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    Grand Central
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    278 critiques spectateurs

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    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    J’ignore pourquoi ce titre est au masculin, alors qu’il s’agit d’UNE centrale nucléaire. Ce qui est certain, c’est que les films français sur les avantages et les inconvénients des centrales nucléaires, sujet pas tout à fait anodin, n’a jamais fait l’objet d’aucun film, ni en France, ni à l’étranger. On va donc le voir en espérant apprendre quelque chose. Mais non, presque rien. Et le seul intérêt du film est la présence de trois bons acteurs, Olivier Gourmet, Johan Libéreau et Tahar Rahim.

    Et la vedette féminine, Léa Seydoux ? Mais son personnage ne sert à rien, elle incarne simplement la nana de l’histoire, sans doute parce que, promue vedette, sa présence (et une scène de nu racoleuse et inutile) permet de financer le tournage. Ici, elle est une fille volage, ce qui permet un parallèle facile ente la contamination par l’amour et par les radiations nucléaires. Mais où la réalisatrice va-t-elle chercher une trouvaille aussi originale ? Il faut bien reconnaître que toutes les scènes où paraît Léa Seydoux nous écartent du sujet, qui est l’entretien et la protection des centrales nucléaires. De sorte que, sans cesse éloigné de ce pour quoi il est venu voir le film, le spectateur s’ennuie et regrette son dérangement.

    Naturellement, la publicité a raconté une fois de plus que la vedette masculine avait accepté de tourner le film « avant même d’en avoir lu le scénario ». Ce bobard revient de façon récurrente, quasiment à chaque film. Traduction : le monde du cinéma est tellement merveilleux que tout le monde s’y fait confiance. Ben voyons.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Les intentions de la jeune et très douée réalisatrice de ce film, Rebecca Zlotowski, sont aussi claires que théoriquement impeccables. L’amour et la radiation, même combat : on peut vite voir son cœur s’emballer, sentir ses jambes trembler, perdre le contrôle. Dans la centrale et dans un champ l’avoisinant, Gary prend des risques et tout se mélange. Il a besoin de la Centrale pour gagner de l’argent mais aussi pour rester dans cette communauté, auprès d’une jeune femme à laquelle il devient accro, et puis ce danger, ces dangers, ça commence à le fasciner. Combien de temps il va rester, combien de temps ça va durer ? Car Carole est presque aussi toxique que les produits qu’on côtoie à la Centrale : séductrice, sexuelle, et surtout bientôt mariée à un des gars de la Centrale qui est aussi en quelque sort un mentor pour Gary. Gary dont le passé trouble donne la sensation qu’il pourrait lui aussi exploser d’un moment à l’autre.

    La camera de Zlotowski quand elle adopte une posture réaliste voire naturaliste fait mouche : le regard posé sur ces corps dans ce milieu qu’elle a visiblement bien étudié est aussi précis qu’emprunt d’élégance. Les beaux cadres, la lumière très travaillée offrent un film généreux, qui n’hésite pas à s’aventurer vers un certain lyrisme, à l’instar des films d’Audiard que certaines rumeurs présentent comme le compagnon de la réalisatrice (et qui est quoiqu’il en soit remercié à la fin du générique, ce qui laisse croire à une réelle influence, sans compter la présence du prophète Tahar dans le film). Les scènes dans la centrale, presque documentaires, prennent parfois soudainement l’allure de scènes d’action. Zlotowski maitrise ainsi l’art de la dramatisation, et sa direction d’acteurs est tout aussi remarquable en particulier pour les scènes masculines.

    Mais là où le film déçoit de façon surprenante, c’est par le traitement de...

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    Alala, quand la critique française s'emballe... Enfin faut pas s'étonner, ça devient récurrent maintenant. Je crois que je vais m'amuser à voir chaque film français encensé par notre critique, et encore plus m'amuser à constater que l'on s'enflamme pour un rien. Bon, Mme(lle?) Zlotowski est l'avenir du cinéma français, c'est ça ? Franchement... Rahim et Seydoux sont de bons (voire très bons) acteurs, et en eux j'ose croire à un possible avenir. Ils le montrent ici, même si Rahim n'a pas je pense l'occasion de s'exprimer totalement, c'est pas non plus un Prophète où on s'en prend plein la gueule. Le film est plutôt intéressant sous deux aspects : le premier l'immersion dans un monde inconnu du public (et c'est assez précis, bien fait), le second dans le réalisme des situations (et c'est peut-être de là que l'on compare Zlotowski à je-sais-pas-qui, à s'emballer comme des cons), car hormis les héros les acteurs sont laids, ils vivent dans la laideur absolue, mais le réalisme c'est ça, et ils jouent super biens (Gourmet en tête, ce mec a une puissance dans son jeu d'acteur, enfin c'est pas nouveau...). Bon, après 20/25 minutes de film, l'affaire se présente plutôt bien. Et là, Zlotowski, très fière (c'est écrit en gros au générique du début, comme tout), d'avoir écrit le film avec une comparse, nous sort un espèce de ragoût dégueulasse, un jeu "d'amour" à 3 : Rahim-Seydoux-le futur mari, avec bon (heureusement) pour sauver le film de l'ennui le plus profond une pression accentuée par pas mal de scènes dans les centrales, mais bon se satisfaire d'une histoire aussi clichée et inintéressante (et surtout la faire durer 1h30, faut du courage) c'est du foutage de gueule. Alors finalement la musique s'accompagne bien à la tension du film, il y a quelques effets de mise en scène "osés" (entre " quand même) pas trop moches, un jeu d'acteurs réussis, et apparemment ça suffit à ce que nos journaux crient au génie... C'est dommage car si talent de la réalisatrice il y a, il est sous-exploité, et là comme on lui fait croire qu'il est totalement exploité, et ba elle va se satisfaire de ça, et ses prochains films seront sûrement dans la même veine (ce que je n'espère pas, tout de même).
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Comment faire du neuf avec un sujet rebattu, avec un mélo qui parle d'amour et de désir comme dans tant d'autres films, avec l'histoire d'une femme qui irradie et qui fait chavirer et qui fait entrer dans la déraison? "Grand central" donne la preuve, si besoin est, que ce n'est nullement l'originalité du sujet qui compte au cinéma, mais son traitement , son cadre, la direction des acteurs, l'inventivité de la mise en scène, etc.
    La première originalité du film de Rebecca Zlotowski, c'est de l'avoir situé dans le monde méconnu, fermé, opaque, des travailleurs du nucléaire. Cela lui donne un ton inhabituel: tout le film est comme placé sous tension, le danger est présent, invisible, inodore, mais d'autant plus sournois. La réalisatrice n'a certes pas eu l'intention de faire un film militant, mais on ne peut pas rester indifférent au sort de ceux qui sont envoyés au coeur même des zones dangereuses, risquant ainsi à tout moment d'être les victimes d'une surdose de radiations. Cela remet tout de même sérieusement en cause le refrain lénifiant qu'on entend habituellement en France dès qu'il s'agit du bien-fondé de nos centrales nucléaires.
    Mais laissons cela car ce n'est pas à proprement parler le sujet du film. Ce dont il est question, c'est non seulement des radiations qui émane du nucléaire, mais de celles que propage le personnage joué par Léa Seydoux. Saluons ici le jeu impeccable de l'ensemble des acteurs (Tahar Rahim, Olivier Gourmet, Denis Ménochet) et celui, remarquable, de Léa Seydoux (décidément une très grande actrice, capable de faire le grand écart, c'est-à-dire d'incarner, film après film, des personnages aux antipodes les uns des autres, interprétant aussi bien une hospitalière dans "Lourdes" de Jessica Hausner qu'une sorte de vamp dans ce film-ci).
    Autre originalité du film de Rebecca Zlotowski, moins évidente que la première peut-être mais qui n'échappera pas au spectateur attentif, c'est la maîtrise de la mise en scène: tout le film est constitué de scènes très courtes, parfois un peu maladroites, un peu trop abruptes, mais la plupart du temps très justes et très intenses. Des scènes qui ne s'encombrent pas de fioritures, qui vont droit à l'essentiel, qui font percevoir les menaces qui pèsent sur les personnages, non seulement à l'intérieur mais à l'extérieur de la centrale nucléaire. Il y a les corps bien sûr, les corps qui s'attirent, se touchent, se repoussent, se battent, transpirent de peur, les corps lavés, récurés, pour les nettoyer de toute trace de contamination. Et il y a les regards: plus encore que les corps, ce sont les regards que Rebecca Zlotowski filme avec le plus d'intensité; on y trouve toute la gamme des sentiments, l'attirance, la fascination, la peur, la haine, le vide, l'absence, la détresse, etc. Il y a des échanges (mais aussi à d'autres moments des non-échanges) de regards entre Léa Seydoux et Tahar Rahim qui en disent plus long que tous les discours.
    Ce film fort n'est certes pas parfait, mais il est habité, mais il donne à voir des personnages qui restent, qu'on n'oublie pas. Et l'on peut supposer qu'avec Rebecca Zlotowski on a affaire à une cinéaste qui n'a pas fini de nous surprendre. 7,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Un film en boucle, où les dix premières minutes sont réjouissantes, et où le reste n'est qu'une malsaine redondance, ennuyeuse, froide et invraisemblable. Tahar Rahim en chien battu comme d'habitude, Léa Seydoux en vamp comme d'hbaitude. Même Olivier Gourmet en fait trop, ce qui est rare chez lui. L'absence totale de scénario et de dialogues est sans doute voulue pour faire émerger la détresse sociale, mais tout le monde n'est ps Bruno Dumont.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    1 étoile et demie pour tahar rahim et qq seconds roles et pour cette ambiance tendue, où on se demande ce qu' il va se passer, et qui permet de rester jusqu'au bout du film...Mais il ne se passe rien ou presque!!! Une histoire d'amour sans paroles ou presque, et cette ambiance glauque et plutot inquiétante sur comment sont considérés les employés dans une centrale nucléaire. Et tout ca parait long très long...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    spoiler: Des acteurs qui jouent juste Léa Seydoux, Olivier Gourmet, Denis Ménochet, des sujets explosifs mais une mise en scéne un peu trop pâle et didactique bon alors bien se rappeler dans le nuclaire, un coup de sirène c'est pour test, deux coups .... et la passion amoureuse c'est combien de coup de sirène ? Allez voir le film
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    C'est pas mal mais au vu de certaines critiques je m'attendait à beaucoup mieux et c'est dommage
    Denis Ménochet dans un rôle un peu ingrat porte une grosse partie du film à lui tout seul et s'en sort génialement bien , puis Olivier Gourmet toujours aussi bon acteur
    Dans un second rôle Yohan Libéreau ne s'en sort pas trop mal non plus , et le génial François Négret trop peu vu au cinéma et la dans un trop court rôle quand va t'on lui donner un vrai grand rôle
    Bon Léa Seydoux est assez bonne actrice la plus part du temps donc ni mieux ni meilleure que d'habitude
    Là où le bas blesse c'est d'avoir choisi Tahar Rahim comme acteur il est pas mal sans plus mais il n'a hélas aucun charisme et c'est plutôt dommage pour ce rôle on le sent pas très à l'aise ni inspiré
    C'est bien de s'intéresser aux centrales nucléaires mais le sujet n'est pas assez approfondi et le film fini en que de poisson
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    Histoire d'amour brûlante sur fond de chronique sociale.
    Un beau film avec une vraie ambiance et une tension permanente, ainsi qu'une peinture originale d'un milieu passionnant, servis par le duo Seydoux/Rahim en couple maudit sublime. 3,25
    Stefiwat75
    Stefiwat75

    9 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Une belle histoire d'amour avec en fond l'univers des centrales nucléaires... Quelle bonne et belle idée... L'acteur Tahar Rahim a un talent formidable. Bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Très moyen, ce film qui ne casse pas trois pattes à un canard. Son mérite est peut-être de s'apparenter à un documentaire sur ces "intérimaires du nucléaire" que l'on envoie "au charbon" dans les centrales pour leur maintenance. Ces personnels ne bénéficient pas du statut remarquable d'EDF, ils sont souvent sans (grande) qualification, leur formation se fait au lance-pierre et ils morflent dès qu'il y a un problème. Ne parlons même pas du salaire de misère et des conditions d'hébergement. Le film est d'ailleurs justement assez critique à ce niveau. Par contre le scénario, finalement assez simpliste, est mal servi par le montage chaotique et décousu de scènes mal enchaînées entre elles. L'histoire est-elle vraisemblable ? Après tout, pourquoi pas ? Les personnages sont tous à la limite du quart monde, et là tout devient possible et plausible. Je m'attendais à (beaucoup) mieux et j'ai été assez déçu, malgré la bonne qualité de jeu des acteurs.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Le film de Rebecca Zlotowski a exactement les mêmes défauts et les mêmes qualités que celui d'un autre jeune dame du cinéma français, sorti en même temps (Une place sur la terre): de l'ambition, un bon sujet, une idée forte au départ, mais.... un manque de perspectives, un scénario qui se barre en couilles. Au fond, c'est peut être ça qui manque le plus au cinéma français: des scénaristes! c'est un métier! Imaginons que ce soit un scénariste US qui se soit emparé du sujet (les intérimaires du nucléaire). Il aurait fait un truc carré autour d'une thèse sociologico -politico -écologique qui nous aurait tenu en haleine pendant deux heures et demi, alors que la petite heure et demi de Grand Central nous emble bien longue.

    Ce qui est intéressant, c'est le documentaire. Presqu'aussi bien qu'une soirée d'Arte! Les intérimaires, ce sont les prolos du nucléaire, là où les mecs de l'EDF sont les seigneurs. Ils font les basses besognes, nettoyage, entretien, remplacement d'une pièce manquante en zone rouge, s'ils atteignent la dose maximum de radiations autorisée, on les envoie finir leur contrat en zone protégée, et basta. Le problème, c'est que ce sont des gens peu qualifiés, voire peu fufutes, que leur formation à la sécurité est minimum, alors qu'ils travaillent dans des conditions où la moindre erreur peut être fatale, pour l'ouvrier, et pour son groupe. L'excellentissime Olivier Gourmet joue Gilles, le chef d'équipe paternel qui surveille ses zozos comme du lait sur le feu, les engueule, les bouscule. Une contamination accidentelle -un bac de déchets qui se renverse, et c'est la longue douche avec brossage de tout le corps, tonte éventuelle des cheveux.

    Gary se fait embaucher après avoir enchaîné toutes sortes de petits boulots et s'être brouillé avec sa famille. C'est un bon gars, honnête, pas bagarreur. Tahar Rahim est l'acteur le plus remarquablement inexpressif de tout le cinéma français, mais dans le rôle de Gary, qui ne doit pas avoir grand chose dans la boîte crânienne, il est plutôt bien. Dans son équipe il y a Toni (excellent Denis Menochet), et Toni a une compagne, Karole, une petite allumeuse en short et débardeur, et à laquelle Gary va résister..... cinq secondes. Léa Seydoux, naturellement dénudée, y a pas de mal à se faire du bien, a été mieux employée. Elle pleurniche beaucoup, dans cette affaire. Il est vrai que c'est toujours embêtant de gérer deux mecs à la fois. Et alors? Alors rien. A part les opérations dans les centrales et les parties de papattes en l'air dans la jolie campagne du Tricastin, l'été, Zlotowski filme beaucoup ces hommes entre eux -bouffes, bières, déconnes dans un bistrot où on s'amuse à monter un de ces diaboliques taureaux mécaniques, mais connait elle vraiment le milieu ouvrier? On peut en douter. En tous cas, son œil est (peut être involontairement) méprisant. Ce qu'elle rattrape avec un fin ridiculement esthétique (et toc): une pomme rouge qui roule dans une rigole, la croupe de deux chevaux sortis d'on ne sait où....

    On peut voir, on peut éviter, on peut attendre la soirée d'Arte sur les travailleurs intérimaires dans le nucléaire....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    J'y suis allée sans m'attendre à grand chose, tant a pris l'habitude de jouer les mêmes rôles (l'arabe un peu paumé), et j'avoue que j'ai bien aimé ce film! Y a une histoire, et de la complexité dans les personnages, ça donne du rythme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    C'est mou, c'est lent, c'est long, bref on s'ennuie ferme, il n'y a finalement pas d'histoire et ... pas de fin. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Une histoire intéressante servie par une réalisation sublime, des acteurs plus que crédibles. Un bon film a voir
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