Grosse déception: ça paraissait séduisant sur le papier mais la façon de filmer et la direction d'acteur rendent ce film ennuyeux et les personnages indifférents, voire incompréhensibles.
Les critiques de la presse m'ont donné envie de voir le film. Le casting principal est intéressant et convaincant. Toutefois, la réalisation ne m'a pas convaincu. C'est trop peu rythmé et trop décousu pour rester accrocher à son siège. Conclusion: je ne suis pas convaincu...
La partie centrale nucléaire est intéressante et même utile. Par contre le parallèle avec l'histoire d'amour ne fonctionne pas. A ne pas vouloir choisir entre les deux on empêche le film d'avoir un "coeur". La musique est volontairement désagréable, à l'image d'un film qui se veut à thèse et en oublie l'émotion.
Encore une discordance entre les critiques pro. et les spectateurs ! Actuellement 1 étoile mais je pense que l'écart va se creuser. Il faudra bien, un jour qu'on essaie d'expliquer cette différence. Pour moi c'est du télé film.....Histoire simple, sentiments caricaturaux des personnages, documentaire sur les centrales nucléaires naïf utilisation de toutes les qualités de Léa Seydoux....,
Un peu déçu même si le film est loin d être mauvais. Je m attendais a quelque chose de plus puissant, qui me prendrait plus aux tripes et finalement c est un peu trop plat et monotone malgré les bonnes interprétations des premiers (Tahar Rahim, comme d hab) et seconds rôles ( olivier Gourmet, comme d hab!). D ailleurs, je trouvé que c est l unique point fort qui peine à intéresser par son manque de rebondissements marquants. Pourtant, je m attendais à sentir monter la pression du job lorsque les alarmes retentissaient, en vain! Du coup, le film manque d impact émotionnel et se concentre essentiellement sur les rapports entre ses employés du nucléaire mais sans le développement suffisant pour rendre les personnages attachants et qu on s inquiète pour eux. Un film fade en gros.
L'audacieuse Rebecca Zlotowski réalise une prouesse cinématographique encore jamais vue : situer une partie de son film dans une centrale nucléaire (autrichienne à l'arrêt) afin d'y poser une romance et accessoirement montrer le dur labeur de jeunes ouvriers. Malheureusement, la jeune réalisatrice démarre trop mollement son scénario et, de facto, ennuie assez ferme le spectateur pendant la première moitié de son film, avant que l'intérêt ne soit enfin suscité. Mais là encore, son long-métrage déçoit tant la bluette entre Léa Seydoux et Tahar Rahim traîne en longueur et occupe l'espace temps de manière déraisonnable. Un espace temps qui aurait dû plutôt servir à amener la réalisatrice à s'intéresser beaucoup plus aux travailleurs qu'elle expose superficiellement... aux radiations... et nous avec! Ou comment saborder soi-même une oeuvre originale et créative en la rendant ennuyeuse et superficielle. Quel gâchis quand même!
Amateur de film d'auteur et de cinéma français, n'en déplaise à certains pisse-froids de ce site, (certainement ignorants pour affirmer que le cinéma français est mauvais), celui-ci est effectivement pour moi une ratade pour de multiples raisons. Si l'on enlève le lieu, la centrale de Tricastin, il ne reste de l'intrigue qu'une ébauche de rapport à l'amour bien pauvre pour capter l'attention. La direction d'acteurs, plus maladroite que minimaliste, rend la dramaturgie bien terne et ennuyeuse et la fin sent le manque d'inspiration fragrant. Il est temps que Rebecca Zlotowski nous offre un film qui ne ressemble plus à un premier film dont on a envie d'excuser les maladresses. Je suis certain qu'elle en est capable...
Ça se touche pour on ne sait quelle raison, pas étonnant, on est dans le cinéma français. La réalisatrice veut raconter quoi là ? C'est une histoire d'amour des plus banales (en plus d'être difficilement crédible aux yeux du spectateur), seule originalité, on a un parallèle avec la central nucléaire où le personnage de Tahar Rahim travaille. Le plaisir charnel est ici personnifié par la "dose", la dose de radiation devient la dose de libido. Belle idée mais c'est la seule et tout le reste est assez représentatif du cinéma d'auteur français, privilégier les idées intellectuelles, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, aux détriments de la narration et des personnages. Le film n'est pas con, il y a des idées plutôt intelligentes mais il y en a marre de voir des films qui sont dans l'autosatisfactions, le cinéma n'est pas fait pour prouver quelque chose à soi-même où aux autres, c'est fait pour raconter une histoire qui fasse vibrer le spectateur, histoire d'avoir sa dose, c'est pas le cas ici.
Grand Central, c'est un super décor (peu exploité), de belles images, de bons acteurs et une BO exceptionnelle ! Pourtant Grand Central est 1h35 d'ennui faute d'un scénario conséquent. C'est assez creux. Le film ne trouve jamais quelle direction prendre, quel sujet traité. Tout devient assez superficiel (notamment cette histoire d'amour sans saveur qui ne donne aucun relief au final). Dommage !
Pour, un côté documentaire, dans la manière de filmer aussi, un peu à la Pialat, de la population qui vit et travaille dans et près d’une centrale nucléaire, avec le sentiment de monde clos et à part. En cela c’est un peu un docu societal. Toujours Pour, la présence de Léa Seydoux, la bobo du cinéma français mais déjà une grande star et qui a toujours une présence magnétique et sensuelle à l’ecran même si là son nom à l’affiche sert plus de caution et d’attrait médiatique plutôt que de performance talentueuse d’actrice. Contre Tahar Rahim qui semble toujours jouer le même rôle dans chacun de ses films et qui est plus surcote et bancable à la mode que l’acteur de sa génération. Enfin, il faudrait qu’il y ait une histoire à part une situation banale d’adultère et que l’on ne s’ennuie pas dans ce film qui contribue à faire fuir des salles les spectateurs face à un certain cinéma français dit d’auteur et apprécié d’une minorité d’intellos élitistes.
Rapide, sans trop d'histoire, sympathique mais un peu ennuyeux... Si vous ne l'avez pas vu, vous ne ratez rien appart les seins nus de Léa Seydoux... Donc à voir! (Pas le film)
"Grand Central" part d'une très bonne idée : montrer le quotidien des prestataires utilisés pendant les arrêts de tranche des centrales nucléaires. Des personnes avec peu de qualifications, qui acceptent de suivre des formations et d'effectuer des travaux souvent ingrats, sous rayonnement ionisants. Et qui se retrouvent tous ensemble dans leur camp de caravanes aux abords du site. Un univers intéressant, qui plus est montré avec pertinence. C'est anxiogène quand il faut, pour souligner la dangerosité de certains travaux, et le stress permanent de devoir limiter sa dose radiologique absorbée, afin de rester sous les limites règlementaires. Sans quoi c'est le chômage technique. Sauf que voilà, c'est un film français et il fallait une histoire de fesse pour meubler, avec son quota de nudité pour attirer le chaland. Et là, double pénalité. D'une part, l'histoire en question est loin d'être palpitante. On parle de batifolage dans les prés, qui seront plus ou moins justifiés par la suite. D'autre part, c'est Léa Seydoux qui s'y colle. Actrice qui m'insupporte très rapidement (avis purement personnel). D'autant plus qu'ils lui ont mis des mini-shorts et une coupe garçonne pour faire "fille populaire"... alors qu'elle a régulièrement une élocution beaucoup trop lustrée pour une ouvrière. Dommage, cette intrigue vient phagocyter un film qui avait une bonne ambiance. Entre la camaraderie des travailleurs à grande gueule (Tahar Rahim, Denis Ménochet, Olivier Gourmet). Et la pression régulière qu'ils subissent. Par ailleurs, techniquement cela tient plutôt bien la route pour un film grand public. Je passe sur le fait que l'on nous fasse croire que l'action se déroule à Cruas, alors que le film a été tourné en Autriche. Dans une centrale bouillante terminée mais jamais démarrée. Je passe sur quelques situations qui paraissent très peu probables et qui verraient l'expulsion immédiate des travailleurs, avec poursuites contre leur employeur.
Le cadre de l’histoire est original et nous plonge dans la réalité sordide et peu connue de ceux qui servent de « chair à canon » à la filière nucléaire contemporaine ; quant à la métaphore entre la passion amoureuse et l’irradiation qui contamine le héros, elle possède un beau pouvoir d’évocation. Le film pourrait ainsi se situer à mi-chemin entre la chronique sociale, le mélodrame et le conte fantastique, à la manière du génial « Trois huit » de Philippe Le Guay. Malheureusement, toutes ces belles intentions sont ruinées par la mise en œuvre de Zlotowski, qui manque cruellement de tenue et de souffle. Piètre réalisatrice du surfait et poussif « Belle épine », l’apprentie-cinéaste plombe le film d’une mise en scène pataude et disgracieuse, incapable de filmer ce qui se passe entre ses comédiens (la séquence du « coup de foudre », dans la voiture en est l’exemple parfait : tous les plans sonnent faux et le côté artificiel du filmage surcharge la scène d’un signifiant dont on se serrait bien passé). Comble de notre malheur, Zlotowski n’est pas meilleure en direction d’acteur : elle cantonne pour la millième fois Seydoux à une indolence un peu rêche, Rahim est ectoplasmique et Gourmet en roue libre. Bref, malgré ses bonnes idées et son cadre très évocateur, le projet est torpillé par sa réalisatrice.