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    Grand Central
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    2,9
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    278 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    Voici un film que j'attendais, la réalisatrice du sympa Belle Epine qui revient avec Léa Seydoux avec une histoire d'amour et une centrale nucléaire, ça peut donner du rêve.

    Je dirai que c'est bien mais pas top comme film. Je m'explique, c'est très bien joué, Gourmet est vraiment un acteur fabuleux, j'aime l'histoire, mais c'est au niveau du récit que ça pêche. En fait séparément les scènes d'amour et sur la centrale fonctionnent plutôt bien. C'est même carrément prenant cette histoire de dose à ne pas dépasser, surtout que l'on connaît les conséquences, stressant et bien foutu. Dans le côté romance il y a peins de scènes qui sont plutôt pas mal, un sourire, un regard.

    Mais en fait, j'ai dû mal à éprouver de l'empathie envers les personnages, il n'y a pas de réels moments de complicité, où l'on voit qu'ils se plaisent, s'aiment, du coup on a l'impression que c'est juste un plan cul. Et pourtant il est attaché à elle. Tout ceci semble un peu incohérent, un peu mal foutu. Et puis les deux parties de l'histoire s'imbriquent pas forcément bien ensemble.

    C'est dommage, mais le film aurait gagné à être plus long et s'attarder un peu plus sur la relation amoureuse. Parce que à aucun moment ce n'est mauvais, j'ai même aimé les effets de style qui sortent du quotidien et de la routine de la vie à la centrale qui viennent accentuer la tension, les émotions.

    Et le film arrive à être très juste, à être dans le vrai avec son univers fait de petites frappes à la recherche d'un métier, qui sont un peu beaufs mais attachants. Le film ne se perd jamais à les juger.
    Je pense à ce gitan qui fait chier pour avoir une clope, comme dans la vraie vie et je trouve ça beau, l'histoire est bien ancrée dans le réel.

    En somme c'est sympa, bien réalisé, mais il manque une alchimie, quelque chose qui vient lier le tout ensemble.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    Un film sous haute tension parfaitement maitrisé, intéressant parallèle entre l'amour et une centrale nucléaire très bien mis en scène et interprété, notamment par les excellents Tahar Rahim et Lea Seydoux. Le film est également intéressant pour cette plongée prenante et dure dans un monde méconnu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    NAVET A LA FRANCAISE, C'EST A LA MODE EN CE MOMENT !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Le (long) gros plan sur la pomme rouge qui roule dans le caniveau c'est pathétique... Sortir de la FEMIS pour faire une écriture cinématographie aussi pitoyable, c'est à encourager les étudiants à faire l'école buissonnière. J'invite la réalisatrice à faire un stage de rattrapage auprès de Quentin Tarantino, qui fort heureusement pour les spectateurs n'a pas fait d'école de cinéma... mais qui en terme de référence cinématographique à réaliser des synthèses qui sont de pur chef d’œuvre (Django unchained par excellent). Comme quoi le talent ne s’apprend pas et malheureusement il n'est pas contagieux (dixit ). Les acteurs font une belle prestation malgré un scénario et une écriture cinématographique qui relève plus de la concaténation de plan ad hoc que de la mise en scène et la réalisation.
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    C’est ce que j’appelle faire du cinéma pour passer le temps ! Une idée originale à la base qui n’est pas développée. Un film qui aurait du être de société et qui se transforme très vite en une histoire d’amour sans intérêt ! Je ne comprends pas le but de cette réalisatrice de s’être contenté de « semer » des bouts d’histoires à ses personnages, pour ne jamais les développer ! Une fois de plus, le jeu de Tahar Rahim est excellent, mais cela ne suffit pas à « sauver » ce film !
    DomiMo C
    DomiMo C

    24 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Disons le tout de suite ce film n'est pas un "grand" film mais c'est une bonne surprise de le voir tirer à ce point son épingle du jeu...
    Le lieu :
    L'environnement, tout de passe dans ou autour d'une centrale nucléaire présentée un peu comme les mines de charbons d'une autre époque : un milieu dur et dangereux qui influence quotidiennement ceux qui y travaillent.

    Les personnages :
    Les personnages se divisent entre des vétérans un peu désenchanté et des petits nouveaux choisis un peu hâtivement pour combler les effectifs.

    L'histoire :
    Ressemble à une histoire d'amour... mais elle est aussi atypique que le lieu.

    L'ensemble tient bien la route, on commence à se croire dans une sorte de documentaire mais un suspense s'installe petit à petit sans qu'on s'en rende compte.

    La psychologie des personnages peut sembler un peu caricaturale mais c'est souvent le cas au cinéma, même quand les films se veulent réalistes... d’ailleurs qui va au cinéma pour voir la réalité ?
    MissCinéphile
    MissCinéphile

    27 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Passé une première partie intéressante (l'arrivée des gars dans la centrale), le film ne parvient malheureusement jamais à éveiller suffisamment l'attention. Les comédiens sont bons, mais les scènes sont bien trop souvent "hachées", brutalement interrompues voire collées les unes aux autres sans grand souci de "cohérence" En outre, moi qui m'attendais à des confrontations et des larmes, j'ai été déçue. Pourtant, il y avait là matière à réaliser un beau drame déchirant.
    Néanmoins, j'apprécie toujours autant Tahar Rahim.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    De trop fortes doses de radiation peuvent conduire à notre perte. Une relation amoureuse aussi. Rebecca Zlotowski délaisse les motos de Belle Épine pour s'intéresser aux centrales nucléaires et à la vie de ses ouvriers. Ces derniers sont confrontés tous les jours à un danger constant. Mais tout bascule réellement quand Gary tombe amoureux de Karole, la femme d'un collègue.

    Comme le dit Karole, une surdose radioactive provoque de multiples réactions comme la surprise, la peur ou le stress. Il en est de même pour Grand Central qui mélange les genres avec une simplicité déconcertante. D'abord film social en s'intéressant de très près au quotidien de ces travailleurs du nucléaire, il se penche ensuite sur la romance discrète de deux personnes taciturnes en proie aux doutes. Le tout est filmé dans une ambiance flottant à la limite du fantastique, où les centrales épousent parfaitement le cadre de Zlotowski. Ces monstres de béton, trop rarement filmés au cinéma, provoquent en nous un sentiment d'impuissance mais aussi de fascination.

    Pas de morale écologique ni de débats politiques chez Zlotowski, seul compte la vie de ces hommes détruits à petit feu par un mal qui n'a ni substance, ni odeur. Ce mal émane évidemment de ces cheminées infernales, actrices principales du film, et est renforcé par la musique parfaitement appropriée de Rob, très organique. Dans Grand Central, l'ouvrier ne se bat contre personne puisqu'il est donné perdant dès le départ. Il lutte pour sa survie à chaque instant, évitant tout geste qui provoquerait sa chute.

    D'irréprochables interprètes (Rahim, Seydoux, Gourmet) viennent donner leur corps et leur humanité à des personnages fragiles, profonds et bien écrits. À l'image de cette histoire solide détenant une véritable idée originale, nous vivons la dégradation de Gary lentement, et douloureusement. Les radiations ne sont pas les seules à contaminer l'être humain. L'amour et les non-dits peuvent être tout aussi destructeurs et semer le chaos non pas sur un homme, mais tout un groupe d'individus.

    Anxieux et sur les nerfs, le spectateur verra son cœur battre de plus en plus fort au son de ces alarmes qui se répètent, encore et encore, pour ne signaler plus qu'une chose : un danger imminent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    "Grand Central est mon coup de cœur du moment. Magnifique et percutant. Avec une prestation juste, le film dévore les corps et les expressions des personnages"

    Ma critique entière sur ce site :
    petitbandit
    petitbandit

    89 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    un bon film dans l'univers terrifiant du nucléaire et de ses "petites mains". Beaucoup de crédibilité et de réalité dans le jeu des acteurs que j'ai trouvé particulièrement à leurs aises. Tahar Rahim est convaincant ainsi que Léa Sédoux et tous les autres personnages du film. L'histoire d'amour compliquée est aussi bien intégrée au scénario, la réalisation est également assez juste. Quelques passages cassent le rythme mais qui n'altèrent pas la bonne impression de cette surprise de la rentrée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    C'est un très bon film, avec une très belle histoire d'amour qui se déroule dans un lieu improbable et un peu glauque. Cette ambiance particulière ne laisse pas indifférent, pour ma part je suis sortie du cinéma un peu chamboulée, mais très agréablement surprise ! Tahar Rahim est excellent, ainsi que Léa Seydoux; ils arrivent tous les deux à transmettre au spectateur les émotions que ressentent leur personnage rien que dans leur regard, sans dire un seul mot. Ce sont vraiment deux grands acteurs !!
    No Spoiler
    No Spoiler

    19 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    On avait eu Tahar Rahim à la prison (Un Prophète où il était magnifique), on a à présent Tahar Rahim à la centrale nucléaire, même jeu d'acteur que la réalisatrice n'a pas su lui faire nuancer. Le résultat est très décevant, joue avec le cinéma de genre (réalisme social, science-fiction, conte...) de manière très affectée, sans jamais se défaire de clichés très lourds. On s'ennuie et en plus on s'agace de ce maniérisme aux choix de mise en scène peu justifiés (ah! la mode des mises aux points qui varient sur les sujets dans le cadre...). Le casting comme le sujet tabou du nucléaire français méritaient mieux!
    miloug1
    miloug1

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Franchement je me suis ennuyée... J'ai regardé l'heure plusieurs fois. Les acteurs jouent bien mais le film est lent et sans rythme... Bref, je déconseille...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Une dose de radioactivité, une dose d’amour. Le parallèle est évidemment tentant. Quand Gary est embauché comme intérimaire pour assurer la maintenance d’une centrale nucléaire et qu’il tombe raide amoureux de la promise d’un collègue, on peut s’attendre à tout. A ce que l’irradiation qui menace tous ces travailleurs de seconde classe, qui viennent exposer leurs corps à des tâches sous-traitées par EDF, finisse par contaminer l’histoire parallèle d’un triangle amoureux. Il y a bien un peu de ça dans Grand Central. Avec ces aller et retours permanents entre le travail à risque dans les tours et la brûlante Karole prise entre ses deux amants. On comprend vite que le danger est partout...
    Mais il y a beaucoup mieux que ça dans le film de Rebecca Zlotowski. Il y a d’abord cet environnement majestueux et carcéral, jamais visité au cinéma. Cela donne de beaux plans serrés des tours et des contre plongées dans leurs entrailles. Il y a cette tragique acceptation, par certains précaires, de sacrifier leur santé à l’emploi. Les dosimètres font monter la tension que la routine des douches ne fait pas disparaître. Il y a encore une belle façon de joindre ces deux histoires, parce que les risques du métier obligent à la solidarité ; et que pour des paumés comme Gary et Karole, la vie en centrale vaut vie de famille. Il y a enfin deux superbes acteurs : Lea Seydoux dont la sensualité ne dissimule pas le mal être et Taha Rahim qui n’a jamais si bien porté sa superbe inquiétude. Double dose de talent.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Gary débarque proche de la centrale nucléaire de Cruas pour se faire embaucher. Il intègre une équipe de dé contaminateurs avec laquelle il va faire corps ; tous ces intérimaires du nucléaire vivent autour de bungalows dans lesquels ils logent. Gary tombe amoureux de Karole future femme de Toni. Ils vivent un amour interdit à haut risque (adultère) ce qui fait écho à leur activité professionnelle quotidienne où la mort s’invite à terme.
    Rebecca Zlotowski fait partie de cette nouvelle génération de réalisateur français passée par la Femis qui offre souvent un cinéma bien léché, intello mais terriblement mou et désincarné. Avec Seydoux et Rahim, elle rejoue la gamme du couple maudit prisonnier d’une histoire d’amour qui les submerge et dont l’issue ne pourra être que fatale. A l’image de leur activité professionnelle. Le trip « La bête humaine » avec Gabin/Simon où le parallèle entre le rail de l’ère vapeur répondait à une relation sans issue ne fonctionne pas ici. Un scénario trop sage et trop superficiel condamne ces personnages à être simplement observés avec indifférence. Ce triangle amoureux, concept maintes fois exploité par le cinéma et la littérature, ne restera pas dans les mémoires. Zlotowski récite sa leçon avec une platitude incroyable, le tout n’est pas raté mais sans personnalité et ennuyeux. Etant dans le travail très scolaire de la bonne élève, elle ne peut s’empêcher d’enfiler le coup de foudre cliché, les crises de larmes qui nous laissent insensibles,… Ce film décrit des gens simples aux contours eux aussi très simplifiés.
    Reste la tension qu’elle parvient à entretenir tout au long du film à l’image d’un petit thriller. « La dose » de radiation admise sans mettre en péril sa vie revient de manière lancinante. La mise en abime entre cette dose de radiation nucléaire et la dose de radiation amoureuse admise pour survivre est par contre sublimement mise en scène lors de la scène du premier baisé suave entre Seydoux et Rahim. Le décor est planté solidement même si la réalisatrice n’en fait rien par la suite ; juste du bel ouvrage cousu de fil blanc.
    La description des conditions de travail des intérimaires du nucléaire soumis aux risques pour nous apporter la lumière tranche avec les conditions de travail chez « les aristos d’EDF ». Le slogan : « nous vous devons plus que la lumière » en prend un coup. Et ce message passe bien, il a donc une fonction utilitaire.
    Critiques très dithyrambiques pour un film manquant cruellement de corps… même si celui de Léa Seydoux est très souvent présent.
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