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DaeHanMinGuk
182 abonnés
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3,0
Publiée le 4 mai 2014
Ce film regroupe deux films en un. D’un côté, l’univers des travailleurs du nucléaire est intéressant et très bien rendu : on ressent leur combat contre la « dose ». Vraiment, ces employés mériteraient, si l’on prenait en compte, dans le salaire, le risque pour la santé, d’être payés davantage que les traders de la finance. De l’autre côté, l’histoire d’amour est simpliste et réduite à sa portion congrue. Côté casting, c’est assez inégal et s’il n’y a rien à dire pour l’interprétation d’Olivier Gourmet, Denis Ménochet ou Tahar Rahim, tous très bons, Léa Seydoux, elle, est la nouvelle Fiona Gélin au jeu d’actrice discutable, aux expressions de visage limitées mais au très beau corps souvent dénudé dans les films (et je ne dis pas ça uniquement à cause de sa présence dans le dernier numéro du magazine de charme « Lui » sorti opportunément en même temps que ce film). Pour finir, j’ai été déçu par la réalisation qui manque de brio et d’originalité. J’avais même en tête, sur certaines scènes, d’autres cadrages que ceux choisis par Rebecca Zlotowski, ce qui m’arrive rarement pendant un film (plus souvent après, avec le recul).
Ce qu'on peut essentiellement retenir de cette oeuvre sont de grands comédiens incarnant au mieux leur rôle respectif et cette passion naissante malgré le quotidien rustique et violent du labeur. La réalisation est assez épurée et froide notamment grâce à un environnement austère et tabou, où certains problèmes sont dénoncés assez habilement. Le tout gardera le spectateur distant de cette oeuvre malgré sa belle qualité artistique.
Quelle déception! Un bon sujet , une belle histoire d'amour sur fond de centrale nucléaire , je m'attendais à un film bien plus passionnant . À la place nous avons un film lent , trop long , et ennuyeux . En fait l'histoire d'amour ne passionne pas vraiment et la problématique des centrales nucléaires est survolé . Dommage car les deux jeunes acteurs Tahar Rahim et Léa Sedoux sont magnifiques .
Film décevant ! le nucléaire n'est pas mis en valeur alors que c'est un sujet important et les prestations des 2 comédiens principaux sont sans intérêt.
Comme si elle en avait un peu honte, la chaîne France 3 n'avait inscrit dans ses programmes ce navet qu'à 23h40, presque en douce (Merci Dana Hastier !) Il n'aura fait aucune étincelle lors de sa sortie : que 220 000 entrées en salles et il en aura vite été retiré. C'est ce qu'on appelle un court-circuit. Bide prévisible : cette histoire de coup de foudre dans une centrale nucléaire ne ressemble qu'à un pétard mouillé et comble du comble, elle manque singulièrement de réalisme autant que d'énergie. Ca se comprend : ce n'est que sa deuxième réalisation et Zlotowski a aussi voulu se mêler du scénario. Tout est mauvais. Comble de l'originalité : un des protagonistes se nomme "tcherno" ! Tordant non ? Bref, ne gâchez pas vos belles énergies (la vôtre et l'électricité) à regarder ce navet ! willycopresto
Un grand merci à Rebecca Zlotowski d'offrir au cinéma contemporain une histoire d'amour qui ne soit ni « cucul à l'eau de rose à tendance beauf bling-bling » (tendance américaine et parfois française) ni « hyper cérébrale prétentieuse à tendance bobo pseudo-intello » (tendance franco française). Juste une histoire d'amour simple (un mec qui s'éprend d'une femme bientôt mariée), portée par deux excellents acteurs et surtout dans un contexte particulièrement original, celui d'une centrale nucléaire. Car toute la difficulté était là, réussir cet exercice dans un décor aussi sinistre. C'est réussi. La réalisatrice apporte également une juste touche sociale sans surcharger son projet originel et s'appuie sur des seconds rôles très bons (dont Denis Ménochet et Olivier Gourmet). Mettons juste un bémol sur 1 ou 2 scènes en trop (le truc avec la pomme par ex, image pas forcément utile, on a assez saisi l'histoire), mais c'est globalement un bon film.
Après avoir dirigé Léa Seydoux dans Belle Épine, la réalisatrice Rebecca Zlotowski est revenue 3 ans après au Festival de Cannes pour dévoiler son nouveau film intitulé Grand Central. Présenté dans la catégorie Un certain regard (comme The Bling Ring), le film a été primé du Prix François-Chalais.
Crise économique, chômage, galères… des mots qui nous semblent de plus en plus utilisés aujourd’hui. Combler les fins de mois difficiles en enchaînant les petits boulots sans avenir, voila ce à quoi est cantonné Gary (Tahar Rahim) avant de trouver son dernier recours : un job dans une centrale nucléaire. Une contradiction s’établit alors, le seul moyen qu’il a trouvé pour survivre est de travailler dans ce lieu potentiellement dangereux car on peut être à tout moment en contact avec les radiations. Garder un œil sur le dosimètre s’avère être primordial.
S’il y a bien une chose à laquelle Gary ne s’attendait pas, c’est de faire la rencontre de Karole (Léa Seydoux), jeune femme sexy aux allures de cow-girl. Une romance sur fond de centrale nucléaire, le lieu pouvait sembler atypique, mais c’est précisément à ce moment là que ce choix prend tout son sens. Les radiations viennent vers vous, sans prévenir, vous possède et vous absorbe tout comme l’idylle entre nos deux protagonistes, à la fois passionnée et charnelle. Malgré tout il s’agit d’un amour interdit : Karole s’apprête à épouser Toni (Denis Ménochet) et persévérer dans cette relation les mettrait en danger, un danger que Gary encourt tous les jours en travaillant dans cette centrale.
Rebecca Zlotowski vient de nous prouver que l’amour est aussi fort qu’une dose de radiations : ça nous attaque sans notre consentement, ça nous colle à la peau et on a peau frotter et essayer de passer à autre chose, il n’en est rien car cette présence est déjà là, et si forte qu’elle exerce une force qui nous marque à jamais. En plus d'impeccablement diriger ses comédiens, la réalisatrice emploie une mise en scène nerveuse qui laisse planer une tension palpable, une tension rappelée par les sirènes de la centrale qui nous semble alors tels les battements des cœurs de nos personnages. Enfin, on peut voir lors d’une scène Léa Seydoux laisser s’échapper une pomme qui finit dans un ruisselet : cette pomme c’est Tahar Rahim non pas recouvert d’eau mais contaminé par les radiations et l’amour et qui se retrouve alors délaissé lorsque Karole retourne voir Toni. Mais le fruit peut également symboliser tous ces ces techniciens du nucléaires, ces hommes et ses femmes qui se mettent en danger et qui peuvent à tout moment y laisser la vie en se laissant emporter par le travail. A travers son second film Rebecca Zlotowski fait preuve d’une grande subtilité, si ce n’est d’ingéniosité.
Super film de A à ..... Y. Pas de fin, quel dommage ! Parfois c'est bien sympa d'avoir du mystère à la fin d'un film, mais là il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de fort, alors j'ai été terriblement déçue. A part ça, on passe un très bon moment, avec beaucoup de véracité et des acteurs très convaincants. La musique de fond reprend souvent les bruits de la centrale nucléaire, ça donne un effet assez oppressant et touchant. A voir , sincèrement.
Je ne peux m'empêcher d'être déçu à la sortie de ce film. Pourtant, le talent de la réalisatrice Rebecca Ziotowski irradie dans cette production. Entre la bande-son (musiques électroniques hypnotiques et obsessionnelles) parfaitement accordée à l'image et la photographie magnifique (des couleurs éthérées), elle nous installe bien confortablement dans l'atmosphère voulue. On sent bien grâce à ces acrobaties de réalisateur le parallèle constant entre l'histoire d'amour et la centrale nucléaire, la passion amoureuse interdite et la menace invisible, indolore et inodore du nucléaire. Le casting est à la hauteur de l'ambition du film. Tahar Rahim continue de bluffer par son ambivalence, tandis que Léa Seydoux éblouit par sa sensualité (même si je reste un peu sur ma faim concernant cette dernière, peut-être en raison de son rôle, finalement plutôt en retrait) Le problème, c'est qu'on attendait une romance radioactive. Une histoire d'amour intense. Pas qu'une passion charnelle. Certes, on comprend que la réalisatrice ait préféré faire dans l'ellipse pour mieux faire ressortir le côté passionnel, immédiat, spontané de l'amour entre Gary et Elise. Mais cela rend les personnages, et leur histoire, assez peu emphatique au final. A mon grand regret. La scène finale permet de finir sur une très bonne note, et résume assez bien l'étendue du talent de Ziotowski.
Vous imaginez : Rebecca Zlotowski, la nouvelle reine du « cinéma d'auteur » avec devant sa caméra l'immense Tahar Rahim et LA nouvelle méga-star que tout le monde s'arrache tellement elle est géniale même si pratiquement tous ses films se tapent des bides : la grandiose, la génialissime Léa Seydoux. Et cela n'a pas manqué, les critiques dithyrambiques s'enchaînant presque avec une constance admirable. Bon, je ne vais pas être totalement hypocrite : quasiment toutes les scènes dans la centrale sont bien rendues, la réalisatrice a une certaine personnalité et cette histoire d'amour quasi-impossible a quelque chose de touchant. Mais franchement, de là à s'enflammer comme ça ?? Car ce n'est jamais qu'un thème peu original au service de personnages très moyennement intéressants et surtout d'un scénario plutôt moyen. Je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques bonnes idées, mais si Zlotowski a voulu jouer la carte du « réalisme social » à fond, cela pose certains problèmes. D'abord, on s'ennuie un peu, l'action restant quand même très réduite. De plus, l'opposition entre certains protagonistes reste assez caricaturale et manque de profondeur, alors qu'elle se voudrait justement surprenante. Enfin, s'ils ne s'en sortent pas mal, Tahar Rahim et Léa Seydoux ne livrent nullement les performances géniales évoquées régulièrement, à se demander s'il ne suffit pas qu'il soit à l'affiche (et les deux ensemble, vous imaginez!) pour être automatiquement couverts de louanges. Reste, bien que peu dans le ton de l'œuvre, un dénouement ayant une certaine gueule et un très convaincant Olivier Gourmet dans ce qui est probablement le rôle le plus abouti du film. Pas un ratage donc, mais en aucun cas la bombe cinématographique si souvent décrite.
Qu'est-ce qu'on s'ennuie tout au long de film! Les scènes de travail dans la centrale, de lavage, d'habillement sont montrées et répétées dans un luxe de détail documentaire qui devient assez vite rasoir. Le scénario se limite à l'histoire fameuse du triangle amoureux, mais ici, dans le monde du travail et dans le cadre d'une sorte de chantier-campement. Voilà la grande innovation, il n'y a pas vraiment de quoi se taper le cul par terre, d'autant que la réalisatrice n'a pas dû voir beaucoup de telles situations, tant certaines scènes de travail paraissent ridicules. Heureusement, le film est en partie sauvé par les apparitions rayonnantes de Léa Seydoux qui, dès qu'elle apparaît, illumine l'écran et...la vue de ce pauvre Tahar Rahim, qui peine à se maintenir au niveau. Son jeu d'autiste bas de plafond jure un peu avec la force de séduction sexuelle de sa partenaire.
Alors il semblerait qu'il suffirait de tenir une caméra pour faire un film non? En tout cas, c'est bien ce que prouve ce "chef d’œuvre" (sic) insipide et stupide qui ne transmet qu'un ennui absolu et une antipathie totale pour les coupables de pareille aberration: du Audiard sans la complexité, sans les dialogues, sans la lumière, et surtout, sans le talent. C'est quoi cette histoire d'amour à la noix où aucune chaleur ne passe, où les dialogues tiennent sur une feuille A4 et où les interprètes n'ont qu'une seule et unique chemise à se mettre sur le dos? C'est ridicule, et comme toujours, à vouloir intellectualiser toute chose sans faire montre d'émotion, ineptie dont le cinéma français qui se veut indépendant est trop friand, c'est prétentieux, très mal accompagné musicalement et c'est une daube majuscule. Seul Tahar Rahim et l'aperçu des conditions de travail des ouvriers de la centrale ont retenu mon attention, mais prenez garde, le sommeil va vous guetter...
Si vous pensiez qu'il n'y avait que les politicards véreux capables de mépriser les petites gens tout en feignant de prendre en considération l'expression de leurs souffrances, c'est que vous n'avez jamais vu Grand Central de Rebecca Zlotowski, dont le regard sur les classes populaires est ce que le fist fucking est à l'amour! Comment ne pas halluciner devant ce monument de bêtise pétrie d'ignorance crasse, d'une réalisatrice se rêvant profonde en transposant sa problématique de petite Parisienne snobinarde chez des Prolos fantasmés au possible, mi roms mi cassos (qui ne changent jamais de vêtements!) version bouseux incultes Yankees (faut voir les soirées d'enfer qu'ils passent!) dont l'existence misérable évolue autour d'une centrale Nucléaire comme jadis les corons autour de la mine (c'est dire le niveau sociologique de l'affaire) Interprété par la nouvelle coqueluche du cinéma "d'auteur" Français (mon cul sur la commode) Tahar Rahim et son physique de vendeur d'épicerie Sidi Brahim et l'impudique Léa Seydoux abonnée aux rôles de pauvres frivoles (pour une "fille de" c'est quand même un comble!) le film est d'une telle indigence thématique qu'il ferait presque passer la série "Julie lescaut" pour un reportage en immersion dans les locaux de la PJ Parisienne. Alors ouais on a compris le parallèle entre les radiations de l'usine et l'amour que Gary porte pour Karole qui, à l'instar du réacteur nucléaire, aime indifféremment celui qui saura lui frotter le mieux la carcasse au péril de sa vie, pas de problème on a pigé. Ce qui soulève encore une fois la question du financement systématique par le contribuable d'un cinéma visiblement incappable de raconter autre chose que les vicissitudes d'une petite élite déconnectée du réel, tout juste bonne à camoufler l'étendue de son imposture sous un déluge de pathos, comme pour mieux narguer les petites gens de pouvoir leur chier à la gueule avec leur propre argent! Et au regard du travail fourni par le chef opérateur, on réalise à quel point l'arnaque est totale! Des tonnes d'arrogance par mètre de pellicule, amplifiée de manière grotesque par une musique envahissante et chiante au possible. On n'avait pas vu pareille condescendance depuis "de Rouille et d'os" d'Audiard!