfois c'est bien sympa d'avoir du mystère à la fin d'un film, mais là il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de fort, alors j'ai été terriblement déçue.
    A part ça, on passe un très bon moment, avec beaucoup de véracité et des acteurs très convaincants.
    La musique de fond reprend souvent les bruits de la centrale nucléaire, ça donne un effet assez oppressant et touchant.
    A voir , sincèrement.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Je ne peux m'empêcher d'être déçu à la sortie de ce film. Pourtant, le talent de la réalisatrice Rebecca Ziotowski irradie dans cette production. Entre la bande-son (musiques électroniques hypnotiques et obsessionnelles) parfaitement accordée à l'image et la photographie magnifique (des couleurs éthérées), elle nous installe bien confortablement dans l'atmosphère voulue. On sent bien grâce à ces acrobaties de réalisateur le parallèle constant entre l'histoire d'amour et la centrale nucléaire, la passion amoureuse interdite et la menace invisible, indolore et inodore du nucléaire. Le casting est à la hauteur de l'ambition du film. Tahar Rahim continue de bluffer par son ambivalence, tandis que Léa Seydoux éblouit par sa sensualité (même si je reste un peu sur ma faim concernant cette dernière, peut-être en raison de son rôle, finalement plutôt en retrait) Le problème, c'est qu'on attendait une romance radioactive. Une histoire d'amour intense. Pas qu'une passion charnelle. Certes, on comprend que la réalisatrice ait préféré faire dans l'ellipse pour mieux faire ressortir le côté passionnel, immédiat, spontané de l'amour entre Gary et Elise. Mais cela rend les personnages, et leur histoire, assez peu emphatique au final. A mon grand regret. La scène finale permet de finir sur une très bonne note, et résume assez bien l'étendue du talent de Ziotowski.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Le cadre ne fait certainement pas rêver mais les acteurs ont le mérite de jouer juste et l'histoire n'est pas trop mauvaise.
    Benoit S.
    Benoit S.

    9 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    de bons acteurs et une tension dans ce film! le nucléaire fait autant de ravages que l'amour...
    MissCinéphile
    MissCinéphile

    27 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Passé une première partie intéressante (l'arrivée des gars dans la centrale), le film ne parvient malheureusement jamais à éveiller suffisamment l'attention. Les comédiens sont bons, mais les scènes sont bien trop souvent "hachées", brutalement interrompues voire collées les unes aux autres sans grand souci de "cohérence" En outre, moi qui m'attendais à des confrontations et des larmes, j'ai été déçue. Pourtant, il y avait là matière à réaliser un beau drame déchirant.
    Néanmoins, j'apprécie toujours autant Tahar Rahim.
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Si l’on ne doit trouver qu’une qualité à ce film c’est l’originalité de son sujet où plutôt du lieu et des personnages parmi lesquels l’intrigue se déroule : une centrale nucléaire et des prestataires chargés de la décontaminer. Je ne me souviens pas avoir jamais vu un film qui prenait place dans cet univers, qui est dans la réalité un milieu très fermé, très sécurisé, sujet de nombreux fantasmes pleins d’inquiétudes. La réalisatrice se sert de la dangerosité, réelle, de cet endroit pour ceux qui y travaillent et en fait un parallèle malin avec un triangle amoureux dont on pressent qu’il va mal finir. C’est aussi une évocation de l’exploitation, tue, d’hommes et de femmes sans qualification qui sont utilisés par des sociétés de prestations pour procéder aux nettoyages d’endroits contaminés, ainsi exposés à des doses de radiations et ce pour des rémunérations somme toute dérisoires au vue des risques. L’univers qui est décrit finit d’ailleurs pas plus intéresser le spectateur que le triangle amoureux et la première partie du film est donc plus passionnante. L’histoire d’amour en devient presque anecdotique et sa conclusion, comme celle du film d’ailleurs, souffre de ne pas arriver à donner une fin un peu achevée. Du coup la très bonne impression que le film nous avait fait est un peu gâchée par cette fin un peu insuffisante. Cela dit, l’intrigue et la très bonne interprétation globale fait de film une très bonne œuvre sur un sujet rare. À voir sans hésitation ne serait-ce que pour ce sujet inédit.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Le film de Rebecca Zlotowski a exactement les mêmes défauts et les mêmes qualités que celui d'un autre jeune dame du cinéma français, sorti en même temps (Une place sur la terre): de l'ambition, un bon sujet, une idée forte au départ, mais.... un manque de perspectives, un scénario qui se barre en couilles. Au fond, c'est peut être ça qui manque le plus au cinéma français: des scénaristes! c'est un métier! Imaginons que ce soit un scénariste US qui se soit emparé du sujet (les intérimaires du nucléaire). Il aurait fait un truc carré autour d'une thèse sociologico -politico -écologique qui nous aurait tenu en haleine pendant deux heures et demi, alors que la petite heure et demi de Grand Central nous emble bien longue.

    Ce qui est intéressant, c'est le documentaire. Presqu'aussi bien qu'une soirée d'Arte! Les intérimaires, ce sont les prolos du nucléaire, là où les mecs de l'EDF sont les seigneurs. Ils font les basses besognes, nettoyage, entretien, remplacement d'une pièce manquante en zone rouge, s'ils atteignent la dose maximum de radiations autorisée, on les envoie finir leur contrat en zone protégée, et basta. Le problème, c'est que ce sont des gens peu qualifiés, voire peu fufutes, que leur formation à la sécurité est minimum, alors qu'ils travaillent dans des conditions où la moindre erreur peut être fatale, pour l'ouvrier, et pour son groupe. L'excellentissime Olivier Gourmet joue Gilles, le chef d'équipe paternel qui surveille ses zozos comme du lait sur le feu, les engueule, les bouscule. Une contamination accidentelle -un bac de déchets qui se renverse, et c'est la longue douche avec brossage de tout le corps, tonte éventuelle des cheveux.

    Gary se fait embaucher après avoir enchaîné toutes sortes de petits boulots et s'être brouillé avec sa famille. C'est un bon gars, honnête, pas bagarreur. Tahar Rahim est l'acteur le plus remarquablement inexpressif de tout le cinéma français, mais dans le rôle de Gary, qui ne doit pas avoir grand chose dans la boîte crânienne, il est plutôt bien. Dans son équipe il y a Toni (excellent Denis Menochet), et Toni a une compagne, Karole, une petite allumeuse en short et débardeur, et à laquelle Gary va résister..... cinq secondes. Léa Seydoux, naturellement dénudée, y a pas de mal à se faire du bien, a été mieux employée. Elle pleurniche beaucoup, dans cette affaire. Il est vrai que c'est toujours embêtant de gérer deux mecs à la fois. Et alors? Alors rien. A part les opérations dans les centrales et les parties de papattes en l'air dans la jolie campagne du Tricastin, l'été, Zlotowski filme beaucoup ces hommes entre eux -bouffes, bières, déconnes dans un bistrot où on s'amuse à monter un de ces diaboliques taureaux mécaniques, mais connait elle vraiment le milieu ouvrier? On peut en douter. En tous cas, son œil est (peut être involontairement) méprisant. Ce qu'elle rattrape avec un fin ridiculement esthétique (et toc): une pomme rouge qui roule dans une rigole, la croupe de deux chevaux sortis d'on ne sait où....

    On peut voir, on peut éviter, on peut attendre la soirée d'Arte sur les travailleurs intérimaires dans le nucléaire....
    Benjamin L
    Benjamin L

    15 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Le premier mot qui me vient à l'esprit après le visionnage de ce film est... Dommage. Malgré une atmosphère lourde, pesante et donc prenante, résultat d'une belle maîtrise technique en terme de réalisation ainsi que d'une interprétation remarquable des 4 acteurs principaux (Tahar Rahim, Denis Menochet, Olivier Gourmet et Léa Seydoux), le scénario manque de substance. On reste sur notre fin, les relations entre les personnages n'étant à mon sens pas assez approfondies,notamment dans le trio Rahim/Ménochet/Seydoux... Un film peu frustrant donc, malgré des qualités indéniables..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un film simple, qui nous montre à la fois une histoire banale mais à la fois on y découvre un tas de choses méconnues.
    Les acteurs sont bons...
    Je devrais le revoir, vu au festival de Cannes, c'est le seul film qui m'a marqué avec "Le passé" (ayant vu 4 autres films assez décevant)... sorti de son contexte il se peut que je sois moins enthousiaste face à GRAND CENTRAL
    Frédéric Mettetal
    Frédéric Mettetal

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2013
    Superbe jeu d'acteur malgré un scénario un peu mou
    PetiteCerise
    PetiteCerise

    11 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    La réalisatrice est prometteuse, mais le scénario est au final assez faible. Le film ne "prend" pas. Le thème est intéressant. L'amour y est traité d'une manière assez commune et désabusée. Pas mal sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2013
    Avec Grand Central, Rebecca Zlotowski nous raconte une histoire d'amour passionnelle ayant pour toile de fond une centrale nucléaire et les Hommes qui y travaillent. Si la vision sociale et la romance ne s’imbriquent pas toujours très bien, l'une restant tout au long du film nettement en retrait par rapport à l'autre, Grand Central reste néanmoins une œuvre forte et pénétrante.

    La chronique sociale pétrie de convictions de ce lumpen-prolétariat de centrale nucléaire est très réussie, presque documentaire par moment et littéralement passionnante. Ces hommes et ces femmes travaillent dans les centrales, au plus près des réacteurs et effectuent les tâches jugées trop dangereuses pour les agents EDF. Ce sont des personnes issues de milieux extrêmement modestes, gens du voyages plus ou moins sédentarisés pour certains, jeunes sans qualification et sans attache pour d'autres. On les voit immédiatement comme les mineurs du XXIème siècle; ils vivent et travaillent ici et aujourd'hui et on ne les connaît pas. A d'autres moments, saisissant d'autres occasions d'emploi, ils font les cueillettes dans le sud ou en Espagne. Des tomates ou autres. "Des tomates CERISES !" précise d'ailleurs un jeune personnage, comme si ça changeait quelque chose. Les contrats dans les centrales leur permettent de monnayer au mieux leur absence totale de qualifications. "La première année du CAP. Enfin, plutôt les premiers mois" pour le héros. Et sans doute comme pour la mine autrefois, le métier se paie au prix de la santé, aussi dangereux qu'asservissant, mais presque paradoxalement, il est source de fierté, d'appartenance sociale et de solidarité. Ces êtres malmenés, qui mettent leur vie dans la balance et ressentent au quotidien le poids insupportable de la peur, sont aussi fiers d'être ceux qui affrontent les radiations "pour apporter la lumière."
    Les images de la centrale nimbée de bleu électrique et des sas de décontamination sont aussi belles que saisissantes. La scène où une des femmes a le crâne rasé pour cause de compteur Geiger qui s'affole est peut-être l'une des plus fortes du film.

    Mais à côté de cette restitution très forte, l'histoire d'amour manque un peu de relief.
    Rebecca Zlotowski place les rencontres du couple adultère formé par Tahar Rahim et Léa Seydoux dans le plus bel environnement de verdure qui puisse s'imaginer: les bords d'une rivière exultant au cœur de l'été. Comme si avec l'amour, la nature gagnait pour quelques heures la bataille face à l'industrie au masque froid. Ce contraste vraiment réussi m'a rappelé les vers du Dormeur du Val de Rimbaud, où de la même façon, la plus douce des campagnes voisine avec la mort.
    "Pâle dans son lit vert où la lumière pleut."

    Peut-être par crainte d'en faire trop, la réalisatrice reste très discrète sur cette passion, n'en expliquant pas vraiment les motivations, n'en exposant qu'à peine les méandres. Cette discrétion, cette pudeur presque, nuisent à l'intensité de ce qui se voudrait comme une grande passion amoureuse et qui, malgré le charme des comédiens, reste une évocation à l'aquarelle.

    Tahar Rahim, qui m'avait déjà convaincu dans Le passé de Farhadi, est sauvage et profond.
    Léa Seydoux, dont le personnage est nettement en retrait, est quant à elle aussi à l'aise et aussi crédible dans un campement de caravanes que dans les rues du XVIème arrondissement.

    De par son approche sociale originale et percutante, Grand Central est un beau film, qui aurait mérité un grand mélo. Dommage que Rebecca Zlotowski n'ait pas osé...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Une petite histoire avec le sujet sensible du nucléaire en toile de fond. Intéressant et très bien joué. A voir.
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