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Un visiteur
0,5
Publiée le 31 août 2013
Grand central = (le salaire de la peur) plus (Mud) plus (L'inconnu du lac).... Même si c'est bien écrit, bien joué, bien mis en scène, ce film est loin d'être un inoubliable chef d'œuvre.
D'un ennuis certain. Ressemble plus a un documentaire sur le milieu du nucleaire avec une vague histoire d'amour en fond... Belle prestation de Tahar Rahim.... Mais Lea Seydoux....pas vraiment convaincu. Surement pas mise en avant par cette histoire balante.
Un très bon film, très prenant et à la fois sulfureux et réaliste. Rien à redire sur l'ensemble des acteurs qui portent le film, on les sent tous à l'aise et convaincant dans le registre social que propose le film. Alors oui ce n'est pas très originale, oui le sujet aurait put être un téléfilm, mais l'équipe du film a su transmettre une ambiance particulière et très cinéphilique ( dans le sens ou les enjeux du récit renvoient à de grands enjeux de cinéma malgré un environnement simple réaliste). Dans la continuité de son "Jimmy Rivière" la réalisatrice nous propose un beau film social enivrant qui ne révolutionne pas le genre mais qui fonctionne grâce à son sujet ( les prolos du nucléaire) et sa troupe d'acteur qui investit. Si vous avez aimé ce film je vous conseille un film Marocain ( chose rare) : "Sur la planche" sortit en 2010.
Film assez intéressant sur des intérimaires dans le milieu nucléaire (le travail très pénible et dangereux, leur logement dans des caravanes, leur vie intime...). Ce n'est pas bouleversant comme film, loin de là, mais cela se laisse regarder. Toutefois, quand arrive la fin, j'ai trouvé que le film était complètement inabouti, qu'il reste encore des choses à dire, à raconter. Dommage.
Un film qui veut ou qui semble mélanger documentaire et romance. MAis l'alchimie des deux protagonistes, a du mal à etre vraiment convainquante. L'histoire est interessante et aurait pu être émouvante, percutante à souhait. MAis l'on sent le surjeu, la surenchère. Rendant l'ensemble un peu trop faux pour que le spectateur ne soit vraiment touché. LEs acteurs sont pourtant (pour la majorité bon) et les scènes, mélangeant les problèmes de la vie et cette romance interdite. Intéressante. MAis l'on a du mal à y croire et du coup cela rend l'ensemble peu crédible. ALors que le réalisateur avait les cartes en main pour qu'un maximum de ce qu'il veut nous montrer, soit crédible. LA réalisation, visuellement ; est correct ; mais le jeu de chacun ; jouant un rôle important sur l'histoire et son déroulement. Laisse perplexe. Du coup, l'ennuit nous gagne parfois et l'on est pas mécontent quant le générique arrive (d'autant que les surprises ne sont pas spécialement au rendez vous. Ou alors vu dans la BA, et si ce n'est pas le cas ; généralement prévisible). Une bonne idée donc, qui amené une production original ; sortant des sentiers actuels. MAis dont la mayonnaise, a beaucoup de mal à prendre ; si l'on tente d'ajouter le coté "dramatique" (de la chose), à la romance interdite. Il y avait de quoi, mieux faire. Dommage.
Le film social à la française, on aime ou en aime pas..... Celui ci dans un scénario assez dénudé (souvent comme dans le film social à la française), à le mérite de nous faire vivre avec des intérimaires des centrales nucléaires..... Et ce n'est guère rassurant, notamment au niveau des radiations reçues accidentellement ... J'espère que ceci n'est que fiction.... Le film superpose une histoire d'amour qui devient particulièrement émotionnelle en fin de film...... Léa Seydoux, Tahar Rahim (surtout) sont plutôt percutants dans leurs jeux d'acteurs.... La bande son est assez travaillée dans une musique assez moderniste (angoisse des centrales nucléaires oblige). Si vous aimez le style dénudé et réaliste, très concret, le film risque de vous plaire, si vous aimez les grandes romances en technicolor, changez plutôt de trottoir......
Le couple qui sert de fil rouge à l'intrigue de Tahar Rahim et Léa Seydou fonctionne ( et mon faible pour elle se renforce car elle est toujours aussi crédible quelque soit sa partition ) La réalisatrice a su nous intéresser à des inconnus qui assurent la sécurité nucléaire sous traitée par EDF Ce monde déraciné et interdépendant est une vraie découverte des oubliés du système dont notre bien être dépend Quelques longueurs et une mauvaise prise de son ( je ne pense pas que cela vienne de la salle c'est la 1ère fois que c'est peu audible) modère mon appréciation..
Le problème avec l'écriture cinématographique ambitieuse, c'est qu'elle devient vite prétentieuse et ridicule lorsqu'elle repose sur une construction bancale. L'idée de départ est excellente (la gestion hypocrite des centrales nucléaires), la transposition réjouissante (la gestion hypocrite des rapports humains). La forme est travaillée, le fond beaucoup moins, en particulier les dialogues, le jeux des acteurs, le scénario et ses ellipses. Du coup, Léa Seydoux et Tahar Rahim traversent l'histoire sans incarnation. Les seconds rôles, eux, s'en tirent mieux. Au final, un film raté et un bon sujet galvaudé.
Grand Central, c'est un super décor (peu exploité), de belles images, de bons acteurs et une BO exceptionnelle ! Pourtant Grand Central est 1h35 d'ennui faute d'un scénario conséquent. C'est assez creux. Le film ne trouve jamais quelle direction prendre, quel sujet traité. Tout devient assez superficiel (notamment cette histoire d'amour sans saveur qui ne donne aucun relief au final). Dommage !
Qu'est-ce qu'on s'ennuie tout au long de film! Les scènes de travail dans la centrale, de lavage, d'habillement sont montrées et répétées dans un luxe de détail documentaire qui devient assez vite rasoir. Le scénario se limite à l'histoire fameuse du triangle amoureux, mais ici, dans le monde du travail et dans le cadre d'une sorte de chantier-campement. Voilà la grande innovation, il n'y a pas vraiment de quoi se taper le cul par terre, d'autant que la réalisatrice n'a pas dû voir beaucoup de telles situations, tant certaines scènes de travail paraissent ridicules. Heureusement, le film est en partie sauvé par les apparitions rayonnantes de Léa Seydoux qui, dès qu'elle apparaît, illumine l'écran et...la vue de ce pauvre Tahar Rahim, qui peine à se maintenir au niveau. Son jeu d'autiste bas de plafond jure un peu avec la force de séduction sexuelle de sa partenaire.
S’inspirant du roman La centrale, la réalisatrice Rebecca Zlotowski repérée par le joli mais très creux Belle épine pose sa caméra dans un milieu très peu montré au cinéma mais pourtant propice à des films intenses et profonds, ceux des ouvriers du nucléaire. Sur fond d’une chronique sociale sur des employés risquant quotidiennement leur vie pour un salaire de misère que l’on découvrir à travers l’insertion parmi eux du personnage interprété par Tahar Rahim, le scénario va très vite, après un coup de foudre cliché, dévier vers un histoire d’amour-adultère avec une Léa Seydoux qui confirme là son statut de plus sensuelle des actrices françaises contemporaines. Le travail dans cette centrale nucléaire, tourné dans une centrale désaffectée en Autriche, profite d’un réalisme parfaitement documentée et les images solaires de la région Rhône-Alpes sont splendides mais l’intrigue romantique est trop peu émouvante malgré l’excellent casting qui lui donne corps.
Déception, le réalisateur à voulu traiter deux histoires en oubliant la profondeur du scénario, il n'a pas réussi la teneur des deux sujets qui s’emmêlent. Léa Seydoux est très convaincante dans son rôle mais encore une fois les sujets sont mal maîtrisés.
Séance de rattrapage en blu-ray. Celui-là, je ne voulais pas le voir quand il est sorti en salles, tant j'avais détesté "Belle Epine", et tant la bande-annonce était dissuasive. J'avais raison. Comme "Suzanne", comme quantité de film français estampillés Femis/CNC, "Grand Central" nous confronte à l'ennuyeux et navrant exercice de la boite de critères à cocher mentalement, séquence après séquence. Sur ce point, Zlotowski a bien travaillé. Mais ce qu'elle nous inflige en échange des financements obtenus est immangeable. Juste la pseudo-peinture d'une dure réalité sociale (les intermittents du nucléaire) sous le regard attendri d'une réalisatrice nantie qui va se faire mousser sur le destin funeste de prolos d'opérettes sans souci de réalisme, sans se salir les mains (contrairement à Bruno Dumont dans ses premiers films par exemple). Citations cinéphiliques à gogo (ça plait aux critiques). Scénario qui ne s'embarrasse pas d'être crédible, l'opportunisme est bien plus efficace : faut que ce soit dur, parce que si la menace avait le malheur de s'estomper, si les risques pris par les nettoyeurs de tranches portraiturés dans le film n'étaient pas aussi effarants, il ne resterait rien, pas l'ombre d'une tension, juste le vide intersidéral d'une histoire cousue de fil blanc, mille fois et souvent tellement mieux racontée, et qui s'achève en eau de boudin faute de pouvoir s'extirper de son trio amoureux infernal sur fond de stérilité par irradiation. Dans le genre, j'ai pensé à "Quelques jours avec moi" de Sautet, autrement jubilatoire, et tellement mieux construit.